Travaux sur les ponts, toute une histoire

La Métropole de Lyon a la responsabilité de près de 750 ponts : ils font partie de ce qu’on appelle les “ouvrages d’art”. Leur entretien est une question de sécurité absolue ! Et la liste des contraintes à prendre en compte est longue. Très longue.

La preuve en images avec 4 ponts en chantier

Lexique des ponts

  • L’étanchéité. Zéro concession, sans quoi l’humidité grignote béton et acier et c’est la structure même du pont qui est menacée.
  • La portance. Chaque pont est conçu pour supporter une charge précise : si la limite n’est pas respectée, ça donne le pont de Couzon, mis en péril par le passage d’une bétonneuse trop lourde de 30 tonnes en 2021.
  • L’usure. La plupart des ponts de la métropole ont été reconstruits après la Seconde Guerre mondiale, il y a 70 ans. La majorité d’entre eux a besoin d’un gros lifting !
  • Ce qui passe dedans. Beaucoup de ces ouvrages contiennent des conduites d’eau ou des câbles électriques. Dès que l’on fait des travaux, il faut s’assurer de les préserver.
  • L’esthétique. De nombreux ponts se situent dans des secteurs protégés : toute intervention nécessite l’avis de l’Architecte des Bâtiments de France (ABF), jusqu’au choix des nuances de couleur.

Le saviez-vous ?

  • Le pont Bonaparte est l’un des deux seuls ponts qui permet à des convois exceptionnels, jusqu’à 100 tonnes, de franchir la Saône.
  • Le pont Morand a été entièrement reconstruit entre 1976 et 1978 pour accueillir le métro A ! Lequel passe dans la structure du pont ! Les travaux n’ont touché « que » la surface, mais il a fallu s’assurer que le pont ne pèserait pas plus lourd à la fin.
  • Le pont Paul Bocuse a été mis dans un cocon étanche pour éviter toute contamination de l’eau lorsqu'il a été repeint en 2019-2020.
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