Entre l’idée de réaliser des jardins partagés et leur concrétisation, il aura fallu patienter une vingtaine d’années. C’est la création de l’association Fait d’herbe et d’eau fraîche qui a accéléré cette envie, jusqu’à l’attribution des parcelles il y a un peu plus d’un an.
Au total, 34 parcelles variant de 26 à 70 mètres carrés ont été attribuées par tirage au sort. « Preuve du succès de ces jardins, nous avons une liste d’attente de seize personnes », précise Aline Gaudeneche, conseillère municipale et référente pour la Ville sur les jardins familiaux et partagés.
Celle qui est aussi membre de l’association, dont le fonctionnement est collégial, détaille un peu plus l’histoire de ce terrain : « Cette parcelle de 3 000 mètres carrés appartient au fils du comte de Virieu qui était d’ailleurs présent à l’inauguration. La mairie la loue et la met à disposition de notre association. » Pour permette l’éclosion de ces jardins, la Métropole de Lyon a également apporté une aide de 70 000 euros.
Une cinquantaine de jardiniers
Les conditions nécessaires pour espérer un bout de jardin sont assez simples : habiter dans un appartement de la commune et payer par an un euro le mètre carré à l’association Fait d’herbe et d’eau fraîche ou dix euros pour les jardins sur la parcelle collective. Chaque jardinier bénéficie de deux cabanons pour entreposer outils, arrosoirs, bottes... Il y a également à disposition quatre points d’eau et du compost collectif.
Aujourd’hui, ce sont une cinquantaine de jardiniers de tous les âges qui s’activent sur des parcelles individuelles mais aussi sur une parcelle commune, en respectant une charte qui impose de ne pas utiliser d’engrais tout en préférant un arrosage le matin ou le soir avec de l’eau de pluie. Pour les personnes qui ont des difficultés physiques, il existe même des bacs surélevés.
Bientôt du miel ?
Aline salue tout le monde, elle plaisante, elle s’intéresse aux cultures des autres jardiniers : « Moi, je suis très herbes : menthe, origan, persil, sauge, thym, aneth, romarin, lavande et verveine citronnée… Je les utilise ensuite pour des tisanes et aussi pour mon taboulé maison. Je viens au jardin plusieurs fois par semaine avec mon mari. C’est notre sortie, un vrai plaisir. »
Preuve d’un enthousiasme débordant autour de ces nouveaux jardins partagés, des idées de verger, peut‑être d’une serre, voire de miel ont été évoquées. Et pour entretenir le lien entre tous les jardiniers, un pique-nique est organisé tous les premiers jeudis du mois à 19 heures.
Une visite virtuelle de l’arboretum Clémence Lortet
L’arboretum de Sathonay-Camp, baptisé Clémence Lortet depuis 2024 en hommage à la botaniste lyonnaise du 18e siècle, est un espace de promenade et de découverte, situé au centre de la ZAC Castellane.
127 arbres pour 127 essences différentes
Cet aboretum permet de montrer aux habitantes et habitants la diversité d’espèces d’arbres pouvant se développer sur le territoire, dans un contexte de changement climatique. Arbres fruitiers, arbres à fleurs, conifères, érables… Les 127 arbres qui le composent, permettent aux promeneurs de se rendre compte des plantations qu’il est possible de réaliser sur le territoire, y compris dans leurs propres jardins.
Une visite virtuelle afin de choisir son arbre
L’arboretum est désormais accessible en ligne. La visite virtuelle permet aux visiteurs de s’aventurer sur les dix zones classées en fonction des variétés d’arbres (conifères, tilleuls, arbres fruitiers, érables, arbres à feuillages intéressants…). Pour chaque zone, des fiches pédagogiques téléchargeables sont disponibles, afin d’inciter les propriétaires de jardins et aménageurs à intégrer les diverses essences dans leurs projets. Des fiches dont les établissements scolaires peuvent aussi s’emparer pour des travaux scolaires.
