Venez participer aux festivités
15 et 16 novembre de 10h à 17h30
Le musée ouvre gratuitement ses portes le temps d’un week‑end. Visites, conférences, exposition rétrospective rythmeront ces deux jours. Des compagnies de danse et de théâtre déambuleront dans les salles et sur le site des théâtres romains. L’occasion également de découvrir l’exposition de cette saison C’est canon ! L’art chez les Romains.
Quand le musée ouvre ses portes, c’est un chantier de plus de trois ans qui s’achève, mais le projet d’un établissement consacré à la civilisation gallo-romaine remonte aux années 1930. Avec les nombreuses découvertes issues des fouilles du site des théâtres romains, le palais Saint-Pierre aux Terreaux, qui exposait jusque-là les œuvres antiques, est devenu trop petit. Il faut attendre 1957, pour que le conseil municipal de Lyon vote la création d’un musée d’archéologie et encore dix ans pour que le projet prenne son envol avec l’arrivée de l’architecte Bernard Zehrfuss.
Ce dernier a alors l’idée d’enterrer le bâtiment sous la colline, pour qu’il s’intègre discrètement dans ce site. Quatre mille mètres carrés, de béton armé et de métal, rendus ainsi presqu’invisibles de l’extérieur. À l’intérieur aussi, l’architecture est novatrice : pas de salles qui se succèdent, mais des espaces ouverts et thématiques, que les visiteurs abordent grâce à une rampe hélicoïdale.
Le saviez-vous ?
En plus du site de Fourvière, le musée gère plusieurs sites archéologiques dans le 5e arrondissement. Comme la basilique Saint‑Laurent de Choulans, les thermes de la rue des Farges ou la pile de l’aqueduc rue Roger-Radisson. Des visites sont régulièrement proposées pour aller à la découverte de ces vestiges.
Retour dans le passé
Des gradins du grand théâtre aux entrailles du musée, les traces de la ville antique sont partout. Fondée en 43 av. J.‑C., la colonie romaine Lugdunum va vite devenir l’une des plus grandes cités de la Gaule et connaitra son apogée aux 1er et 2e siècles. Et parce qu’il n’est pas toujours facile de se représenter l’architecture de l’époque, le musée propose désormais une expérience immersive.
C’est le projet Explore Lyon antique qui plonge les visiteurs dans l’ambiance des théâtres, du forum, du cirque ou encore des bains romains. Maquette tactile en 3D, panneaux pédagogiques et inclusifs avec des vues reconstituées, application web, casques de réalité virtuelle… archéologues, historiens et spécialistes de la médiation numérique ont travaillé sur un ensemble d’outils pour reconstituer au plus près la vie d’un Lyonnais il y a 2 000 ans.
« Nous faisons le pari que ce dispositif permettra aux visiteurs de mieux comprendre la richesse du passé antique du territoire, du génie bâtisseur et artistique des Romains à l’effervescence des habitants de la cité », détaille Claire Iselin, la directrice du musée.
À 50 ans, Lugdunum vit pleinement dans le 21e siècle et continue de remplir sa mission de conservation et de valorisation des vestiges antiques.
Chiffres clés
170 000 entrées pour le musée en 2024
1,5 M de visiteurs sur le site des théâtres en 2024
4 000 m2de surface