L'Hôtel-Dieu et la Charité

L’Hôtel-Dieu et la Charité

Le Grand Hôtel-Dieu a été créé au 12e siècle par le clergé. C’est d’abord un lieu de refuge et d’accueil pour les plus démunis. Progressivement, il devient un site où l’on soigne. Au 18e siècle, sa réputation est à son apogée : le Grand Hôtel-Dieu incarne alors l’excellence de la médecine lyonnaise.

L'hôpital de la Charité, construit en 1617 au niveau de l’actuelle place Antonin-Poncet, accueillait aussi les plus pauvres. Il a été détruit en 1934 mais plusieurs de ses salles ont été sauvées et reconstituées pour être exposées au cœur du Grand Hôtel-Dieu.

Le Dôme des Quatre-Rangs

Il est situé à la croisée de quatre bâtiments qui ont été construits entre 1622 et 1636 pour agrandir et moderniser l’Hôtel-Dieu. 13 cuillères sont suspendues au centre du dôme. Elles ont été créées en 2019 par Vincent Breed, maître verrier.

La pharmacie de l’Hôtel-Dieu

Elle a été créée à la fin du 17e siècle. L’Hôtel-Dieu a ainsi attendu 400 ans avant d’avoir un apothicaire, l’ancêtre du pharmacien. Dans les pots en faïence, on trouvait à l’époque de nombreux remèdes. Parmi eux, un incontournable : la Thériaque. C’était un peu le paracétamol d’aujourd’hui. Elle était composée d’une cinquantaine d’ingrédients : plantes, morceaux d’animaux, miel, vin, opium… et même parfois des cailloux !

La salle du conseil

La salle du conseil d’administration de l’hôpital de la Charité est classée aux Monuments historiques. Elle a été sauvée de la destruction en 1934.

La salle des archives de la Charité

Elle a été réalisée en 1741. Ses boiseries remarquables lui ont permis d’être sauvée de la destruction. Reproduite à l’identique, la salle des archives permet de plonger dans les secrets de la Charité. Sur la paroi au-dessus de la porte d’entrée siège un pélican, symbole de la charité.

L’apothicairerie de la Charité

Elle est la plus petite des pièces mais elle est remarquable. Les boiseries du meuble sont davantage travaillées, avec des colonnettes torsadées pour séparer chaque niche. Au plafond, une série de personnages ont été sculptés. Saurez-vous retrouver l’arracheur de dents, l’enfant jouant du pipeau et l’apothicaire brandissant un serpent ? C’est aussi ici, dans les grandes armoires fermées à clef qu’on entreposait les poisons et les drogues les plus puissantes et les plus précieuses…