Cadre de vie

La Métropole de Lyon agit pour construire et préserver un cadre de vie agréable, durable et solidaire pour ses habitants.

Habitat et logement

La politique de l'habitat est définie dans le Plan local d'urbanisme et de l'habitat (PLU-H). Elle vise à développer des solutions adaptées aux besoins en logement et aux moyens financiers des habitants de la Métropole.

La Métropole de Lyon agit pour proposer une offre variée en matière de logement, comprenant des logements sociaux (à loyers modérés), des logements privés en location et des aides pour devenir propriétaire. Cette politique vise à permettre à des personnes aux revenus différents de vivre dans les mêmes quartiers et ainsi favoriser le vivre ensemble.

À retenir

  • La Métropole de Lyon réalise des actions adaptées aux besoins en logement et habitat pour tous les habitants ;
  • Elle soutient la construction et la rénovation des logements sociaux et privés ;
  • Elle favorise la diversité de l'offre de logement.

La Métropole de Lyon conçoit et met en œuvre une politique de l’habitat et du logement solidaire, dans les 58 communes du territoire. Son objectif est de proposer des solutions adaptées à tous les habitants, en fonction de leurs situations :

  • Une aide pour devenir propriétaire (achat libre ou avec un prix encadré) ;
  • Des logements à loyer modéré et logements intermédiaires (moins chers que le privé, mais pas aussi bas que le social) ;
  • Des logements adaptés aux personnes en situation de handicap et aux seniors ;
  • Des logements pour les jeunes et les étudiants ;
  • Une lutte contre le sans-abrisme (aide aux personnes sans logement fixe) ;
  • L'accueil et le logement des gens du voyage, en leur proposant des terrains aménagés ;
  • L'amélioration des logements existants pour qu'ils restent en bon état et accessibles à tous.

Le logement comme outil d'inclusion

La Métropole de Lyon aide tous les habitants à accéder à un logement et à y rester, notamment ceux qui rencontrent des difficultés financières. Pour cela, elle met en place plusieurs aides, comme le Fonds de solidarité logement et le programme "Logement d'abord", qui apportent un soutien aux foyers en difficulté.

Le logement social

La Métropole de Lyon augmente l’offre de logements sociaux en aidant à leur construction et en rénovant les logements anciens. Elle encourage aussi les projets qui mélangent logements sociaux et privés pour favoriser la diversité des habitants.

Les demandes de logement social sont regroupées dans un fichier commun, géré par une association indépendante.

Le logement privé

La Métropole de Lyon aide le développement du logement privé en soutenant :

  • La construction de nouveaux logements ;
  • La rénovation des logements existants ;
  • La mise en place de logements à loyers abordables ;
  • Les projets immobiliers qui mélangent logements sociaux et privés ;
  • L’aide aux personnes en difficulté pour trouver et garder un logement ;
  • L’achat d’un logement pour les ménages aux revenus moyens, avec des aides spécifiques.

L'amélioration énergétique des logements

La Métropole de Lyon, avec l’Agence nationale de l’habitat (Anah), propose des aides financières pour réaliser des travaux d’isolation et réduire les factures d’énergie et rénover les logements en mauvais état.

De nombreux programmes d'éco-rénovation, comme écoréno'v, permettent d'améliorer le confort des logements en aidant les propriétaires et co-propriétaires à réaliser des travaux dans leur logement.

Déplacements

La Métropole de Lyon développe des solutions pour que tous les habitants puissent se déplacer, de manière environnementale et économique.

À retenir

  • Plusieurs solutions de déplacements durables et accessibles pour toutes et tous sont développées sur l'ensemble du territoire ;
  • Des nouvelles façons de se déplacer, plus adaptées aux besoins des personnes, sont étendues ;
  • L'Agence des mobilités est une plateforme permettant d'aider toute personne se déplaçant sur le territoire, de façon ponctuelle ou quotidienne.

La Métropole de Lyon propose divers mode de déplacement et développe de moyens pour faciliter les trajets quotidiens de ses habitants et des personnes venant travailler sur le territoire. Elle soutient les moyens de déplacements :

  • Des transports en commun métropolitains, gérés par SYTRAL Mobilités ;
  • Du réseau TER, géré par la région Auvergne-Rhône-Alpes ;
  • En voiture avec l'autopartage et le covoiturage ;
  • En vélo et à pied.

Pour faciliter les déplacements dans les villes du territoire, la Métropole de Lyon agit à :

  • Améliorer l'efficacité des transports en commun ;
  • Fluidifier et réduire la circulation automobile ;
  • Favoriser les modes de transports utilisés par les usagers ;
  • Modifier les comportements autour de la mobilité ;
  • Offrir aux usagers de nouveaux services.

La logistique urbaine regroupe l'ensemble des activités qui permettent l'approvisionnement des villes en biens et en services, de la préparation de commandes au transport et stockage de marchandises. Face aux défis que soulèvent ces activités logistiques en matière d’aménagement du territoire et de transition écologique, la Métropole de Lyon s’est dotée d’une stratégie d'amélioration avec le Schéma logistique des biens et des services pour adapter la réglementation dans une logique de transition écologique, et accompagner l’évolution de la demande des biens et des services pour mieux maîtriser ses impacts.

Dans la métropole, le transport de marchandises représente 12 % des déplacements motorisés, 30 % de l’occupation de la voirie et 30 % des émissions de gaz à effet de serre.

Écologie et environnement

Face aux défis économiques, sociaux et environnementaux, la Métropole de Lyon met en œuvre une stratégie pour transformer son territoire.

À retenir

  • Les défis et objectifs du territoire sont d'accélérer la transition écologique pour un développement durable du territoire ;
  • De renforcer la solidarité entre les habitants ;
  • D'agir en partenariat avec les acteurs locaux (communes, collectivités, société civile, entreprises et monde de la recherche) tout en valorisant la participation citoyenne.

Afin de renforcer la résilience de son territoire, la Métropole de Lyon se concentre sur huit axes prioritaires :

  • Promouvoir une alimentation adaptée et accessible pour tous ;
  • Préserver les écosystèmes ;
  • Construire une société bas carbone ;
  • Réduire les inégalités grâce à un aménagement de la ville respectueux de l'environnement ;
  • Développement une économie responsable ;
  • Prioriser les moyens de déplacements durables (transports en commun, mobilité douce) ;
  • Lutter contre toutes les formes de pauvreté et d'inégalité ;
  • Offrir un cadre de vie favorable à la santé.

Cette ambition se concrétise à travers de nombreux projets structurants et des initiatives locales, comme la plantations d'arbres, la restauration de corridors écologiques ou le développement des énergies renouvelables.

Nature

La Métropole de Lyon accorde une place toute particulière à la nature et s'efforce de préserver et de développer au quotidien la biodiversité du territoire.

En effet, cette ressource naturelle assure de nombreux services essentiels aux habitants : épuration de l’eau et de l’air, protection contre les risques d’inondations, qualité et diversité alimentaires, résilience face au changement climatique, amélioration du cadre de vie.

À retenir

  • La Métropole gère plusieurs parcs, des espaces naturels et plus de 1 000 kms des sentiers de randonnée.
  • Autant en ville qu'en zone de nature, de nombreuses actions sont menées pour préserver la biodiversité comme la restauration des corridors écologiques, le marathon de la biodiversité ou le plan de conservation des éspèces en déclin.
  • La nature en ville est favorisée avec plus de 104 000 arbres sur les espaces publics, des aides pour végétaliser les copropriétés et en développant les espaces verts.

La Métropole de Lyon assure la gestion de cinq parcs :

  • le Parc de Parilly à cheval sur les communes de Bron et Vénissieux ;
  • le Parc Porte des Alpes à Saint-Priest ;
  • le Domaine de Lacroix-Laval à Marcy-L'étoile ;
  • le Parc de Curis à Curis-au-Mont-d'Or ;
  • la Plaine aux œdicnèmes à Saint-Priest.

Ces parcs offrent un cadre de vie de qualité pour les habitants, avec des espaces arborés dédiés à la détente, aux loisirs nature et au sport. Pour chacun d'eux, la Métropole de Lyon met en œuvre des actions respectueuses de la biodiversité comme par exemple la gestion différenciée des espaces naturels, la libre évolution des boisements et ilots de sénescence.

Les 19 espaces naturels sensibles (ENS) de la Métropole de Lyon ont pour objectifs de préserver la qualité des milieux naturels. Plusieurs moyens sont mis en place afin de valoriser et sensibiliser la population aux espèces végétales et animales du territoire comme un programme d’animation pédagogique, une gestion de la fréquentation et un chantier participatif de restauration de milieux. 

Le parc de Parilly et le domaine de Lacroix-Laval sont des espaces naturels sensibles. Avec le parc Porte des Alpes, ils détiennent tous les trois le label EcoJardin, qui récompense la mise en œuvre d'une démarche de gestion respectueuse de l'environnement.

Protéger la biodiversité

Plusieurs actions répondent à cet objectif :

  • L’animation de plans de conservation d'espèces (faune ou flore) : l'Œdicnème criard, la Centaurée de Lyon, les hirondelles et martinets pour prendre en compte ces espèces inféodées au bâti et les insectes pollinisateurs en développant des espaces qui leur sont favorables et en favorisant la mise en place de pratiques vertueuses ;
  • La création d’un socle de connaissances sur le patrimoine naturel regroupé au sein du centre de ressources sur la biodiversité ;
  • La protection des zones humides et des cours d’eau, milieux essentiels pour la biodiversité, le cycle de l'eau et l'équilibre environnemental ;
  • L'animation d'un observatoire participatif de la flore remarquable, pour surveiller et suivre les espèces du territoire.

La politique agricole métropolitaine

Le territoire métropolitain compte 230 exploitations agricoles et 10 600 hectares agricoles. 30 % de ces exploitations sont en agriculture biologique et 56 % commercialisent leurs produits en circuit court, dont 34 % en vente directe. Le profil agricole du territoire est très varié, et ses nombreuses productions représentent un fort potentiel d’autonomie alimentaire.

L’activité agricole reste toutefois soumise à une forte pression foncière et une artificialisation croissante des sols, contre lesquelles il est nécessaire d’agir. La décennie 2010 - 2020 a vu la disparition d’un tiers des exploitations agricoles, dont la population vieillit sans se renouveler suffisamment et fait déjà face aux impacts du changement climatique.

Sur la base de ces constats, la Métropole a adopté sa politique agricole le 21 juin 2021 (par délibération du Conseil n°2021-0600), qui s’inscrit dans le cadre du Projet Alimentaire du Territoire Lyonnais (le PATLy) dont elle constitue l’axe premier. À travers sa politique agricole, la collectivité se donne pour objectifs de faire du capital naturel agricole un bien commun métropolitain et de progresser vers une agriculture durable de proximité.

À retenir

  • La Métropole souhaite préserver et gérer durablement les terres agricoles ;
  • Soutenir et augmenter la population agricole et faciliter l’installation et la transmission ;
  • Accompagner le développement de l’agroécologie et de l’agriculture biologique ;
  • Développer une agriculture nourricière tournée vers les circuits courts et de proximité ;
  • Développer l’agriculture urbaine et développer les jardins partagés et collectifs ;

Il s’agit de lutter contre l’artificialisation des terres grâce à la planification via les documents d’urbanisme (SCOT de l’Agglomération Lyonnaise, Plan Local d'urbanisme et de l'habitat (PLU-H) de la Métropole de Lyon). D’autres outils peuvent être utilisés comme la définition de périmètres de protection des espaces naturels et agricoles périurbains (PENAP). L’enjeu est de sécuriser les terres agricoles et d’en faciliter l'accès aux exploitants. Depuis 2019, ce sont plus de 140 hectares qui ont été reclassés en terres agricoles dans le cadre des modifications successives du PLU-H. 

Entre 2015 et 2025, la Métropole est passée de 9 117 ha de terrains agricoles ou naturels protégés par le périmètre PENAP, à 11 940 ha. En 2025, les classements de 757 ha sur la plaine du Biézin et 1 360 ha supplémentaires sur le secteur de Miribel-Jonage sont à l’étude.

La Métropole a également impulsé une action de reconquête des friches agricoles en lien avec ses partenaires. Enfin, la Métropole est propriétaire d’environ 300 hectares de terres agricoles sur lesquelles elle a développé une gestion active de ses contrats et baux afin d’intégrer des clauses environnementales pour développer des pratiques vertueuses.

Les référents Métropole, acteurs et partenaires externes

  • DEEE : Service Agriculture-Alimentation et Service Nature et Biodiversité

  • DPM : Service patrimoine immobilier

  • DFI : Service politique et action foncière

  • Chambre d’agriculture 69, Communes du territoire, SAFER, SEPAL, Syndicat Mixte des Plaines des Monts d’Or, Terre de Liens

Aujourd'hui, la moitié de la population agricole a plus de 50 ans. Il est donc vital de favoriser l'installation de nouveaux agriculteurs, en accompagnant la transmission des exploitations et en répondant aux besoins des porteurs de projets qui souhaiteraient s’installer sur le territoire. En parallèle, il est important de soutenir les agriculteurs en place et les accompagner dans l’évolution de leurs pratiques et le développement de leurs activités. 

Pour cela, la Métropole s’appuie sur le programme d’actions PENAP, voté au Conseil de mars 2024 pour la période 2024-2029. Il vise à proposer une animation de territoire et un soutien financier aux projets portés par des exploitations agricoles, des collectivités ou d’autres acteurs locaux situés dans ces périmètres, autour de cinq grands axes :

  1. Garantir la destination agricole ou naturelle des terres en PENAP et faciliter l’accès au foncier pour les agriculteurs ;

  2. Préserver et renforcer les fonctionnalités écologiques des espaces naturels et agricoles et leur capacité d’adaptation au changement climatique ;

  3. Soutenir le développement individuel et collectif des exploitations agricoles pour assurer leur viabilité et maintien ;

  4. Favoriser l’accès aux débouchés locaux et la pérennisation des circuits de proximité ;

  5. Valoriser l’agriculture et assurer des conditions sereines et pérennes d’exercice en milieu périurbain.

Depuis 2019, la Métropole a soutenu 170 projets, pour un total de 2,5 M € de subventions. La moitié des projets étaient portés par des exploitations agricoles, le reste par des collectifs d’agriculteurs, centres de formation agricoles, associations ou encore collectivités et lycées agricoles.

La Métropole travaille activement à favoriser l’installation des agriculteurs à travers de nombreux partenariats, tels qu’avec la Chambre d’Agriculture 69, Agribio Rhône & Loire, l’ADDEAR du Rhône, la SAFER, Fermes partagées ou encore Terre de Liens. Un accompagnement est proposé aux candidats à l’installation, de la phase d’émergence de leur projet à sa maturation et sa concrétisation, via l’organisation de stages, de formation, d’accueils collectifs, de parcours-paysan, de rencontres avec des cédants, et l’accompagnement dans l’étude de faisabilité de leur projet.

Dans le cadre de cette politique, la Métropole a porté la mise en place d’un espace-test agricole permanent dédié au maraîchage biologique dans les Terres du Velin en partenariat avec la commune de Vaulx en Velin. Ce sont  ainsi six hectares qui sont mis à disposition depuis fin 2024 de trois personnes souhaitant à terme développer cette activité et qui vont pouvoir se « tester » dans tous les compartiments du métier, de la production à la commercialisation, pendant un à trois ans. 

Un groupe de travail « installation transmission » réunissant tous les partenaires précités mais aussi le syndicat mixte Plaines Monts d’or a aussi été mis en place. Cette instance est un lieu d’échanges entre les différents porteurs de projets et les cédants afin de mieux les accompagner, sur les opportunités foncières repérées ainsi qu’un lieu de travail sur des problématiques diverses comme le logement des agriculteurs. 

Enfin, la Métropole soutient le développement de nouvelles formes d’entreprises agricoles, innovantes, favorisant la mutualisation et la coopération. Ainsi, la Métropole a accompagné la première SCIC agricole (ferme de Lyon), en prenant des participations.

Les référents Métropole, acteurs et partenaires externes

  • DEEE : Service Agriculture-Alimentation ;

  • ADDEAR, Agribio, agriculteurs, Chambre d’agriculture 69, communes de Vaulx-en-Velin, Les fermes partagées, RENETA, SAFER, Syndicat Mixte des Plaines des Monts d’Or, Terre de Liens, CFPH, couveuse Starter.

L’agriculture fait partie des activités qui ont un impact important sur les sols, l’eau et la biodiversité, ressources par ailleurs indispensables à la production. Les systèmes et pratiques agricoles qui s’appuient sur l’agroécologie contribuent à réduire les pressions sur l’environnement. Il est donc important de les favoriser dans les exploitations et ainsi d’améliorer leur résilience face au changement climatique. 

Parmi ces pratiques agroécologiques, l’agriculture biologique, mode de production respectueux de l’environnement et de la santé, est fortement encouragée par la Métropole. En 2023, ce sont 71 exploitations agricoles qui sont en agriculture biologique, représentant 2 041 hectares, soit une augmentation de 45 % de la surface en AB depuis 2019. Le Plan métropolitain pour le soutien et la promotion de la filière biologique locale pour la période 2024-2026 voté en septembre 2023 s'articule permet d’accompagner  les exploitations dans leur développement et leur pratiques. Il comprend également des actions ayant pour objectif de structurer des filières bio de proximité et de favoriser la consommation de produits bio.

La Métropole de Lyon également mis en place un dispositif d’aides nommé AgrEauEco pour la période 2023-2026. Il se déploie autour de six axes avec, l'accompagnement des élevages dans l’adaptation au changement climatique, le développement des couverts végétaux d’intercultures en grandes cultures, prévention du ruissellement agricole et de l’érosion dans les secteurs à enjeux, développement et gestion durable des haies en milieu agricole, développement des espaces favorables à la biodiversité en milieu agricole et maintien de milieux ouverts.

La Métropole de Lyon a pour ambition de soutenir la création d’un réseau de fermes semencières afin de contribuer à l’autonomie en semences des agriculteurs du territoire. L’objectif est de sélectionner des variétés, adaptées aux besoins des agriculteurs et aux conditions pédologiques et climatiques locales, dans un contexte de dérèglement climatique. Pour ce faire, la Métropole travaille en partenariat avec le Centre de Ressources de Botanique Appliquée (CRBA) qui accueille la première ferme semencière pilote et s’appuie aussi sur son conservatoire spécialisé sur les variétés anciennes lyonnaise et situé au parc de Lacroix Laval.

Les référents Métropole, acteurs et partenaires externes

  • DEEE : Service Agriculture-Alimentation ;

  • DCE : Service Pilotage Assainissement, pluvial, GEMAPI ;

  • DED : Service Études et Développement (unité Biodéchets) ;

  • Régie de l’eau ;

  • ADDEAR, AFREL, Agence de l’eau, Agribio Rhône & Loire, Arthropologia, BTM, Bureau Technique des maraîchers, CEN, Chambre d’agriculture 69, CNR, CITFL, Communes, CRBA, DDT 69, État, GEDA de l'Ozon, ISARA, LPO, les Alchimistes, Mission Haies Auvergne Rhône Alpes, Racine, Région Auvergne-Rhône-Alpes, Réseau Compost Plus, SAGE de l’Est Lyonnais, SCE Environnement, semenciers professionnels, SYMALIM, Syndicat Mixte des Plaines des Monts d’Or.

Selon le recensement général agricole (RGA) de 2020, plus d’une exploitation sur trois pratique la vente directe sur la Métropole de Lyon et environ une exploitation sur quatre développe une activité de transformation, en particulier pour les fruits et légumes, la viande et les produits laitiers. Selon l’enquête CCI sur la consommation des ménages, plus de trois consommateurs sur quatre disent privilégier les produits locaux.

Afin de favoriser la rencontre entre l’offre et la demande, la Métropole promeut et soutient le développement des activités de transformation à la ferme et de vente directe des produits agricoles. Cette approche permet d’augmenter la valeur ajoutée dans les exploitations, de participer aux filières de proximité et de renforcer les liens entre les agriculteurs et les consommateurs. Agribio Rhône & Loire, le Réseau AMAP, et la Chambre d’agriculture 69, proposent ainsi un accompagnement technique des producteurs dans leur projet de diversification et leur stratégie de commercialisation. Un soutien financier est également proposé à travers les dispositifs Plan Stratégique National et PENAP.

Les référents Métropole, acteurs et partenaires externes

  • DEEE : Service Agriculture-Alimentation

  • Agriculteurs, Agribio Rhône & Loire, Chambre d’agriculture 69, Réseau AMAP

Avec près de 450 jardins collectifs couvrant une superficie de plus de 155 hectares, la Métropole de Lyon dispose d’un capital vert important à valoriser. Elle mène une politique de soutien importante aux jardins collectifs et partagés nourriciers en visant trois grands objectifs :

  • accompagner la création de jardins collectifs nourriciers qui facilitent le développement de l’autoproduction et l’autoconsommation de fruits et légumes, de saison, à moindre coût ;

  • maintenir et accompagner les jardins collectifs existants en mettant en place des pratiques agroécologiques vertueuses, en faveur de la protection de la biodiversité et de la préservation de la ressource en eau ;

  • partager des bonnes pratiques et valoriser la participation citoyenne et les actions des habitants en faveur du lien social, de l’éducation à l’environnement et de la transition agroécologique et alimentaire.

En complément de l’accompagnement au déploiement de jardins collectifs nourriciers, la Métropole renforce son intervention dans les quartiers en renouvellement urbain dans le cadre de la démarche « Quartiers Fertiles » impulsée par l’Agence Nationale pour la Rénovation Urbaine (ANRU) en 2020, sur huit communes. Ce sont ainsi 26 projets très divers (jardins, fermes urbaines, lieu d’animation et de ressources, tiers lieu alimentaire…) qui sont accompagnés par la Métropole de Lyon dans huit communes. Enfin, en dehors des territoires ANRU, la Métropole accompagne les communes qui développent des projets de fermes urbaines

Les référents Métropole, acteurs et partenaires externes

  • DEEE : Service Agriculture-Alimentation

  • ANRU, Communes, bailleurs sociaux, Associations, CCAS, EHPAD, Passe-Jardin

Aménagement urbain

La Métropole de Lyon déploie une politique d'aménagement urbain ambitieuse. Elle vise à améliorer la qualité de vie des habitants. Mené sur plusieurs années, l'aménagement urbain compte divers aspects du développement urbain : habitation, déplacement, environnement, équipement public et développement économique.

À retenir

  • L'aménagement du territoire est coconstruit avec les partenaires locaux comme les communes ou les promoteurs ;
  • Les changements sont prévus pour être durable et en accord avec les usages quotidiens.

Le programme d'investissement de la Métropole se concentre à la fois sur l'urbanisation contrôlée et sur la préservation des espaces naturels. Ce programme de “projets natures” vise à valoriser les espaces verts tout en soutenant le développement des villes métropolitaines.

Des outils adaptés

Différents outils pour l'aménagement sont utilisés, comme mettre en place des Zone d'aménagement concertée (ZAC), un Projet urbain partenarial (PUP) ou un Permis d'aménager. Selon les besoins et les natures des projets, ceux-ci peuvent prendre des formes juridiques différentes.

Les communes, ainsi que les partenaires privés et publics, réfléchissent avec la Métropole pour mettre en place les projets d'aménagement du territoire. Par exemple, l'Agence d'urbanisme de Lyon ou des bureaux d'études spécialisés permettent de construire des projets en accord avec les spécificités des lieux et les besoins des habitants et usagers.

Ces études débouchent sur des schémas de référence ou plans de secteurs, sur des propositions d'évolution réglementaire ou sur un engagement opérationnel de la Métropole de Lyon en tant que maître d'ouvrage.

Les opérations d'aménagement traduisent les politiques métropolitaines de développement au sein d'un projet global issu de ces études préalables. La maîtrise d'ouvrage publique fixe les modalités de mise en œuvre avec les aménageurs publics ou les opérateurs privés.

La Charte des espaces publics

La Charte des espaces publics de la Métropole de Lyon est décidée par les services, les élus de la Métropole, les communes et les aménageurs. Elle explique les grands principes de l'aménagement des espaces publics métropolitains (adaptation au dérèglement climatique, rééquilibrage des usages, sécurité pour les usagers…).

Énergie

La Métropole de Lyon joue un rôle clé dans la transition énergétique en intégrant les dimensions économiques, sociales, techniques et financières liées à l'énergie. L'objectif est d'avoir une énergie sobre, responsable et renouvelable. 

À retenir

  • Pour une meilleure maîtrise de l'énergie, la Métropole de Lyon met en place un schéma directeur des énergies pour réduire les consommations d'énergies ;
  • Des réseaux de chaleur ou de froid ;
  • Un service public de l'eau ;
  • Des outils et aides pour les professionnels et les particuliers.
  • -20 % de consommation d'énergie d'ici 2030 comparé à 2013
  • -43 % des émissions de gaz à effet de serre d'ici 2030 comparé à 2000
  • 12 centrales photovoltaïques installées sur le territoire

La Métropole de Lyon gère la façon dont est produite, distribuée et consommée l'énergie sur son territoire grâce au Schéma directeur des énergies. L'objectif est de réduire les émissions de gaz à effet de serre, notamment en consommant moins d'énergie et en priorisant les énergies renouvelables et de récupération. Ces changements se font avec les partenaires (communes, citoyens, bailleurs, entreprises…).

Les actions de la Métropole s'inscrive dans la loi sur la Transition énergétique pour la croissance verte du 17 août 2015. Cette loi renforce la gestion de la rénovation énergétique des logements, des transports, du recyclage des déchets et de la production d'énergies renouvelables par la Métropole.

Les réseaux de chaleur ou de froid urbains sont des réseaux publics de chauffage ou de climatisation collectifs. Ces réseaux utilisent majoritairement des énergies renouvelables pour produire du froid et de la chaleur ; en cela ce sont des outils puissants de diffusion des énergies renouvelables et de récupération.

Les réseaux de chaleur urbain transportent l’eau chaude dans chaque immeuble avec du chauffage collectif et de l'eau chaude sanitaire collective.

Les réseaux de froid transportent l’eau froide dans chaque immeuble composé de climatisation et d’eau sanitaire collective. L’installation collective (propre à tout l’immeuble) possède un meilleur rendement en électricité que les installations individuelles (propre à un appartement).

Au delà des habitations, d'autres bâtiments sont connectés au réseau, comme le centre commercial de la Part-Dieu, la bibliothèque municipale de la Part-Dieu ou l'hôtel de la Métropole.

  • 109 000 logements connectés au réseau urbain
  • 66% des réseaux utilisent des énergies renouvelables
  • 200 000 logements sur le réseau en 2030

La Métropole de Lyon contrôle la façon dont est distribuée l'électricité et le gaz. Elle délègue la fourniture d’électricité aux tarifs réglementés à EDF. Les contrats de concession définissent les exigences de service et d'entretien, parfois adaptés localement. La gestion directe par la Métropole concerne la Ville de Lyon, tandis que le Syndicat de gestion des énergies de la région lyonnaise (SIGERLy) prend en charge les autres communes. La coordination des réseaux vise une planification énergétique cohérente avec le développement urbain via le Schéma directeur des énergies.

La Métropole de Lyon encourage les habitants à réduire leur consommation d’énergie (eau, électricité, gaz) et consommer plus simplement en sensibilisant sur les éco-gestes à adopter.

D'ici 2030, il est envisagé d'aider 80 000 foyers et 150 000 salariés, avec le soutien de l'Agence locale de l'énergie et du climat (ALEC) et d'Unis-Cités.

Suivi des données énergétiques

La Métropole aide les citoyens, entreprises et collectivités à réduire leur impact environnemental tout en garantissant la confidentialité des données. Elle s'appuie sur les compteurs communicants comme Voltalis. L'objectif est de déployer à grande échelle des outils offrant aux usagers un meilleur contrôle de leurs consommations, et de leurs données. 

La Métropole soutient le développement des énergies renouvelables et de récupération à travers différentes actions :

  • Des aides et un accompagnement en encourageant à installer des chaufferies bois, panneaux solaires thermiques, réseaux de chaleur ;
  • Une valorisation des déchets où la chaleur des usines d'incinération est réutilisée et le compost aide les agriculteurs locaux ;
  • Pour la filière bois et biomasse, une valorisation de la chaleur issue des activités industrielles ;
  • Pour la chaleur industrielle, des études permettent de la valoriser ;
  • La réutilisation du biométhane où il est mis en valeur comme ressource, par exemple pour les déplacements qui génèrent peu de CO;
  • Les énergies solaires qui sont développées à travers le photovoltaïques, des panneaux sont installés sur les toitures, parkings et terrains.

Des études complémentaires permettent de trouver des solutions pour utiliser, à terme, la chaleur de la terre (géothermie) et du vent (énergie éolienne).

Service départemental et métropolitain d'incendie et de secours (SDMIS)

Plus connu sous le nom de Sapeurs-pompiers, le Service départemental et métropolitain d'incendie et de secours (SDMIS) est composé de 6 000 personnes, aux métiers différents, des sapeurs-pompiers professionnels et volontaires, personnels administratifs, personnels de santé (médecins, infirmiers, vétérinaires...).

La Métropole finance 80 % du SDMIS. Les 20 % restants sont financés par le département du Rhône et les communes. Le SDMIS est un établissement public administratif autonome financièrement et juridiquement.

À retenir

  • Le SDMIS assure la sécurité et la protection des personnes et des biens sur le territoire.
  • Le territoire est composé de 100 casernes.
  • Il y a environ 119 000 interventions par an sur la métropole et le département.
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