Vos questions sur l'habitat et le logement

Les questions générales

La Métropole de Lyon ne gère pas de demande de logement de particuliers en direct. Il vous faut donc vous adresser directement à un organisme accueillant les demandes du public afin de savoir si un logement peut vous être proposé, et notamment :
- Les bailleurs sociaux de l'agglomération lyonnaise (OPAC du Rhône, Grand Lyon Habitat, Alliade, Immobilière Rhône-Alpes, ...),
- Les mairies des communes dans lesquelles vous souhaitez habiter,
- Le collecteur 1% logement si l'entreprise pour laquelle vous travaillez participe à l’effort de construction de logements sociaux.

En savoir plus : Fichier commun de la demande locative sociale

La Métropole de Lyon proposer le service Écoréno'v, soutenu par la région Auvergne-Rhône-Alpes et l'ADEME pour conseiller et accompagner les projets d’éco-rénovation de l'habitat privé. Tous les porteurs de projets peuvent prendre contact avec l’ALEC, porte d’entrée de toutes les démarches.

En savoir plus : Écoréno'v

Le Fonds de Solidarité Logement (FSL) est un dispositif de lutte contre les exclusions qui s'adresse aux personnes rencontrant des difficultés particulières pour accéder à un logement ou s'y maintenir, ou qui se trouvent dans l'impossibilité d’assumer leurs charges d'énergie ou d'eau. Pour effectuer une demande d'aide auprès du Fonds Solidarité Logement, prenez rendez vous à la Maison de la Métropole proche de chez vous.
Vous serez reçu par un travailleur social qui va évaluer votre situation et réfléchir avec vous à un plan d'action global adapté.

En savoir plus : Le Fonds de Solidarité Logement (FSL)

Non, il n'est pas possible de récupérer son arbre un autre jour que celui indiqué sur le bon de retrait que vous avez reçu par mail. Les arbres non récupérés seront distribués aux promeneurs du parc.

Non, il n'est pas possible de récupérer son arbre sur un autre lieu que celui indiqué sur le bon de retrait que vous avez reçu par mail.

Vous éviter une attente trop longue, il est préférable de récupérer son arbre sur le créneau horaire qui vous a été réservé. Néanmoins, les récupérations seront possibles entre 10h et 17h.

Attention, les arbres non récupérés à 17h seront offerts aux passants.

Le jour de la récupération de votre arbre, il est préférable d’être véhiculé : vélo cargo, chariot ou voiture.

 L’arbre est d’une taille maximum d’1m et transporté en pot de 7,5L ou 12L.

Pour récupérer votre arbre samedi 23 novembre 2024, il faudra fournir :

  • le QR code transmis sur le bon de retrait que vous avez reçu par mail ;
  • la copie de la pièce d’identité du bénéficiaire inscrit au don d’arbres.

Oui, il est possible qu'un autre personne récupère votre pour vous. Cette personne devra apporter :

  • le QR code transmis sur le bon de retrait que vous avez reçu par mail ;
  • une copie de la pièce d’identité du bénéficiaire inscrit au don d’arbres.

Un bailleur ou un propriétaire privé est en droit de donner préavis à son locataire sous réserve du respect du cadre légal, mais il ne peut pas invoquer la demande de mise en conformité du loyer comme motif de résiliation. Autrement dit, le locataire ne risque pas de se faire expulser légalement de son logement s'il conteste le prix du loyer.

Le bailleur ne peut donner congé que pour trois motifs prévus par la loi :

  • la vente du logement ;
  • la reprise pour habiter à titre personnel ou pour loger un proche ;
  • le motif légitime et sérieux (retards répétés de paiement des loyers, défaut d’entretien du logement, gros travaux nécessitant que l'appartement soit vide, etc.).

Le bailleur doit informer les locataires au moins six mois avant la date d’échéance du bail pour un logement loué vide et trois mois avant la date d’échéance du bail pour un logement loué meublé. La notification de quitter le logement doit être adressée à chacun des co-titulaires du bail et contenir le motif de la demande de congé et les informations liées au motif invoqué. Soit par :

  • lettre recommandée avec accusé de réception ;
  • acte de commissaire de justice (anciennement acte d'huissier de justice) ;
  • remise en main propre contre émargement ou récépissé signé.

Le délai court à compter du jour de la réception de la lettre recommandée ou de la signification de l'acte du commissaire de justice ou de la remise en main propre. Par ailleurs, le locataire peut contester la validité du congé s'il l'estime frauduleux.

Pour aller plus loin :

Pour plus d’information vous pouvez contacter l’Agence départementale d'information sur le logement (ADMIL) au 04 78 52 84 84 ou sur www.adil69.org

L’encadrement des loyers s'applique jusqu'au 25 novembre 2026 suite à l’adoption de la loi 3DS du 21 février 2022 relative à la Différenciation, la Décentralisation, la Déconcentration et la Simplification.

Les loyers de référence, loyers de référence majorés et loyers de référence minorés sont réévalués chaque année avec la publication d’un nouvel arrêté préfectoral.

Des contrôles aléatoires sont effectués par la Métropole de Lyon sur les plateformes de location et auprès des agences de location.

Les usagers peuvent signaler à la Métropole les loyers non conformes à la réglementation. Pour cela, il faut envoyer le résultat du formulaire de simulation ainsi que le contrat de location à encadrementdesloyers(at)grandlyon.com

À savoir, à compter du 1er janvier 2025 en métropole, le niveau de performance d’un logement décent devra être compris  entre les classes A et F.

Non, le propriétaire ne peut pas augmenter un loyer comme il le souhaite. Si une clause du bail le prévoit, le loyer peut être révisé une fois par an, à la date indiquée sur le bail ou bien à la date anniversaire du bail.

La révision d’un loyer est encadrée par l’Indice de Référence des Loyers (IRL). Cet indice fixe les plafonds des augmentations annuelles des loyers que peut exiger un propriétaire. Un IRL sort à chaque trimestre. Vous pouvez le trouver sur les sites web de l’ANIL ou de l’INSEE.

Pour calculer un nouveau loyer en fonction de l’IRL, vous pouvez vous rendre sur le site du service public.

À noter que depuis le 24 août 2022, les logements ayant une étiquette énergétique F et G ne peuvent plus faire l’objet de révision de loyer.
 En savoir plus

Pour plus d’information sur l'indice de référence des loyers (IRL), vous pouvez contacter l’Agence départementale d'information sur le logement (ADMIL) au 04 78 52 84 84 ou sur www.adil69.org

Pour calculer votre loyer de référence et loyer de référence majoré, vous devez vous rendre sur notre outil de simulation en ligne et saisir :

  • votre adresse ;
  • le nombre de pièces que comporte votre logement (si votre bien est un T bis, rapprochez-vous de l'Agence Départementale pour l’Information au Logement (ADMIL) ;
  • la surface du bien ;
  • l'époque de construction du bien ;
  • Si le bien est loué vide ou meublé ;
  • la date de signature du bail ;
  • le montant du loyer.

À savoir,

  • Si vous indiquez la surface du bien (en surface habitable et non en surface loi Carrez), le simulateur calculera le loyer mensuel à ne pas dépasser.
  • Si vous indiquez le loyer pratiqué hors charge, le simulateur vous signalera la conformité ou non du loyer avec la réglementation.

Lorsque le bail a été signé depuis le 1er novembre 2021 et que le logement a des caractéristiques particulières (localisation, confort...) par rapport au logement voisin, le propriétaire peut demander un complément de loyer

Pour l'appliquer, le montant du loyer pratiqué doit être égal au plafond (loyer de référence + 20%).

Il doit être justifié par les caractéristiques particulières de localisation et/ou de confort d’un logement. Ces caractéristiques :

  • Être déterminantes par comparaison avec les logements de la même catégorie situés dans le même secteur géographique (par exemple : vue sur un monument historique…).
  • Ne pas avoir déjà été prises en compte pour fixer le loyer de référence correspondant au logement (ce qui exclut notamment le nombre de pièces principales et l'époque de construction du logement).
  • Ne pas donner lieu à récupération par le propriétaire (ou l'agence immobilière/notaire) pour charges ou travaux économies d'énergie.

Dans le cas des logements meublés, le décret n°2015-981 du 31 juillet 2015 fixe les éléments de mobilier d’un logement meublé. Ces éléments ne peuvent pas faire l’objet d’un complément de loyer.

La loi du 16 août 2022 portant mesures d'urgence pour la protection du pouvoir d'achat interdit, pour les baux signés à compter du 18 août 2022, l’application d’un complément de loyer lorsque le logement présente une ou plusieurs des caractéristiques suivantes :

  • des sanitaires sur le palier ;
  • des signes d'humidité sur certains murs ;
  • un niveau de performance énergétique de classe F ou de classe G au sens de l'article L. 173-1-1 du code de la construction et de l'habitation ;
  • des fenêtres laissant anormalement passer l'air hors grille de ventilation ;
  • un vis-à-vis à moins de dix mètres ;
  • des infiltrations ou des inondations provenant de l'extérieur du logement ;
  • des problèmes d'évacuation d'eau au cours des trois derniers mois ;
  • une installation électrique dégradée ;
  • une mauvaise exposition de la pièce principale.

Le montant du complément et les caractéristiques le justifiant doivent être mentionnés dans le contrat de location.

En l’absence de définition légale précise, si le locataire conteste le complément de loyer, son contenu et son montant seront soumis à l’avis de la commission départementale de conciliation et, en dernier lieu, à l’appréciation du juge.

Les colocations sont concernées au même titre que les locations. Le loyer de référence sera déterminé en fonction de la zone géographique, du nombre de pièces que comporte le logement, de son époque de construction et si il est loué vide ou meublé. La totalité du loyer perçu (hors charge) ne doit pas dépasser le loyer de référence majoré.

Si vous avez signé un bail unique, c’est-à-dire qu’il y a un bail initial puis des avenants ajoutés pour chaque arrivée d’un nouveau colocataire, alors vous devez prendre en compte la date de signature du bail initial pour vérifier la conformité de votre loyer et lancer une procédure de recours.

Si vous avez signé un bail individuel, c’est-à-dire que chaque colocataire à son propre bail, alors vous devez prendre en compte la date de signature de votre bail pour vérifier la conformité de votre loyer. Par contre, il vous faudra connaitre le montant du loyer total perçu pour l’ensemble de la colocation afin de calculer la conformité ou non du loyer.

Pour plus d’information, vous pouvez contacter l’Agence départementale d'information sur le logement (ADMIL) au 04 78 52 84 ou sur www.adil69.org

Cohabiter, c’est louer une chambre chez l’habitant et partager des espaces communs, chez un propriétaire ou un locataire accueillant.

Les associations partenaires de la Métropole de Lyon proposent deux formules de cohabitation :

  • La formule conviviale : il s’agit d’une location simple, en partageant des espaces communs, contre paiement d’une contrepartie financière. Le montant de cette contrepartie est plafonné à 350 € / mois charges comprises. Le montant demandé à votre cohabitant sera défini conjointement avec l’association en charge de votre dossier.
  • La formule solidaire : elle est basée sur un esprit d’échange et d’entraide entre cohabitants. La contribution financière est plafonnée à 100€/mois charges comprises, en l'échange d'une présence bienveillante pour discuter, partager certains repas, apporter un peu d'aide de temps à autres à l’accueillant. Le montant exact de la contrepartie ainsi que l’aide ou présence apportée sont définis conjointement avec l’association en charge de votre dossier.

Les associations seront présentes pour vous accompagner dans le choix de la formule la plus adaptée à vos besoins. En fonction du choix de la formule, vous serez orienté vers un ou cohabitant(e) correspondant à votre projet.

Cette aide ponctuelle ou présence bienveillante peut se manifester par exemple des façons suivantes :

  • être présent pour partager des temps conviviaux, notamment lors de certains repas ;
  • aider le matin à ouvrir les volets ;
  • aider pour de petites courses dans la semaine, en dépannage ;
  • aider pour les devoirs des enfants ;
  • surveiller les enfants, de manière ponctuelle, en accord avec l’adulte responsable légal et sans se substituer à un assistant maternel ;
  • aider au jardinage ou au petit bricolage, de manière ponctuelle également.

Le cohabitant ne doit en aucun cas effectuer des services qui s’apparentent à des prestations d’aide à domicile, notamment du soin à la personne (toilette, habillage, administration de médicaments).

L’aide demandée ne génère pas de relation de subordination. Il s’agit en effet simplement d’une présence bienveillante et solidaire auprès de l’accueillant, pour l’aider de temps à autres.

Les associations Tim et Colette et Le Pari Solidaire Lyon accompagneront les deux cohabitants pour définir quel niveau de présence ou d’aide ponctuelle peut être proposé. Elles seront également disponibles dans la vie quotidienne pour en discuter avec les deux parties, en cas de difficulté.

Les revenus perçus de la cohabitation ne sont pas déclarés aux impôts dès lors qu’ils ne dépassent pas 152 euros par m² et par an (hors charges). Au-delà de ce montant, la totalité des revenus perçus doit être déclarée au titre des Bénéfices Industriels et Commerciaux (dans le cas d’une location meublée).

À savoir, si vous êtes allocataire du RSA (Revenu de Solidarité Active), vous devez déclarer les revenus perçus dans votre déclaration trimestrielle de ressources (comme « autre revenu »).

Pour les autres allocataires de la Caisse d’Allocations Familiales (CAF), les revenus perçus de la location seront récupérés automatiquement depuis votre déclaration d’impôts deux ans après leur déclaration. Ils seront pris en compte dans le calcul de vos allocations à hauteur de 1/12e de la somme déclarée.

Si vous êtes locataire et que vous souhaitez louer une chambre chez vous, vous entrez dans le cadre d’une sous-location. Plusieurs cas de figure se présentent :

  1. Vous avez plus de 60 ans : vous pouvez sous-louer une chambre de votre logement à une personne de moins de 30 ans, que vous soyez locataire du parc privé ou du parc social. Vous entrez dans le cadre de la cohabitation intergénérationnelle solidaire, prévue par la loi Elan (2018). Vous devez simplement informer votre propriétaire ou bailleur de cette cohabitation. Il ne peut pas s’y opposer (CCH : L631-17). Votre aide au logement n’est pas impactée par la sous-location en cas de cohabitation intergénérationnelle solidaire.

    À savoir, Si votre locataire ou sous-locataire a plus de 30 ans, vous sortez du cadre de la cohabitation intergénérationnelle solidaire. Vous devez alors respecter les règles décrites ci-dessous, quel que soit votre âge et selon si vous résidez dans le parc privé ou social.

  2. Vous avez moins de 60 ans et vous êtes locataire d’un logement du parc privé : vous pouvez sous-louer une chambre à toute personne, sous réserve d’obtenir l’accord de votre propriétaire. Le prix du loyer au m², demandé pour la surface sous-louée, est encadré : il ne peut dépasser le montant de loyer au m² que vous payez mensuellement à votre propriétaire (Loi n°89-462 du 6 juillet 1989, art. 8).

    À savoir, les revenus perçus de cette sous-location peuvent impacter votre niveau d’aide au logement.

  3. Vous avez moins de 60 ans et vous êtes locataire d’un logement du parc social : vous ne pouvez pas sous-louer de chambre dans votre logement (CCH : L442-8).

En savoir plus

Si vous résidez dans un logement social, vos revenus perçus de la cohabitation seront connus par le biais de votre avis d’imposition s’ils dépassent 152 euros par m² et par an (hors charges). Ces revenus seront donc automatiquement déclarés dans l’enquête SLS, à partir du moment où ils sont déclarés aux impôts.

Les revenus de votre sous-locataire ne sont pas déclarés dans le cadre de l’enquête annuelle de Supplément de loyer de solidarité (SLS). Votre sous-locataire n’est pas considéré comme un membre de votre foyer (CCH : L 442-12).

L’association médiatrice est présente a minima pour :

  • échanger sur votre projet et vos motivations ;
  • vous mettre en relation avec des locataires ;
  • vous accompagner tout au long de la cohabitation jusqu'à sa fin.

Dans la vie quotidienne, sa présence peut être très réduite, en fonction de vos attentes et besoins. Cela peut être défini avec elle dès les premiers échanges.

Tout renouvellement de cohabitation doit faire l’objet d’un échange avec l’association, qui vous accompagnera pour redéfinir les termes du contrat.

Les associations vous mettront en relation avec des candidates ou candidats (accueillant / locataire) qui vous correspondent. Un premier candidat vous sera présenté. Vous pourrez la  ou le rencontrer et valider la cohabitation ou non. Si cette proposition ne convient pas, les associations pourront vous proposer d’autres candidates et candidats.

Il n’y a pas de site de publication d’annonces, toutes les locations sont recensées par les associations partenaires, qui sont en charge d’assurer ensuite la correspondance entre accueillants et potentiels locataires.

.Les associations partenaires vous accompagneront pour définir le montant de loyer et de charges adéquat, en fonction de vos besoins, du type de logement, … et des plafonds fixés par la Métropole de Lyon :

  • Pour une cohabitation en formule conviviale : jusqu’à 350 € / mois charges comprises.
  • Pour une cohabitation en formule solidaire : jusqu’à 100 € / mois charges comprises.

Oui, il est possible d’héberger une personne gratuitement. Deux options s’offrent à vous :

  1. Vous souhaitez héberger une personne exilée : cet accueil est un acte gratuit et légal, qui n’attend pas de contrepartie mais qui permet la création de lien social. Vous pouvez vous adresser aux associations spécialisées sur l’hébergement citoyen des personnes exilées. Voici une liste d’associations que vous pouvez contacter :
  2. Vous souhaitez héberger toute autre personne, sans loyer mais en bénéficiant d’une participation aux charges et en profitant de l’accompagnement proposé par Le Pari Solidaire Lyon ou Tim & Colette : vous pouvez contacter la Métropole à l’adresse cohabiter(at)grandlyon.com ou compléter le formulaire, pour demander à être recontacté par l’une des deux associations.

Un contrat spécifique de location vous est proposé dans le cadre de ce projet. Il s’agit d’un contrat de cohabitation solidaire, relevant du code civil. Ce contrat prévoit des dispositions relatives :

  • au logement loué ;
  • à la durée du contrat et aux conditions de rupture de ce contrat ;
  • au montant de contribution financière et de charges mensuelles payées par le cohabitant ;
  • aux engagements réciproques de chaque cohabitant dans la vie de la cohabitation ;
  • à la médiation proposée par l’association partenaire.

Non, cela n’est pas possible. Votre cohabitant doit pouvoir disposer d’une jouissance totale de la chambre que vous lui proposez, cela signifie que vous ne pouvez pas y accéder pour des besoins ponctuels.

Il est tout de même conseillé d'en rediscuter avec l’association qui vous accompagnera. Elle pourra vous proposer des solutions selon vos besoins. Ponctuellement, des accords peuvent également être trouvés avec l’accueilli.

Plusieurs durées de contrats de cohabitation peuvent être proposées. Le minimum est d’un mois (en formule conviviale uniquement), le maximum de douze mois, avec possibilité de renouveler. Il est donc possible de cohabiter sur du court terme, comme sur du long terme, selon votre projet et vos attentes.

Vous pouvez définir les espaces accessibles dans votre logement en accord avec l’association qui vous accompagnera. Certaines pièces doivent forcément être accessibles :

  • la cuisine ;
  • la salle de bain ;
  • les sanitaires.

Néanmoins, si la chambre dispose d’une salle d’eau individuelle et d’un coin cuisine, l’accès à ces pièces peut être limité, si cela ne met pas en péril la convivialité et le relationnel avec votre cohabitant. Cela devra être confirmé avec l’association en charge de votre dossier.

Non, les chambres doivent respecter quelques critères en lien avec les règlementations sur la décence des logements :

  • Disposer d’une fenêtre ;
  • Atteindre une surface de 9m² au minimum ;
  • Disposer d’une hauteur sous plafond de 2,30 mètres au moins.

Tout dépend de ce qu’elle contient. Une chambre est considérée comme meublée si elle est équipée avec au minimum :

  • Un lit et sa literie (couette et oreiller) ;
  • Un espace de rangement (armoire, étagères, commode, …) ;
  • Des volets ou rideaux ;
  • Une lampe.

Si la chambre que vous souhaitez mettre en location ne contient pas ces meubles, vous pouvez en discuter avec l’association en charge de votre dossier, qui pourra vous orienter vers des entreprises adéquates.

En fonction de la personne accueillie, il est également conseillé de meubler la chambre avec une table ou un bureau, même si ces meubles ne font pas partie de la liste réglementaire d’une location meublée.

La cohabitation peut prendre fin dans deux cas :

  • Le contrat de cohabitation arrive à son terme.
  • Elle est suspendue sur décision de l’accueillant ou de l’accueilli. Dans ce cas-là, un préavis d’un mois doit obligatoirement être respecté, pour permettre à chaque cohabitant de trouver une solution de logement ou un nouveau locataire.

Le terme de la cohabitation doit nécessairement être abordé avec l’association en charge de votre dossier. En cas de conflit, l’association pourra vous aider à trouver une solution amiable. Si aucune solution n’est trouvée, elle sera présente pour vous accompagner durant les dernières semaines de cohabitation et jusqu’à la sortie du logement.

Dernière mise à jour le 26 juin 2025
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