Le Projet métropolitain des solidarités

Sur le territoire de la Métropole, 22 000 personnes souffrent de mal logement. Elle va agir plus efficacement grâce aux multiples compétences qu’elle possède : habitat, urbanisme, action sociale et protection de l’enfance.

Elle va :
 

• créer une maison de l’hospitalité pour accueillir et accompagner les personnes en grande précarité, améliorer les conditions de vie dans les squats et les bidonvilles et faciliter les parcours d’insertion par l’activité ;
• créer huit nouveaux sites de tiny house pour créer plus de logements disponibles pour les personnes en grande précarité.

La Métropole de Lyon met en œuvre la protection maternelle et infantile, la protection de l’enfance et agit auprès des personnes âgées et des personnes en situation de handicap.

Le projet métropolitain des solidarités 2023 – 2027 va renforcer la prévention dès le plus jeune âge en proposant des visites à domicile pendant la grossesse par exemple. La Métropole va aussi chercher à mettre en place des actions pour renforcer la place des pères tout au long de la grossesse et de la petite enfance.

Les inégalités sociales et territoriales divisent fortement le territoire métropolitain. Le taux de pauvreté est 3,3 fois plus élevé dans les quartiers en politique de la ville. Rendre la métropole plus inclusive c’est :
 

• lutter contre l’isolement des personnes âgées ;
• agir contre les discriminations ;
• travailler dans les quartiers en difficulté pour renforcer l’accès pour toutes et tous aux espaces publics, aux activités sportives, culturelles, de loisirs.

Les jeunes générations sont aujourd’hui particulièrement exposée au risque de pauvreté. Pour éviter cela, la Métropole met tout en œuvre pour que le passage à l’âge adulte se fasse dans les meilleures conditions.

Ici, la Métropole va lutter contre le décrochage scolaire, elle va aider les jeunes en précarité à devenir autonome, notamment via le logement. L’émancipation passe aussi par une plus grande ouverture aux questions d’égalité entre les femmes et les hommes, aux questions de genre. Pour accomplir ces missions, le rôle des centres de santé sexuelle (ce que l’on appelait centre de planification et d’éducation familiale) va être renforcé.

En tout, deux ans de travail ont été nécessaires pour construire ce document de travail avec tous les acteurs concernés : services de la Métropole, travailleurs sociaux et médico-sociaux, assistantes maternelles, associations, bailleurs sociaux, etc.