Le budget de la Métropole de Lyon

Chaque année, le conseil de la Métropole vote le budget, c'est-à-dire l’ensemble des dépenses et des recettes de l’année à venir. En 2024, le budget a été voté le 29 janvier.

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Chaque année, le conseil de la Métropole vote le budget, c'est-à-dire l’ensemble des dépenses et des recettes de l’année à venir. En 2024, le budget a été adopté le 29 janvier pour un montant total de 3,9 milliards d’euros.

Cet argent permet de financer les cantines des collèges, les aides sociales, l’entretien et la construction de routes, de logements... C’est avec ce budget que la Métropole mène toutes ses actions de service public de l’année, dans les 58 communes du territoire. En dépit d’un contexte économique national difficile et grâce à la solidité de son modèle financier, la Métropole de Lyon va continuer d’investir fortement en 2024.

Vous trouverez sur cette page les éléments les plus significatifs pour comprendre ce budget et comment il est utilisé.

Comment est utilisé le budget de la Métropole ?

3,9 milliards, c’est un budget important, mais pas illimité. La Métropole de Lyon doit faire des choix en fonction des objectifs politiques : aider les plus fragiles, réussir la transition écologique et améliorer le bien-être des habitantes et habitants.

D'où vient le budget de la Métropole ?

Les 3,9 milliards d’euros du budget viennent d’impôts et de taxes, de dotations de l’État et d’emprunts remboursés petit à petit.

Fonctionnement, investissements et autofinancement

Le budget de la Métropole se divise en 3 parties :

  • Le fonctionnement : c’est la partie la plus importante du budget (3 113,8 millions d'euros). C’est ce qui permet de faire fonctionner ces services publics toute l’année, 7 jours sur 7, et dans les 58 communes du territoire. On y retrouve la gestion des transports en commun, l’entretien des espaces verts, les aides sociales, les dotations de solidarités aux communes pour réduire les différences au sein du territoire…
  • Les dépenses d’investissements, c’est l’argent utilisé aujourd’hui pour améliorer la métropole de demain. Elles représentent 813,4 millions d'euros. On y retrouve les travaux de construction, les nouveaux équipements, l’achat de matériel ou de terrains… Cette section sert aussi à rembourser une partie de la dette de la Métropole, mais la partie allouée à des investissements plus concrets reste conséquente.
  • L’autofinancement : c’est ce qu’il reste sur le compte de la Métropole lorsqu’elle a payé toutes ses dépenses de fonctionnement. Cette somme peut ensuite être réinjectée dans les investissements. Cette année, la capacité d’autofinancement de la Métropole reste importante : 263 millions d’euros.

Des recettes et des dépenses à l’équilibre

Comme pour toute collectivité locale, le budget de la Métropole doit être équilibré, entre recettes et dépenses :

  • Les recettes de fonctionnement viennent majoritairement d’impôts et de taxes (TVA, péages, fiscalité des entreprises et des particuliers…) et de dotations de l’État.
  • Les recettes d’investissement viennent majoritairement d’emprunts, remboursés petit à petit.

Comme l’an passé, et malgré l’augmentation des taux d’emprunts, la dette est maîtrisée.

Les priorités pour 2024

Les solidarités et l’habitat : 754,5 millions d'euros

La justice sociale est une priorité pour la Métropole, surtout avec l’inflation qui touche d’abord les plus fragiles. Cette somme servira notamment à :

  • accompagner les personnes en situation de handicap : aides et allocations, transport des élèves, compensations…
  • aider les enfants et les familles qui en ont besoin : aide sociale à l’enfance (ASE), hébergements d’urgence, gestion des dossiers d’adoption…
  • traiter dignement les personnes âgées : allocation personnalisée d’autonomie (APA), augmentation des personnels, aides pour que les établissements n’augmentent pas leurs tarifs en raison du coût de l’énergie et de l’alimentation…
  • investir dans la politique d’habitat, comme aider à l’accès ou au maintien dans son logement.

L’économie, l’éducation, la culture et le sport : 526,4 millions d'euros

La Métropole gère au quotidien 120 collèges, 2 musées, de nombreux équipements sportifs et culturels… qu’il faut faire vivre, développer et entretenir, malgré la hausse du coût de l’énergie. Ce second poste de dépense permettra donc notamment :

  • de chauffer et d’entretenir les bâtiments, de nourrir les collégiens et de bâtir de nouveaux bâtiments, à Vénissieux et Albigny,
  • de faire fonctionner le Musée des Confluences et le Musée Lugdunum,
  • de subventionner et d’aider des événements comme les Nuits de Fourvière et aider à l'implantation d'une nouvelle Cité internationale des arts du cirque,
  • de subvenir aux associations sportives et de préparer un grand événement en écho aux jeux olympiques de Paris 2024,
  • de soutenir l’économie, tant les jeunes entreprises que les plus grandes.

L’environnement : 442,5 millions d'euros

La Métropole s’occupe de la gestion des déchets, qui souffre, elle aussi, de l’inflation. Les usines d’incinération et les stations d’épuration, par exemple, consomment beaucoup d’énergie. Tout le “cycle des déchets” (collecte, tri, gestion…) sollicite donc de gros moyens. Mais la partie “environnement” du budget prévoit également :

  • la gestion du cycle de l’eau (eau potable, eaux usées, eau de pluie…)
  • la mise en place de réseaux de chaleur, à Oullins-Pierre-Bénite comme à Saint-Genis-Laval,
  • l’augmentation du nombre de bornes à compost, qui feront leur apparition à Bron, Vaulx-en-Velin cette année…

Les mobilités : 351,2 millions d'euros

La Métropole gère les transportsl’aménagement et l’entretien de la voirie, les tunnels, les places de parking… La partie “Mobilités” du budget 2024 servira par exemple :

  • à participer au budget de Sytral mobilités qui met en œuvre les transports en commun et les grands, projets comme les nouvelles lignes de transports en commun (tram T6…),
  • à investir dans 3 400 véhicules pour un service public d'autopartage,
  • à entretenir et rendre plus accessibles les routes, les rues et les trottoirs,
  • à poursuivre le développement des Voies Lyonnaises,
  • à démocratiser la pratique du vélo (aide à l’achat, service FreeVélo’v…),
  • à déploier des parcs-relais,
  • à réhabiliter le centre d’échange multimodal de Lyon-Perrache…

L’aménagement du territoire : 409,3 millions d'euros

Préparer une métropole plus agréable, plus durable et plus verte, ça nécessite des investissements conséquents. Le budget permettra notamment :

  • d’investir dans le développement urbain, avec plusieurs grands projets : Frères Lumières à Lyon 8, Oussekine à Givors, Montessuy à Caluire-et-Cuire...
  • de transformer d'anciens sites industriels, comme le technicentre SNCF de La Mulatière devanant Les Grandes Locos
  • de prolonger le réseau de chauffage urbain ;
  • d’améliorer la qualité de vie de toutes et tous, en soutenant la construction de logements abordables, en apaisant les espaces publics, en faisant des travaux là où c’est nécessaire, en faisant revenir la nature en ville ;

Pour aller plus loin

Le débat d'orientation budgétaire (DOB)

C'est la 1ère étape du cycle budgétaire. Il permet d'instaurer une discussion au sein de l'assemblée délibérante sur les priorités et les évolutions financières de la collectivités.

Le rapport sur les orientations budgétaires 2024 a été présenté lors du Conseil de la Métropole du 11 décembre 2023.

Débat d'orientation budgétaire 2024 de la Métropole de Lyon (pdf - 2 179 Ko)

Vote du budget 2024 lors du conseil métropolitain du 29 janvier 2024

Synthèse du budget primitif 2024 de la Métropole de Lyon (pdf - 16 Mo)

Budget primitif 2024 de la Métropole de Lyon - volume 1  (pdf - 8 Mo)

Budget primitif 2024 de la Métropole de Lyon - volume 2  (pdf - 2 Mo)

Budget primitif 2024 - Rapport budgétaire  (pdf - 2 Mo)

Délibération n° 2024-2120 sur le budget primitif 2024  (pdf - 127 Ko)

Le rapport sur les orientations budgétaires a été présenté à l'occasion du Conseil de la Métropole du 15 décembre 2017.

Le budget 2018 de la Métropole de Lyon a été adopté lors du Conseil de la Métropole du 22 janvier 2018.  

Le débat d'orientation budgétaire (DOB) est la 1ère étape du cycle budgétaire. Il permet d'instaurer une discussion au sein de l'assemblée délibérante sur les priorités et les évolutions financières de la collectivités.

Le rapport sur les orientations budgétaires a été présenté à l'occasion du Conseil de la Métropole du 12 décembre 2016.

Le budget 2017 de la Métropole de Lyon a été adopté lors du Conseil de la Métropole du 30 janvier 2017.  

Le budget principal 2016 de la Métropole ainsi que les cinq budgets annexes (assainissement, eaux, opérations d’urbanisme en régie directe, réseau de chaleur, restaurant administratif) ont été adoptés lors du conseil du 21 mars. Ils s’élèvent en dépenses et recettes, tous budgets retraités des mouvements inter-budgétaires, à 3 092 millions d'euros.

Avec des recettes de fonctionnement de 2 637 M€ et des dépenses de fonctionnement de 2 389 M€, la Métropole de Lyon dégage un montant de 248 M€ pour l’autofinancement dédié à l'investissement, dont 195 M€ au Budget principal.

Les crédits prévus pour l’année 2016 dans le cadre de la programmation pluriannuelle des investissements s’élèvent à 498,7 M€.

Il se compose, pour ce premier exercice budgétaire :

  • des crédits issus de la Communauté urbaine de Lyon et
  • des crédits transférés du Conseil général du Rhône dans le cadre de la répartition validée par la Commission locale d'évaluation des charges et ressources transférées (CLECRT).

Instituée par la loi MAPAM du 27 janvier 2014, la CLECRT avait pour vocation de :

  • fixer les clés de répartition des charges et ressources transférées,
  • préciser la partition du patrimoine, des dettes et des engagements hors bilan du Conseil général du Rhône et
  • indiquer le montant de la Dotation de Compensation Métropolitaine (DCM) que la Métropole de Lyon versera au département du Rhône afin de préserver la viabilité financière de la collectivité et la continuité du service public.

Les résultats de ces travaux ont fait l'objet de l'adoption d'un protocole financier par les assemblées des deux collectivités dont les conclusions ont servi de base à l'élaboration du budget 2015 de la Métropole.