Le dernier grand événement remonte à 2015. Pendant deux semaines, sur la piste du stade de Parilly, ce sont plus de 8 000 athlètes, originaires de 98 pays, qui s’étaient affrontés pour les championnats du monde vétérans. Depuis, le complexe accueille des rencontres entre clubs et les scolaires fréquentent les lieux tous les jours. En revanche, plus de grands rendez‑vous internationaux, notamment en raison d’une accessibilité qui n’était pas aux normes. Les aménagements réalisés permettent le retour de grands meetings.
La tribune de 1 300 places, les deux vestiaires et les toilettes ont été remis à neuf et aux normes PMR (personnes à mobilité réduite). Une nouvelle piste d’athlétisme a été coulée et les équipements ont été modernisés : sautoirs en longueur et en hauteur, sautoir à la perche, cages de lancers, rivière pour le 3 000 mètres steeple… L’éclairage a été installé avec quatre pylônes de 32 mètres de hauteur. Ces travaux ont débuté en octobre 2024 et se sont achevés cet été. Une nouvelle salle, en ossature bois avec un toit végétal, a également remplacé un modulaire pour accueillir les officiels lors des compétitions.
« Mon plus beau souvenir remonte à 2013, lors des championnats du monde d’athlétisme handisport. Franchement, j’ai pris une leçon d’humilité, j’ai vu des athlètes avec le sourire en permanence et toujours très respectueux. »
Vincent Marécaux, l’un des gardiens du stade de Parilly depuis 25 ans.
Une piste d’athlétisme connectée
Autre transformation, l’installation de capteurs sous la piste. Ils détectent le passage des athlètes, mesurent la distance parcourue, la vitesse, le nombre de foulées et leur fréquence. Des informations importantes pour les sportifs et leurs entraîneurs.
L’usage de cette piste fera l’objet d’un règlement et son utilisation sera réservée aux clubs d’athlétisme, aux collégiens et aux lycéens.
Pour l’anecdote
Alors que le club de rugby du Lou cherchait un nouveau stade, celui de Parilly avait été évoqué. Mais au moment de visiter les installations, l’idée ne s’est pas concrétisée. Les vestiaires n’étaient pas assez grands et pas assez hauts pour le gabarit des rugbymans.
