Le bruit est inhérent à l’activité humaine. Il est un indicateur du cadre de vie mais peu devenir un problème de santé publique. Depuis la loi d’orientation des mobilités (2019), le Code de l’environnement parle ainsi de « pollution sonore ».
C'est un phénomène complexe : s’il peut être mesuré physiquement, il dépend aussi de la perception physiologique et psychologique de chacun. Bien que le bruit soit ressenti différemment en fonction du lieu, d’une durée, de la sensibilité de chacun... des indicateurs de mesure existent.
L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) estime qu’une exposition prolongée au bruit, ou une exposition courte à un bruit excessif, a des effets divers sur la santé : perte d’audition, stress, troubles du sommeil, de la concentration et de l’apprentissage, voire des troubles cardiovasculaires sur le long terme.