Les bons gestes au jardin

• Les déchets verts représentent encore 20 % des apports en déchèterie.
• Composter directement dans son jardin permet de réutiliser certains déchets alimentaires tout en nourrissant ses plantes.
• Les déchets verts issus de son jardin peuvent être réutilisés directement pour protéger la biodiversité et ses plantations.

Composter directement depuis chez soi, c’est possible et c’est bon pour la planète. C’est une façon de réduire le volume de ses poubelles et donner une seconde vie à ses déchets alimentaires.

Réutiliser les déchets verts est une meilleure opportunité pour la planète, et pourtant, ils représentent encore 20 % des apports en déchèterie. De plus, ils ont plusieurs atouts comme ceux de réduire les besoins en engrais et en arrosage pour vos plantations. En fonction de la nature des déchets verts, vous pouvez les réutiliser de différentes façons :

• En constituant un paillage fin au pied des haies et des arbres ou même dans le potager. Les déchets verts concernés sont les restes de tontes et de fauchages, les feuilles mortes d’automne ainsi que les tailles des haies, arbustes et arbres broyés. Ils créent une couverture protectrice qui limitera l’assèchement des sols et conservera l’humidité. Il est aussi conseillé de limiter le nombre de tontes ou de laisser ces herbes coupées directement sur place.
• En faisant des tuteurs grâce aux branches des haies, arbustes et arbres.

En permettant aux plantes à fleurs de se reproduire, les pollinisateurs (papillons, abeilles, mouches, coccinelles, etc.) sont indispensables à la survie des plantes sauvages et à l'agriculture qui produit nos aliments. Voici quelques bonnes pratiques pour les aider lorsque vous aménagez votre jardin :

• utilisez des plantes locales ;
• évitez les espèces exotiques et/ou horticoles qui fournissent peu de ressources alimentaires aux insectes ;
• variez au maximum les types de végétation, avec des hauteurs différentes : arbres, arbustes, buissons, haies, massifs, herbes hautes, etc. Cela permet d'offrir une diversité de refuges, de lieux de ponte et d'alimentation, adaptés à chaque espèces ;
• priorisez la non intervention autant que possible ;
• laissez de la place et du temps à la végétation pour se développer.

En période de floraison, une prairie peut atteindre une hauteur de 50 cm à 1 mètre. Limiter le fauchage ou la tonte en laissant des prairies sans intervention humaine comporte plusieurs atouts. En zone urbaine, elle contribue à renforcer la biodiversité. Une prairie champêtre abrite une plus grande diversité de plantes et d’animaux et constitue un refuge bien plus favorable à la faune que ne le ferait un gazon d’ornement régulièrement tondu. C’est aussi moins de temps passé derrière la tondeuse et plus de temps pour observer la diversité de la nature.