Ce nouvel établissement ouvre ses portes, le long de l’avenue de la République à Vénissieux. Sa capacité totale est de 730 élèves, mais ce sont seulement les classes de 6e et 5e qui font leur rentrée scolaire le 1er septembre. L’occupation du site se fera de manière progressive, avant d’atteindre des effectifs au complet lors de la rentrée scolaire 2027-2028. Débutés en février 2024, les travaux se sont achevés cet été.
Le 83e collège public de la métropole
L’établissement se dessine tel un “L” sur trois niveaux, avec un bâtiment qui abrite neuf logements de fonction. Plusieurs aspects caractérisent le collège Katia‑Krafft. Tout d’abord, il est estampillé d’une certification Certivéa, bâtiment durable, niveau excellent : ossature bois et paille, triple vitrage et 1 000 mètres carrés de panneaux photovoltaïques sur les toits.
Le 83e collège public de la métropole possède également un parc de 5 000 mètres carrés, dont un amphithéâtre de verdure pour des cours en extérieur, une ligne de sprint de 80 mètres et plusieurs espaces végétalisés. L’accès au parc est d’ailleurs ouvert avec l’autorisation et sous la responsabilité des enseignants.
Pourquoi ce nom de Katia Krafft ?
Ce sont les élus du conseil municipal des jeunes de Vénissieux qui ont voté pour le nom de cette volcanologue, rendue célèbre avec son mari Maurice, pour leurs travaux sur l’étude des volcans. Ils sont morts tous les deux lors d’une éruption du mont Unzen, au Japon, en 1991.
Une cantine en “régie exemplaire”
À cela, s’ajoutent un plateau sportif avec deux terrains de basket, un terrain de foot, ainsi qu’un préau de 500 mètres carrés. En plus des 32 salles de cours, une salle polyvalente et une autre de sport sont à la disposition des collégiens.
Quant à la demi-pension, elle intègre la régie exemplaire, à savoir une production sur place des repas, avec comme objectif des plats 100 % bios et 50 % de produits locaux. Après les collèges Gilbert-Chabroux à Villeurbanne, Simone-Veil à Saint-Priest et Gisèle-Halimi à Lyon 7, l’établissement scolaire de Vénissieux adopte à son tour ce dispositif.
L’ouverture de cet établissement scolaire permet de désengorger les collèges voisins de Vénissieux, Jules-Michelet et Paul-Éluard, mais aussi celui de Saint‑Fons. Le collège Alain avait atteint une telle saturation qu’une extension avait été construite.
