La lutte contre l'ambroisie

• Pour signaler une infestation d'ambroisie : se rendre sur la plateforme interactive de signalement de l'ambroisie ou directement sur l'application “Signalement ambroisie”.
• La Métropole de Lyon et le Département du Rhône mènent des actions de lutte pour contenir la pousse de la végétation et sensibiliser le public aux risques d'allergie.

En France, il existe en fait trois espèces d’ambroisie faisant l’objet d’une surveillance : l’ambroisie à feuilles d’armoise, l’ambroisie trifide et l’ambroisie à épis lisses. Ce sont des plantes invasives originaires d’Amérique du nord et capables de se développer rapidement dans de nombreux milieux (parcelles agricoles, bords de route, chantiers, friches, etc.).

Les grains de pollen sont dispersés par le vent en août et septembre et peuvent parcourir des dizaines de kilomètres, provoquant des allergies, parfois invalidantes. Pour cela, des méthodes peuvent être mises en place afin de lutter contre cette infestation :
 

• La méthode préventive : l'empêcher de pousser en occupant l'espace à sa place.
• La méthode curative : la détruire si des travaux viennent d'être faits et qu'il n'est pas encore possible de semer ni planter.

En cas de symptôme, il faut :
 

• Consulter un médecin qui prescrira un traitement adapté.
• Consulter un allergologue pour confirmer le diagnostic d'allergie à l'ambroisie (test cutané).
• Éviter les sorties par temps chaud, sec et venteux. Préférer le soir ou après la pluie.
• Consulter les bulletins polliniques.
• En cas d'allergie handicapante, quitter si possible la région en août-septembre.

L'arrêté préfectoral n°2000-3261 du 20 juillet 2000 est très clair : les propriétaires, locataires, ayant-droits ou occupants à quelque titre que ce soit, les exploitants agricoles, les maîtres d’œuvre de chantiers et les gestionnaires de domaines publics sont tenus de :
 

• prévenir la pousse d'ambroisie (sur les terres rapportées ou remuées) ;
• nettoyer et entretenir les espaces où pousse l'ambroisie.

En cas de non respect de cette règle, les maires sont autorisés à intervenir à la place des personnes concernées et à leurs frais.