Le Plan nature

Pour engager la transition écologique, la Métropole de Lyon a voté, en 2021, un budget de 44 millions d’euros pour son Plan nature.

Les objectifs du Plan nature

La Métropole de Lyon s'est fixée trois objectifs principaux :

  • limiter l’effondrement de la biodiversité, et ses conséquences sur les écosystèmes ;
  • atténuer les effets négatifs liés au réchauffement climatique, et notamment les îlots de chaleur urbains ;
  • répondre à une demande de plus en plus forte des habitantes et habitants d’avoir de la nature à proximité de chez eux.

Une métropole définitivement verte

La Métropole de Lyon assure la gestion de cinq parcs :

  • le Parc de Parilly à cheval sur les communes de Bron et Vénissieux ;
  • le Parc de la Porte des Alpes à Saint-Priest ;
  • le Domaine de Lacroix-Laval à Marcy-L’étoile ;
  • le Parc de Curis au Mont d’Or à Curis-au-Mont-d'Or ;
  • La plaine aux œdicnèmes à Saint-Priest.

Avec près de 110 000 arbres et 20 000 hectares d'espaces naturels, la Métropole de Lyon s'affirme définitivement comme une agglomération verte.

Le territoire métropolitain ne compte pas moins de 14 grands parcs et 24 sentiers de randonnée.

Quelles sont les actions concrètes ?

La Métropole de Lyon initie la création de boisements urbains sur son territoire. Le boisement est une plantation sur une surface depuis très longtemps restée dépourvue d’arbres, voire n’ayant jamais été plantée. Ces espaces boisés complètent la trame verte déjà en place et apporteront une diversité plus riche.

Pour ce type de site, les équipes de la Métropole suivent un protocole de plantation destiné à donner les meilleures chances de développement aux végétaux. Le premier objectif à atteindre est d’obtenir un sol fertile par un processus de redynamisation. Il s’agit d’enrichir la terre par des mélanges organiques composés notamment de compost issu de déchets alimentaires collectés sur le territoire. Le second objectif, le choix des espèces. Il va s’orienter vers des essences locales et résilientes (peupliers, érables, cèdres, merisiers, chênes verts…) capables de résister au changement climatique.

Ces boisements (Feyzin, Genay, St Fons, Chassieu, Meyzieu…) sont un pari sur l’avenir et s’envisagent à court, moyen et long terme. Dans un premier temps, elles permettent de réintroduire la biodiversité en ville. C’est ensuite lors de sa croissance que l’arbre absorbe le plus de CO2 et joue son rôle de poumon vert grâce à leur feuillage dense. 

Afin de protéger ces sites certains ne sont pas accessibles au public. 

L’urbanisation et l’agriculture intensive ont chassé les pollinisateurs sauvages de nos villes. Ils ont presque disparu des quartiers très denses où ils ne trouvent plus de nourriture. Pourtant, 80 % des plantes sauvages et 84 % des plantes cultivées dans la Métropole de Lyon dépendent de la pollinisation par les insectes.

Pour permettre le retour des populations d’insectes pollinisateurs, la Métropole met en place un véritable maillage végétal :

  • en semant des prairies fleuries provisoires et pérennes ;
  • en favorisant les friches urbaines sur son foncier ;
  • en plantant des arbustes d’espèces mellifères, qui produisent de bonnes quantités de nectar et de pollen récoltés par les insectes pollinisateurs (abeilles, syrphes, papillons…).

Dans le cadre d’actions du Plan Pollinisateurs, la Métropole vise plusieurs objectifs jugés prioritaires, comme la préservation et l’amélioration des habitats existants favorables aux pollinisateurs, la création de nouveaux habitats et la connexion entre eux. Pour atteindre ces objectifs, l’accompagnement, la formation des acteurs de l’aménagement et des gestionnaires des espaces végétalisés, ainsi que la sensibilisation du grand public, sont des leviers incontournables.

Le territoire de la métropole est l’un de ceux qui se réchauffent le plus intensément et le plus rapidement en France métropolitaine, avec des épisodes caniculaires qui seront plus fréquents et plus longs. Pour limiter les conséquences directes liées à ce changement climatique, la Métropole agit sur plusieurs leviers pour rafraîchir la ville et impacter le moins possible la vie de ses habitants.

70 % de la végétation de la Métropole, hors champs cultivés et forêts, relèvent du domaine privé. Le parc résidentiel collectif constitue donc un potentiel majeur de végétalisation contribuant plus largement, à un milieu accueillant pour la biodiversité. Aussi, la Métropole de Lyon porte une politique d'aide à la végétalisation dans les espaces privés collectifs afin de favoriser des plantations et une gestion alternative sur les massifs existants respectueuse du vivant. 228 copropriétés du parc privé ou social ont profité de cette aide depuis le début du dispositif en 2021.

Déposer un dossier de soutien à la végétalisation des espaces résidentiels collectifs
Vous pouvez effectuer la démarche sur Toodego, la plateforme de démarches en ligne de la Métropole.
 Déposer son dossier


Depuis plusieurs années, la Métropole soutient la création, l'extension ou l'amélioration des jardins collectifs et participatifs nourriciers implantés sur son territoire.

Dons d'arbre et désimperméabilisation

En parallèle, une opération de don d’arbres a été mise en place pour encourager les particuliers à participer à cette dynamique. À l’automne 2024, plus de 2 000 arbres ont été distribués au Domaine de Lacroix Laval et au Parc de Parilly. Au total, une trentaine de variétés d’arbres fruitiers et forestiers provenant d’un pépiniériste local ont été ainsi donnés aux particuliers.

De même, une attention particulière est portée à la végétalisation des collèges et de tous les projets urbains. Entre les centres villes et la périphérie, il peut y avoir des écarts de température de trois degrés, d'où la présence de végétation qui permet de faire baisser le thermomètre (CEREMA).

La désimperméabilisation et la végétalisation des espaces artificialisés sont des solutions apportées à court terme pour atténuer les îlots de chaleur urbains. Depuis 2019, ce sont 230 ha qui ont été désimperméabilisés sur le territoire. 

La biodiversité est aujourd’hui menacée par la fragmentation croissante des espaces naturels et agricoles, aggravée par une urbanisation intensive et la pollution lumineuse nocturne. Pour répondre à ces défis, la Métropole de Lyon s’engage activement dans la préservation et la restauration des continuités écologiques (les trames verte, bleue et noire) essentielles à la libre circulation des espèces animales et végétales, condition indispensable à leur survie.

La trame verte regroupe forêts, haies, prairies, parcs et autres milieux végétalisés. La trame bleue concerne les cours d’eau, les zones humides et les milieux aquatiques. La trame noire, quant à elle, vise à limiter la pollution lumineuse pour préserver les cycles biologiques nocturnes. Ces réseaux écologiques permettent aux espèces de se nourrir, se reproduire et se reposer en toute sécurité.

La Métropole agit à plusieurs niveaux, sur :

  • la stratégie foncière : elle veille à maintenir des espaces suffisants et fonctionnels pour la biodiversité, en renonçant à urbaniser certains terrains pourtant constructibles, afin de garantir un aménagement durable et équilibré du territoire ;
  • la restauration des corridors écologiques : c’est une priorité pour la collectivité qui renonce à urbaniser certains terrains constructibles et renforce la protection des espaces naturels et agricoles. Sur certains sites à fort enjeu écologique, elle supprimera les obstacles et pourra créer des passages de faune comme les tunnels à batraciens sous les routes. La nature, présente de façon plus diffuse dans les projets urbains, est un maillon essentiel de cette continuité écologique. 
    La trame verte et bleue de la Métropole a été identifiée lors de l’élaboration du PLU-H (Plan local d’urbanisme et de l’habitat). Ce travail a permis d’identifier douze corridors dont la restauration est jugée prioritaire ;
  • la mise à disposition des données : les données naturalistes sont consolidées et partagées avec les services métropolitains, les partenaires et le public via l’open data. Une boîte à outils, incluant une cartographie des trames verte, bleue et noire, est proposée pour faciliter la prise en compte des continuités écologiques dans les projets d’aménagement.

En sensibilisant et en accompagnant les acteurs du territoire, la Métropole de Lyon œuvre à une meilleure prise en compte de la biodiversité et à la reconquête des continuités écologiques diurnes et nocturnes, pour un territoire plus résilient et vivant.

À savoir

Dans la métropole, les trames bleues concernent le Rhône, la Saône, les ouvrages hydrauliques associés (canaux de Jonage et de Miribel) ainsi que 97 ruisseaux, soit 240 km de cours d'eau, principalement situés dans l’ouest et le nord-est de la Métropole.

La Métropole étudie la réouverture à ciel ouvert de la Rize et privilégie les solutions fondées sur la nature dans le cadre de ces aménagements hydrauliques.

Chiffres clés

  • 180 000 arbres et arbustes plantés sur la métropole.
  • 27 km de haie et 27 mares, un marathon de la biodiversité en marche.
  • 12 corridors écologiques prioritaires à restaurer.
  • 12 hectares renaturés sur la friche de la ZAC Berliet à Saint-Priest

Les partenaires

Cadre de vie

Espaces publics et naturels, aménagement de la ville, déplacements ou encore logement... La Métropole de Lyon agit pour construire et préserver un cadre de vie agréable pour ses habitants.
Dernière mise à jour le 30 juin 2025
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