Avec le temps, il est devenu l’un des moments forts de l’évènement. Tous les deux ans, le défilé de la Biennale de la danse réunit dans le centre de Lyon, plus de 3 000 participantes et participants amateurs de 10 à 80 ans. Le terme d’amateurs est d’ailleurs presque inadapté, tant les heures passées à répéter ou à fabriquer les costumes et les chars se comptent par dizaines. Sous la houlette de danseurs et de chorégraphes professionnels, huit groupes venus de toute la région Auvergne-Rhône-Alpes (dont quatre dans la métropole) s’activent depuis le printemps pour proposer un spectacle autour du thème retenu cette année : « danses recyclées ».
Mambo, cha‑cha-cha, hip-hop, lindy‑hop, mais aussi danses péruviennes, berbères ou espagnoles, cette diversité est dans l’ADN du défilé : ouverture aux autres et dialogue des cultures. Parmi les participants, toutes les conditions sociales et tous les âges sont représentés. Pour la première fois cette année, des répétitions ont été concentrées à la fin de l’été, permettant à celles et ceux qui ont moins de temps de participer quand même. Diego Dantas, directeur du centre chorégraphique de Rio de Janeiro est leur chorégraphe.
Le défilé partira à 16 heures de la place des Terreaux et rejoindra la place Bellecour pour un grand final chorégraphié par Mehdi Kerkouche. Le public sera invité à participer, transformant la place Bellecour en dancefloor !
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La Biennale de la danse se déroule du 6 au 28 septembre 2025. À découvrir, 40 spectacles, dont 24 créations et des premières en France. Rendez‑vous dans plus d’une trentaine de lieux (Maison de la danse, Opéra de Lyon, théâtres, musées, Cité internationale de la gastronomie, Grandes Locos…). Il y a aussi de nombreuses propositions gratuites dans l’espace public…
Dans le cadre de la saison Brésil‑France 2025, un focus sur la création brésilienne sera proposé. Joli clin d’œil historique : c’est en visitant les écoles de samba brésiliennes, que Guy Darmet, le créateur de la Biennale, a eu l’idée d’ouvrir l’édition de 1996 par une parade chorégraphique avec les habitants de tous les quartiers de l’agglomération.