Explorer les liens entre nature et musique avec Chapelle Sauvage

Pendant trois jours la Chapelle de la Trinité va se transformer tour à tour en volière sauvage ou en jungle. Pour le festival de printemps Chapelle Sauvage, la perle de l’architecture baroque lyonnaise prête son écrin pour questionner les liens entre nature et création musicale.

Et quoi de mieux qu’Antonio Vivaldi et ses Quatre saisons, hymne naturaliste par excellence, pour cela ? Pour le 300e anniversaire de l’œuvre, le festival lui est dédié et deux réécritures imaginatives de la célèbre partition viendront marquer l’événement : celle du compositeur danois Karl-Aage Rasmussen, interprétée par le Concert de l’Hostel Dieu, et le célèbre « rework » de Max Richter en version de chambre.

Pour pousser un peu plus loin le retour de La Trinité à l’état sauvage, une installation sonore pour orgue-oiseau, l’Engoulevent de Clément Vercelletto, prendra possession des lieux le dimanche 11 mai. Un spectacle qui sera suivi d’une performance de cirque aérien.

Dj-sieste

Une sieste avec les oiseaux est aussi proposée avec une session d’écoute "ornithomix" avec Dinozord. Se mettre à l’écoute de la nature encore, c’est aussi l’objet de la conférence et session d’écoute audio-naturaliste, animée par la philosophe Camille Rhonat, pour se demander : savons-nous encore prêter l’oreille ? Sous le patronage de Pythagore et de Murray Schafer, Camille Rhonat vous emmène en promenade avec des musiciens et des preneurs de sons qui nous ouvrent l’oreille à la fragile beauté du vivant et dessinent un petit chemin de salut : des oiseaux de Jean-Claude Roché aux baleines à bosse qui chantent en grégorien.

Et avec Les ondes de la fontaine, les musiciens de l’Ensemble Artifices vous inviteront à plonger dans du baroque naturaliste pour petits et grands, où l’évocation de l’eau : de la rivière aux orages en passant par les ruisseaux, est une source d’inspiration inépuisable.