
Mémoire, guerre, exil, mais aussi joie de résister, des récits venus d’Argentine, de Palestine, du Rwanda, du Liban, de Taïwan… Chaque salle devient une fenêtre sur notre époque. Un théâtre qui questionne, secoue et rassemble, c’est le parti-pris de la biennale internationale de théâtre Sens Interdits qui célèbre sa 9e édition du 10 au 31 octobre.
Au programme de l’édition 2025, quatorze spectacles en langues originales surtitrées dont cinq créations inédites qui donnent la parole à des voix émergentes : Une Nuit Blanche d’Elina Kulikova et Dima Efremov aux SUBS, Gaza, ô ma joie d’Hend Jouda au théâtre Jean-Marais de Saint-Fons, I’m Fine de Tatiana Frolova au théâtre des Célestins, Mois, Elles de Wang Jing au théâtre de la Croix-Rousse et Silence, ça tourne de Chrystèle Khodr au théâtre national populaire de Villeurbanne.
À destination du jeune public, le spectacle Giraffe Mons propose un conte de guerre ukrainien vu par les yeux d’un enfant.
40 représentations
Des spectacles musicaux complètent aussi la programmation. En tout ce sont 40 représentations dans dix lieux de la métropole qui seront données.
Sens Interdits prolonge aussi la réflexion en dehors des planches. Avec Les Interdits, ici et ailleurs, du 8 au 31 octobre ce sont aussi des rencontres, lectures et débats qui sont au menu. La première semaine, une programmation d’événements autour des résistances culturelles d’artistes issus de peuples en lutte est organisée. Pendant la deuxième partie du festival, c’est une semaine de rencontres autour des droits humains qui aura lieu.