Le budget de la Métropole de Lyon

Chaque année, le conseil de la Métropole de Lyon vote le budget, c'est-à-dire l’ensemble des dépenses et des recettes de l’année à venir. Pour 2026, le budget a été voté le 15 décembre 2025.

Chaque année, le conseil de la Métropole de Lyon vote le budget, c'est-à-dire l’ensemble des dépenses et des recettes de l’année à venir. Pour 2026, le budget a été adopté le 15 décembre 2025 pour un montant total de 3 974,4 millions d’euros.

Cet argent permet de financer les cantines des collèges, les aides sociales, l’entretien et la construction de routes, de logements... C’est avec ce budget que la Métropole de Lyon mène toutes ses actions de service public sur l’année, dans les 58 communes du territoire.

D'où vient le budget de la Métropole de Lyon ?

Les 3 974,4 millions d’euros du budget proviennent des recettes de fonctionnement (3 192,2 millions d'euros) et des recettes d'investissement (777,2 millions d'euros) : 

  • Les recettes de fonctionnement viennent majoritairement d’impôts et de taxes (TVA, péages, fiscalité des entreprises et des particuliers…) et de dotations de l’État.
  • Les recettes d’investissement viennent majoritairement d’emprunts, remboursés petit à petit.

Comme pour toute collectivité locale, le budget de la Métropole de Lyon doit être équilibré entre recettes et dépenses.

Comment est utilisé le budget de la Métropole de Lyon ?

3 974,4 millions, c’est un budget important, mais pas illimité. La Métropole de Lyon doit faire des choix en fonction des objectifs politiques. Voici comment il se répartit selon les différentes politiques publiques :

Fonctionnement, investissement et autofinancement

Le budget de la Métropole de Lyon se divise en trois parties : 

  • Le fonctionnement : c’est la partie la plus importante du budget (2 921,4 millions d'euros). C’est ce qui permet de faire fonctionner ces services publics toute l’année, 7 jours sur 7, et dans les 58 communes du territoire. On y retrouve la collecte des ordures, le lavage des voies, les dépenses sociales comme le RSA, …
  • Les dépenses d’investissement, c’est l’argent utilisé aujourd’hui pour améliorer la métropole de demain. Elles représentent 1 053 millions d'euros. On y retrouve les travaux de construction, les nouveaux équipements, l’achat de matériel ou de terrains… Cette section sert aussi à rembourser une partie de la dette de la Métropole de Lyon, mais la partie allouée à des investissements plus concrets reste conséquente.
  • L’autofinancement : c’est ce qu’il reste sur le compte de la Métropole de Lyon lorsqu’elle a payé toutes ses dépenses de fonctionnement. Cette somme peut ensuite être réinjectée dans les investissements. Cette année, la capacité d’autofinancement de la Métropole de Lyon reste importante : 275,8 millions d’euros.

Les priorités pour 2026

Les solidarités et l’habitat

738,5 millions d'euros

La justice sociale est une priorité pour la Métropole de Lyon, surtout avec l’inflation qui touche d’abord les plus fragiles. Cette somme servira notamment à : 

  • accompagner les personnes en situation de handicap : aides et allocations, transport des élèves, compensations…
  • aider les enfants et les familles qui en ont besoin : Aide sociale à l’enfance (ASE), hébergement d’urgence, gestion des dossiers d’adoption…
  • traiter dignement les personnes âgées : Allocation personnalisée d’autonomie (APA), augmentation des personnels, aides pour que les établissements n’augmentent pas leurs tarifs en raison du coût de l’énergie et de l’alimentation…
  • investir dans la politique d’habitat, comme aider à l’accès ou au maintien dans son logement.

L’économie, l'insertion, l’éducation, la culture et le sport

514,5 millions d'euros

La Métropole de Lyon gère au quotidien 120 collèges, 2 musées, de nombreux équipements sportifs et culturels qu’il faut faire vivre, développer et entretenir. Ce second poste de dépense permet donc notamment : 

  • d’entretenir et de rénover les bâtiments, de nourrir les collégiens et de bâtir de nouveaux bâtiments comme à Vénissieux ;
  • de soutenir les politiques d’insertion et d’emploi (RSA, Revenu solidarité jeunes…) ;
  • de faire fonctionner le musée des Confluences et le musée Lugdunum ;
  • de subventionner et d’aider des événements culturels du territoire ;
  • de subvenir aux associations sportives et de maintenir le dispositif Métropole vacances sportives ;
  • de soutenir l’économie responsable et le numérique, tant les jeunes entreprises que les plus grandes.

L’environnement

499,3 millions d'euros

Pour faire face à l'urgence climatique, la Métropole de Lyon agit pour une transformation de son territoire alliant transition écologique et justice sociale. La partie “environnement” du budget prévoit : 

  • le traitement des déchets (collecte, tri, gestion...) ;
  • la gestion du cycle de l’eau (eau potable, eaux usées, eau de pluie, GEMAPI…) ;
  • la mise en place de réseaux de chaleur et de froid tempéré à Oullins-Pierre-Bénite ;
  • la végétalisation et la désimperméabilisation des cours des collèges ;
  • la protection des espaces naturels et agricoles…

L’aménagement du territoire

378,4 millions d'euros

La Métropole de Lyon maintient un fort niveau d’investissement pour l’entretien, la conception et la gestion des espaces publics, mais aussi pour le développement des projets urbains sur l’ensemble du territoire :

  • avenue des Frères-Lumières,
  • réaménagement des quais de Saône à Neuville-sur-Saône,
  • parc Sergent-Blandan,
  • requalification du boulevard Yves-Farge à Vénissieux
  • réhabilitation du technicentre de la Mulatière.

Le transport et les mobilités

351,7 millions d'euros

La Métropole de Lyon gère les transports, l’aménagement et l’entretien de la voirie, les tunnels, les places de parking… La partie “Mobilités” du budget sert notamment : 

  • à participer au budget de Sytral mobilités qui met en œuvre les transports en commun et les grands projets comme les nouvelles lignes de transports en commun (comme le T6 et le C3) ;
  • à entretenir et rendre plus accessibles les routes, les rues et les trottoirs ;
  • à développer des lignes de covoiturages ;
  • à poursuivre le développement des Voies Lyonnaises ;
  • à démocratiser la pratique du vélo (aide à l’achat, service FreeVélo’v…)…

Le débat d'orientation budgétaire 2026

Le débat d'orientation budgétaire (DOB) est la 1ère étape du cycle budgétaire. Il permet d'instaurer une discussion au sein de l'assemblée délibérante sur les priorités et les évolutions financières de la collectivités.

Le débat d'orientation budgétaire 2026 a eu lieu le 17 novembre 2025.

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Les budgets des années précédentes

Le rapport sur les orientations budgétaires a été présenté à l'occasion du Conseil de la Métropole de Lyon du 15 décembre 2017.

Le budget 2018 de la Métropole de Lyon a été adopté lors du Conseil de la Métropole du 22 janvier 2018.  

Le débat d'orientation budgétaire (DOB) est la 1ère étape du cycle budgétaire. Il permet d'instaurer une discussion au sein de l'assemblée délibérante sur les priorités et les évolutions financières de la collectivités.

Le rapport sur les orientations budgétaires a été présenté à l'occasion du Conseil de la Métropole de Lyon du 12 décembre 2016.

Le budget 2017 de la Métropole de Lyon a été adopté lors du Conseil de la Métropole de Lyon du 30 janvier 2017.  

Le budget principal 2016 de la Métropole de Lyon ainsi que les cinq budgets annexes (assainissement, eaux, opérations d’urbanisme en régie directe, réseau de chaleur, restaurant administratif) ont été adoptés lors du conseil du 21 mars. Ils s’élèvent en dépenses et recettes, tous budgets retraités des mouvements inter-budgétaires, à 3 092 millions d'euros.

Avec des recettes de fonctionnement de 2 637 M€ et des dépenses de fonctionnement de 2 389 M€, la Métropole de Lyon dégage un montant de 248 M€ pour l’autofinancement dédié à l'investissement, dont 195 M€ au Budget principal.

Les crédits prévus pour l’année 2016 dans le cadre de la programmation pluriannuelle des investissements s’élèvent à 498,7 M€.

Il se compose, pour ce premier exercice budgétaire :

  • des crédits issus de la Communauté urbaine de Lyon et
  • des crédits transférés du Conseil général du Rhône dans le cadre de la répartition validée par la Commission locale d'évaluation des charges et ressources transférées (CLECRT).

Instituée par la loi MAPAM du 27 janvier 2014, la CLECRT avait pour vocation de :

  • fixer les clés de répartition des charges et ressources transférées,
  • préciser la partition du patrimoine, des dettes et des engagements hors bilan du Conseil général du Rhône et
  • indiquer le montant de la Dotation de Compensation Métropolitaine (DCM) que la Métropole de Lyon versera au département du Rhône afin de préserver la viabilité financière de la collectivité et la continuité du service public.

Les résultats de ces travaux ont fait l'objet de l'adoption d'un protocole financier par les assemblées des deux collectivités dont les conclusions ont servi de base à l'élaboration du budget 2015 de la Métropole de Lyon.

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