Vos questions sur les déchets et la propreté

Dès lors qu’un arrêté sécheresse est pris, les restrictions sur l’usage de l’eau s’appliquent au nettoiement de l’espace public.
Dans le cas des laveuses et des agents à pied, l’usage de l'eau est proscrit sauf en cas d’insalubrité (secteurs avec une présence d’urine importante), avec des fréquences d’intervention moindres.
Cependant, les usages mécanisés utilisant l'eau sous haute pression (balayeuses, balayeuses de trottoir, nettoyage WC...) sont maintenus (sauf pour les laveuses), car ils consomment peu d'eau.

La fréquence de nettoyage d'une voie est fonction de sa fréquentation et de ses caractéristiques : une voie piétonne, avec ou sans commerce… Ces fréquences peuvent varier de une à treize fois par semaine.

Le nettoyage des graffiti est du ressort de votre commune. Signalez le problème à votre mairie qui prendra les mesures nécessaires. 
A Lyon, vous pouvez souscrire un contrat Façade nette qui permet au propriétaire d'un immeuble, d'une maison individuelle, à une copropriété ou à un commerçant de bénéficier, sur simple appel téléphonique, de l'intervention d'une entreprise spécialisée, mandatée par la Ville de Lyon. Consultez le site internet de la Ville pour en savoir plus.

La Métropole de Lyon gère 12 600 poubelles de rue implantées dans les rues et espaces publics de compétences métropolitaines. Les communes gèrent quant à elles les poubelles présentent dans les squares et jardins publics.

Les feuilles mortes sont ramassées chaque année par les services Nettoiement de la Métropole de Lyon. Elles sont utilisées pour le compostage.
Si vous voulez agir de votre côté, vous pouvez composter vos déchets verts de façon individuelle, consultez la page : Composter ses déchets, 'cest quoi ?

La Métropole de Lyon assure le déneigement des voies de circulation automobile, des trottoirs devant les espaces publics, des ponts, des espaces qui bordent les immeubles appartenant à la collectivité et les lieux publics (postes, écoles, mairies, lieux de culte…).

Attention : le déneigement des trottoirs, voies privées, voies de lotissement ne sont pas sous la responsabilité de la Métropole de Lyon, il appartient aux riverains (habitants, propriétaires, commerçants) de les déneiger.

Le déneigement en pratique
Dès la mi-novembre, des équipes sont mises en alerte pour pouvoir intervenir le plus rapidement possible : 450 agents mobilisables à chaque instant (soit 1 044 personnes formées en interne afin d’être opérationnel durant toute la saison) et 52 chauffeurs d'entreprises prestataires de service qui assurent une permanence 24h/24. Dans la journée, ce dispositif est renforcé par 500 agents d'entretien dans la journée, de 6h à 19h30 pour le déneigement manuel de lieux spécifiques (trottoirs des ponts, mairies, écoles, hôpitaux, etc.).

Un plan de déneigement détaillé a été instauré et lors d'une chute de neige, les camions qui assurent le salage ont chacun une mission bien précise et des itinéraires déterminés.
Le plan se déroule en trois étapes :

  1. Les voies de niveau I : voies de transports en commun les plus fréquentées du réseau des TCL ; voies de transit et de trafic dense ; voies d’accès à chacune des communes et aux principaux pôles d’activité ; voies d’accès à chacune des communes et aux principaux pôles générateurs (hôpitaux, centralités urbaines, équipements publics, SDMIS, Police et Gendarmerie, gares, etc.) soit 2 950 km traités. Le délai d’intervention pour traiter ce réseau est de 4h00.
  2. Les voies de niveau II : toutes les autres voies inter ‐ quartiers soit 1 450 km traités. Il faut environ 8 heures pour traiter ce réseau de niveau II sous réserve d’avoir stabilisé les possibilités de circulation sur les voies de niveau I pour une couche de neige comprises entre 1 et 5 cm, et en dehors des horaires de grande circulation.
  3. Les voies de niveau III : dès les 4 500 km d’axes prioritaires dégagés, les moyens en personnel et matériels sont affectés sur les voies secondaires. Ce sont toutes les autres voies de circulation à faible trafic (soit 1 600 km de traitement).

Lors de fortes neiges, l’action peut porter à plusieurs reprises sur le niveau I et II avant d’entreprendre le niveau III.

Pour connaître les conditions de circulations en temps réel et recevoir les alertes neige de la Métropole de Lyon rendez-vous sur l'Agence des mobilités.

La collecte des déchets est effectuée entre 6h et 13h.
Les équipes peuvent toutefois rencontrer des difficultés qui retardent leur passage : véhicules mal stationnés et chantiers perturbants par exemple.

Pour faire une demande de bac de tri, vous devez déjà être impérativement en possession d'un bac gris nécessaire à la collecte de vos déchets ménagers courants.

Pour commander votre bac de tri :

  • remplissez le formulaire pour obtenir un bac de tri sur Toodego si vous êtes propriétaire
  • ou adressez-vous à la régie immobilière qui administre votre copropriété.

Pour réparer ou remplacer votre bac de tri, signalez-le sur le formulaire pour réparer un bac de tri sur Toodego .
En cas de vol, pensez à effectuer une déclaration auprès de votre commissariat de police : une copie du procès verbal vous sera réclamée pour son remplacement.

Quoi qu'il en soit, le bac de tri demeure la propriété de la Métropole de Lyon : en cas de déménagement, il doit rester à l'adresse initiale.

Pour préserver la qualité du tri des habitants qui font l'effort de pratiquer le tri et pour diminuer ainsi les erreurs de tri qui coûtent cher à la collectivité.

Dans la Métropole de Lyon la couleur des poubelles destinées au tri est verte avec un couvercle jaune et la couleur des poubelles traditionnelles est grise.
Dans d'autres collectivités, il peut y avoir une autre codification couleur (par ex : jaune pour les emballages, bleu pour les journaux/magazines, vert pour le verre…).
La réglementation prévoit désormais l’uniformisation des couleurs au niveau national en imposant la couleur jaune pour signaler les contenants dédiés à la collecte des emballages ménagers.

La fréquence moyenne est de un ramassage par semaine.
Pour connaitre les jours de ramassage, consultez les jours de collecte de votre commune.

Ceci est à votre charge ou du ressort du syndic de copropriété ou de la régie immobilière qui gère votre immeuble.

Les emballages en verre, vidés, se déposent dans l'un des 2550 silos mis en place à cet effet à côté de chez vous.

Quand vous achetez certains biens de consommation, vous payez une éco-contribution pour que des éco-organismes organisent la collecte et le traitement d’objets, de produits ou d’appareils en fin de vie.
Doivent donc être repris par les distributeurs et points de vente de produits neufs :

  • les petits appareils électriques et électroniques ;
  • les piles et batteries usagées ;
  • les pneus ;
  • les fusées de détresse ;
  • les lampes fluorocompactes ;
  • les déchets dangereux (solvants, peintures).

Les gros appareils ménagers (réfrigérateurs, cuisinières, machine à laver le linge ou la vaisselle, sèche-linge…) remplacés par un neuf doivent aussi être repris par le fournisseur, au magasin ou par le livreur à domicile, même en cas de vente en ligne.

Pour vos déchets chimiques, vous pouvez trouver un point de collecte via le réseau Eco-DDS.

Les bornes à vêtements récupèrent les textiles, les chaussures et le linge de maison. Elles sont plus nombreuses dans l’espace public que dans les déchèteries. Ce sont les mêmes opérateurs qui récupèrent au final ces déchets. Mieux vaut donc utiliser les bornes à côté de chez soi.

L'éco-organisme DASTRI met œuvre une filière de collecte et traitement pour les Déchets d'Activités de Soins à Risque Infectieux (DASRI). Les patients en auto-traitement peuvent ainsi rapporter leurs déchets perforants (piquants, coupants et tranchants), comme leurs seringues, dans de nombreuses pharmacies et autres points de collecte répertoriés sur le site www.dastri.fr. Ce traitement spécifique permet d'éviter les blessures pour vous et les agents de collecte.

Pour les autres déchets ménagers volumineux ou liés à des travaux (gravats, meubles, carton, revues, livres abîmés, ferrailles, bois, végétaux, huiles de vidange… vous pouvez vous rendre dans une des déchèteries de la Métropole de Lyon.

Certaines communes installent des bennes afin que les habitants puissent y déposer leurs encombrants. Renseignez-vous auprès de votre mairie pour savoir si ce service est proposé et connaître les lieux / dates / horaires auxquels elles sont accessibles. 

La Métropole de Lyon met à disposition des déchèteries mobiles une fois par mois dans plusieurs quartiers de Lyon et Villeurbanne. Ces déchèteries mobiles permettent de bénéficier des mêmes services (ou presque) que ceux proposés dans les déchèteries de la Métropole de Lyon. Elles sont réservées aux particuliers et se tiennent de septembre à juin.

Les sacs en dehors des bacs ne sont pas ramassés pour des raisons de sécurité des agents d'entretien. Il y a déjà eu des accidents causés par des débris de verres contenus dans des sacs en plastiques. Pour éviter tout problème, les agents ont donc l'interdiction de ramasser les sacs laissés en vrac.

La TEOM (Taxe d’enlèvement des ordures ménagères) est une taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés bâties. Le montant payé est calculé sur une base représentative de la capacité contributive de l’usager-contribuable, et non sur son utilisation du service.

La Métropole de Lyon a déployé récemment de nombreux nouveaux services :

  • le tri à la source des déchets alimentaires (installation de 2 600 bornes à compost sur 34 communes, distribution gratuite de 32 000 composteurs individuels depuis 2021) ;
  • la collecte gratuite du gros-électroménager à domicile ;
  • une collecte supplémentaire des bacs de tri sur certaines communes ;
  • la modernisation du parc de déchèteries…

La Métropole de Lyon a également réalisé de gros investissements en lien avec la transition environnementale : modernisation de l’usine d’incinération de Gerland, permettant de s’affranchir de la consommation de gaz naturel pour le traitement des déchets, acquisition de bennes à ordures ménagères électriques.

La collectivité doit faire face à une augmentation des coûts (inflation, hausse des coûts de l’énergie, hausse des taxes (TGAP) sur les déchets envoyés en incinération ou en enfouissement) : il est d’autant plus important d’enclencher une politique de réduction des déchets et d’optimisation du service public pour limiter cette hausse des prix.

À ce jour, le montant de la TEOM est indépendant de la quantité de déchets produite. Mais la Métropole de Lyon est engagée dans la recherche de la réduction de la production de déchets sur son territoire. L'un des outils dont elle peut disposer est l'intégration d'une part incitative dans la TEOM, calculée par exemple en fonction du poids des déchets présentés à la collecte. Les services chargés travaillent actuellement sur cette question.

La TEOM, annexe à la taxe foncière sur les propriétés bâties, est calculée sur les mêmes bases que cette dernière (la valeur locative fiscale des locaux), donc sans rapport avec la production de déchets ou l'utilisation du service. De la même manière qu'une entreprise, la TEOM n'étant pas liée au service rendu, l’exonération n’est pas possible pour un ménage qui n’utiliserait pas le service public.

La TEOM ne finance pas uniquement la collecte des poubelles grises, dont la fréquence a été réduite sur certains secteurs, en lien avec la réduction de la production d’ordures ménagères. Elle finance l’ensemble des dépenses liées à la prévention, la collecte et la gestion des déchets ménagers et assimilés.

La gestion alternative des déchets verts est fondée sur un principe de réduction des déchets et de leur valorisation. Ce qui est considéré à tort comme un déchet (tontes, feuilles mortes, débris de taille et branchages, etc.) devient une ressource. Cette gestion alternative est donc à ce titre une partie importante d’une démarche de jardinage écologique.

Le paillage ou le paillis est une technique essentielle du jardin écologique qui permet de valoriser une très grande quantité des déchets verts. Elle consiste à toujours couvrir de feuilles, de tontes d’herbes ou de broyat votre sol pour qu’il reste vivant et en bonne santé : un sol nu n’existe pas dans la nature

Pailler le sol a trois avantages :

  • Le paillage en recréant une litière protège le sol et ses habitants des agressions du chaud, du froid et des fortes pluies.
  • Un paillis sur une épaisseur de 10-15 cm permet de conserver l’humidité du sol en absorbant et en stockant l’eau qui tombe du ciel ou de l’arrosoir. Le paillage évite que l’eau ne s’évapore trop rapidement, notamment en période de fortes chaleurs et de canicules.
  • Une épaisseur de matières organiques épandue sur le sol empêche les herbes dites mauvaises de pousser. Si elles y arrivent, elles sont très faciles à enlever ce qui réduit les opérations de désherbage au minimum.

Le paillage est vraiment la technique écologique "3 en 1" au jardin.

Cette opération, si elle est annuelle, produit beaucoup de branches, mais a priori elles ne sont jamais grosses, et plutôt bien droites. Cela fait qu’elles sont faciles à traiter :

  • Réemploi immédiat : Bien rangées au pied des haies, elles feront un paillage esthétique car bien homogène.
  • Recyclées : Facilement broyées à l’aide d’un simple sécateur, d’un ébrancheur, d’un fer de bêche ou même d’une tondeuse ces jeunes branches tendres produiront une matière "mi-sèche" qui se composte particulièrement bien. Ce broyat, épandu sur le sol, constitue un très bon paillage nourricier au jardin d’ornement ou potager
  • Entre réemploi et recyclage : Il est conseillé d’en faire des fagots dès la taille, car c’est plus facile à transporter et à ranger en attendant le broyage ou un autre traitement. Il est conseillé de broyer les branches en vert car le bois sec devient très dur et abîmerait les lames de votre broyeur.

Ces déchets ne sont pas faciles à composter. Il est donc conseillé de commencer par varier les techniques :

  • La plus simple et efficace : Réemployer le maximum des déchets de taille, broyés ou pas directement au pied des haies qui les produisent. Etalés avec régularité, et bien rangés ces déchets de taille trouvent ainsi  naturellement leur place  au jardin.
  • La plus valorisante : Réemployer une grande partie du broyat sous forme d’allées provisoire ou définitive. Si l’aspect n’est pas assez esthétique, il est possible de faire une finition de surface avec un broyat plus joli en surface.
  • La plus vertueuse (à long terme) : réfléchir à comment votre jardin pourrait évoluer en supprimant un peu de ces végétaux persistants gros producteurs de déchets, lourds à gérer et replanter des essences plus adaptées.

À noter : les broyats de résineux comme le cyprès de Leyland et le thuya ont tendance à bloquer la germination des graines, et modifier les caractéristiques du sol sur lequel vous les utilisez en paillage régulièrement. Il vaut mieux les utiliser en paillage direct au pied de la haie. Leur utilisation au potager risquerait par exemple de perturber la vie du sol et la croissance des légumes.

La situation par rapport aux grands arbres et aux vents, fait que même certains jardins sans arbres sont inondés de feuilles mortes à l’automne. Le platane est le cas le plus connu, car c’est un arbre qui a été planté en grande quantité dans nos villes, et qui a une feuille particulièrement coriace.

Les feuilles mortes sont très faciles à composter sans risques de désagréments. Elles sont pour la plupart naturellement équilibrées en carbone et en azote. Il suffit bien souvent de les stocker à l’air libre pour que les micro-organismes fassent le travaillent de décomposition, comme ils le font dans la forêt : pas de brassage, pas de mauvaises odeurs, même dans le cas d’un tas imposant.

Cinq idées pour utiliser ces feuilles :

  • Le stockage : tas et silos de feuilles permettent de constituer des réserves de matières sèches pour le compost. Il faut toujours prévoir d’en garder un stock bien au sec, tassées dans des sacs en papier, bâches ou filets qui devront être rangés à l’abri pour les retrouver en été.
  • Pour les plus coriaces et pour gagner de la place : comme pour les petites branches, deux passages croisés de tondeuse sur un lit de feuilles mortes, réalise un broyage qui réduit considérablement le volume, accélère la dégradation naturelle, et homogénéise l’aspect pour un usage en paillage très esthétique.
  • Le terreau de feuilles : un compost à base de feuilles (en plus d’un compost "classique"), nécessite moins de brassage, ne produit jamais de mauvaises odeurs, et procure un terreau de feuilles, peu riche mais exceptionnel pour alléger le sol, les semis et les bouturages, etc.
  • Le paillage : les feuilles mortes sont le paillage idéal pour les massifs, les haies, les cultures potagères.
  • Le partage : un "apéro-ramassage" où chaque ami-e ou voisin-e compostant-e repart avec quelques sacs de feuilles peut être un bon moyen d’alléger son volume de feuilles et de diffuser les bonnes pratiques dans son entourage.

Les tontes de gazon fraîches doivent toujours être utilisées en très faible quantité dans le compost domestique. Très riches en azote et très humides, elles risquent de fermenter et de perturber le travail de bonne transformation par les micro-organismes. Les tontes de gazon doivent être séchées pour être incorporées avec les épluchures de cuisine. Sèches, elles jouent un rôle de matière sèche très utile notamment l’été lorsqu’il n’y a plus de feuilles mortes.

Une grande partie des tontes et herbes fraîches peuvent être utilisées à même le sol en paillage sur une épaisseur de moins de 10 cm.

Il ne faut pas oublier non plus que vous ne pouvez stocker l’herbe fraîche en tas que brièvement (fermentation rapide en quelques jours) sauf si bien sûr elle est régulièrement brassée pour l’aérer, ce qui demande un peu de soins et d’organisation.

Dans un premier temps, les conseils concernant la réduction à la source et le réemploi permettent de diminuer le volume à gérer. S’il reste encore des branchages à gérer, voilà quelques solutions, selon les cas :

Dans un petit jardin, tout est possible, quelques branches à hacher au sécateur demandent un peu de patience, mais tout reste à "taille humaine".

Pour les branchages frais, il est possible de hacher de grandes quantités à l’aide d’un ébrancheur ou à l’aide d’un fer de bêche qui joue le rôle d’un véritable hachoir.

La tondeuse est aussi très utilisée pour broyer. Quelques passages croisés sur les branches étalées sur une pelouse fonctionne très bien mais nécessite quelques précautions :

  • Pas de branches de plus d’un centimètre de diamètre et pas de bois mort trop dur.
  • Des matelas de branches au sol de maximum cinq à sept centimètres de hauteur.
  • Une tondeuse réglée pour une coupe haute.
  • S'équiper d’un bac de ramassage (pas d’éjection directe du broyat).
  • Éloigner toute personne en particulier les enfants, et les animaux domestiques.
  • Avoir les pieds et jambes bien couverts.

Sinon, en cas d’une forte production de branchages, non gérable avec les solutions ci-dessus, il faut envisager l’achat ou la location d’un broyeur.

Dans le cadre de l’acquisition ou de la location d’un broyeur, deux points sont à interroger :

  • La motorisation électrique est fort pratique et légère, mais peu puissante. Ce sont donc les modèles les plus haut de gamme qui fonctionnent bien, durablement, et avec un entretien facile.
  • La motorisation thermique est puissante mais lourde, donc moins facilement transportable, et généralement plus onéreuse.

Mieux vaut donc se grouper avec amis et/ou voisins, pour partager un matériel de qualité, qui sera beaucoup plus efficace au final.

La Métropole de Lyon organise une collecte saisonnière de déchets verts, au printemps et à l’automne sur les communes éloignées des déchèteries fixes ou dépendant d’une déchèterie ne pouvant absorber les pics de production de déchets verts pendant ces périodes. Les points se tiennent les samedis de 9h30 à 12h30 et de 13h30 à 16h30 sur une vingtaine de communes métropolitaines. Retrouvez les adresses et le planning de ces collectes.

En dehors de ces collectes saisonnières, les déchets verts peuvent être déposés dans les déchèteries fixes.

L’ensemble des déchets verts sont orientés vers des plateformes de compostage pour être traités en valorisation organique.

Selon l’article L2224-14 du Code Général des Collectivités Territoriales (CGCT), les déchets des entreprises pouvant être collectés dans le cadre du service public correspondent aux "déchets des activités d’industrie, de commerce, d’artisanat ou des services publics qui, par leur nature, leur composition et leur quantité, sont assimilables aux déchets ménagers et qui ne constituent aucun risque ni aucun danger pour l’homme ou son environnement".

Conformément au règlement de collecte de la Métropole de Lyon, les déchets produits par des professionnels peuvent donc être assimilés aux ordures ménagères sous réserve de respecter deux conditions :

  • les déchets doivent être considérés comme des déchets produits par des ménages : il s’agit de tous les déchets courants qui vont dans le bac gris ou dans le bac de tri ;
  • les quantités de déchets ne doivent pas dépasser le seuil de 840 litres par site et par semaine. Cela correspond par exemple à un bac gris deux roues collecté quatre fois par semaine et un bac de tri deux roues collecté deux fois par semaine.

Ces déchets doivent être présentés à la collecte dans les mêmes conditions que les ordures ménagères.

Lorsque ces conditions ne sont pas remplies, les artisans, commerçants et métiers de restauration et autres professionnels doivent souscrire un contrat auprès d’une entreprise spécialisée (voir l’annuaire des prestataires de collecte et des apporteurs de solutions de réduction des déchets du territoire). Cette entreprise spécialisée doit intégrer un bordereau d’enlèvement et de suivi pour avoir une traçabilité des flux et des coûts associés.

Les professionnels qui génèrent plus de 1100 litres (soit 2 bacs 4 roues) par semaine tous déchets confondus, seuls ou à plusieurs, sur une même implantation (par exemple un immeuble tertiaire ou une galerie marchande) ont l'obligation de trier les sept déchets suivants :

  • le papier et le carton ;
  • le métal ;
  • le plastique ;
  • le verre ;
  • le bois ;
  • le plâtre ;
  • la fraction minérale (le béton, les briques, les tuiles, les pierres…).

Le verre peut être déposé dans les silos à verre.

Les emballages en papier, en carton, en métal et en plastique peuvent être collectés par la Métropole, sous réserve que vous produisiez moins de 840 L par semaine de déchets ménagers et assimilés. Consultez les consignes de tri.

Pour les professionnels au-dessus du seuil des 840 L et pour les déchets n’allant pas dans les bacs de tri (mobilier, bois etc), les flux doivent être confiés à un prestataire de collecte privé, à un éco-organisme agréé (collecte gratuite sous certaines conditions) ou être déposés en déchèterie.

Le cas spécifique des papiers de bureaux :

Les implantations professionnelles regroupant plus de 20 employés de bureau ont l’obligation de trier et recycler les papiers quelle que soit la quantité produite.

En savoir plus

Les bornes à compost mises à disposition sur l’espace public sont prioritairement destinées aux ménages.

Si vous produisez moins de 120 litres de déchets alimentaires par semaine, vous pouvez utiliser les bornes à compost implantées sur le territoire.

Consultez les consignes de tri et les informations sur l’utilisation des bornes

120 litres de déchets alimentaires par semaine, cela équivaut à 2 sacs kraft de 10L par jour produits 6 jours par semaine, ou cela correspond à la production d’un restaurant de 50 couverts.

La Métropole ne fournit pas de bio-seaux et de sacs krafts aux professionnels. Vous devez utiliser vos propres contenants pour apporter vos déchets alimentaires aux bornes. Pensez au réemploi : des saladiers ou des gros pots de crème fraîche peuvent servir de bio-seaux, il faudra bien les vider (il ne faut surtout pas jeter le pot avec les déchets alimentaires) dans les bornes.

Une des solutions pour gérer vos déchets alimentaires est l’installation d’un composteur.

La Métropole de Lyon accompagne les professionnels (produisant moins de 840 litres de déchets assimilés à ceux des ménages par semaine), en proposant la mise en place de solutions de compostage in situ. Deux offres vous sont proposées : le compostage pédagogique ou le compostage partagé.

Quelques points d’attention toutefois sur le compostage :

  • Les solutions de compostage ne sont pas adaptées aux gros producteurs de déchets alimentaires.
  • Le compostage est particulièrement adapté aux établissements qui ne produisent que quelques restes de repas apportés par les salariés ou dont l’activité se prête à la mise en place d’activités pédagogiques (écoles, EHPAD etc).
  • Les déchets carnés, laitiers et les produits transformés ne peuvent pas être gérés sur les sites de compostage proposés par la Métropole : il faut donc coupler le compostage à une solution de collecte privée ou à un apport dans les bornes à compost pour gérer ces déchets.

Les professionnels non assimilés à des ménages (produisant plus de 840 L de déchets assimilés à ceux des ménages par semaine) peuvent bénéficier d’une mise en place de composteur partagé si le personnel de l'établissement est sensibilisé à la démarche.

La TEOM, annexe à la taxe foncière sur les propriétés bâties, est calculée sur les mêmes bases que cette dernière (la valeur locative fiscale des locaux), donc sans rapport avec la production de déchets ou l'utilisation du service. De la même manière qu'une entreprise, la TEOM n'étant pas liée au servicze rendu, l’exonération n’est pas possible pour un ménage qui n’utiliserait pas le service public.

Depuis 2024, tous les professionnels ont l’obligation de trier leurs déchets alimentaires.

Plus d’informations sur le site de l'Ademe.

Les déchèteries de la Métropole sont prioritairement dédiées aux déchets occasionnels des ménages. Leur accès est permis sous conditions, conformément au règlement d’accès en déchèterie. Ce dernier mentionne les différentes règles applicables, et notamment la tarification et le nombre de passages autorisés par typologie de véhicule.
Les droits d’accès pour les véhicules de catégorie payante sont à acheter sur le site Pass Déchèterie.

Consulter le guides des déchèteries et donneries

Les professionnels doivent utiliser prioritairement les déchèteries professionnelles. Des sites existent et permettent par exemple de gérer les déchets générés sur les chantiers. Les déchèteries professionnelles sont recensées sur le site Sindra

Si besoin, il est possible de consulter l'annuaire pour les professionnels de solutions de réduction et gestion des déchets de la Métropole de Lyon.

Pour éviter que les mégots ne soient jetés sur le trottoir, l’entreprise peut installer un cendrier à proximité de l’entrée de l’immeuble. Dans ce cas, elle sera en charge de son vidage et nettoyage.

Si toutefois les mégots étaient jetés au sol, il convient de rappeler que le maire, en vertu de l’article L 2212-2 du code général des collectivités territoriales, exerce la police municipale en vue d’assurer "le bon ordre, la sûreté, la sécurité et la salubrité publiques", notamment en ce qui concerne "la sûreté et la commodité du passage dans les rues, quais, places et les voies publiques, ce qui comprend le nettoiement (…)". La jurisprudence administrative lui a, à ce titre, reconnu la possibilité de prescrire par arrêté aux riverains de procéder au nettoiement du trottoir situé devant leur habitation. Sur le territoire de la Métropole de Lyon, la majorité des maires ont pris un tel arrêté.

L’arrêté municipal relatif au déneigement et au nettoiement des trottoirs spécifie que les mégots jetés devant l’entrée d’un immeuble de bureaux relèvent de la responsabilité de l’entreprise. Cette dernière doit en effet mettre en place un cendrier devant son immeuble puisqu’il s’agit des mégots de ses salariés. Le "gérant de l’immeuble" a l’entière responsabilité de gérer les déchets produits par ses salariés, que ceux-ci soient à l’intérieur du bâtiment, comme devant le bâtiment pour ce qui concerne les mégots.

Dans la Métropole de Lyon, plusieurs acteurs peuvent accompagner les entreprises :

  • l’Ademe publie des guides dédiés et propose des aides financières pour les entreprises ;
  • les fédérations telles que la Chambre de Commerces et de l’Industrie et la Chambre des Métiers et de l’Artisanat proposent des actions d’accompagnement individuel et collectif ;
  • l'annuaire, co-élaboré par la Chambre des Métiers et de l’Artisanat et la Métropole de Lyon, qui propose aux professionnels des solutions de réduction et gestion des déchets ;
  • des associations peuvent mettre en place une action de formation à la réduction et au tri des déchets dans les entreprises (Mouvement de palier) d’autres interviennent auprès des restaurateurs pour améliorer les postes alimentation et déchets (Récup et Gamelles, Conscience et Impact Ecologique) ;
  • des bureaux d’études spécialisés sur les déchets peuvent mener des diagnostics et proposer des pistes d’amélioration;

La Métropole soutient certaines de ces initiatives dans le cadre de ses politiques publiques.

Enfin, le site SINDRA (Observatoire des déchets en Rhône Alpes) recense à l’échelon régional des solutions par la mise à disposition de ressources et la communication des acteurs associés à la gestion des déchets.

 

Objectif zéro déchet : je jette moins, je jette mieux !

Oui, depuis le 1er janvier 2020, tous les emballages quels qu’ils soient (en métal, en plastique, en carton…) doivent être jetés dans le bac de tri (bac vert à couvercle jaune). Cela concerne notamment :

  • conserves, cannettes, barquettes, aérosols ;
  • gourdes de compote, paquet de café ;
  • capsules de café et de thé ;
  • paquets de chips, papier aluminium ;
  • opercules et capsules de bouteille ;
  • pots de cosmétique ;
  • blisters de médicament vide, tubes en aluminium, etc. 

Oui, depuis le 1er janvier 2020, tous les emballages quels qu’ils soient (en métal, en plastique, en carton…) se trient et doivent être jetés dans la poubelle de tri :

  • bouteilles et flacons en plastique ;
  • sacs et sachets en plastique : sac de légumes congelés, sachet de fromage râpé, emballage plastique de pack de bouteilles, sac plastique, etc. ;
  • pots, boites et barquettes en plastique : pot de yaourt, tube de dentifrice, barquette polystyrène, barquette plastique, barquette de beurre, emballage de jambon, emballage plat surgelé, etc. 

Chacun peut agir également pour réduire les emballages en "achetant mieux". Quelques bons gestes :

  • rechercher des produits adaptés à ses besoins ;
  • limiter les achats de produits suremballés ;
  • utiliser un sac réutilisable, un cabas ou un panier pour faire ses courses ;
  • apporter ses propres boîtes, bocaux, sachets conservation,
  • acheter en vrac (ex : fruits et légumes) ;
  • privilégier le grand format aux portions individuelles, sauf si cela génère du gaspillage bien sûr ;
  • acheter à la coupe (ex : viande, fromage) ;
  • profiter des produits de saison, frais et locaux ;
  • éviter l’achat et la consommation de plats préparés.

Pour aller plus loin, consultez la page dédiée Objectif Zéro Déchet.

Les entreprises agissent aujourd'hui pour diminuer le poids des emballages. En dix ans :

  • les emballages en plastique ont perdu 28% de leur poids ;
  • les emballages en verre ont perdu 8% de leur poids ;
  • les boîtes de conserve en acier ont perdu 37% de leurs poids ;
  • les briques alimentaires ont perdu 24% de leur poids ;
  • les boîtes de boisson en aluminium ont perdu 21% de leur poids.

L'éco-conception des emballages consiste à réduire l'impact environnemental des emballages lors de la conception, du remplissage, du conditionnement, de l'utilisation et de la valorisation en fin de vie.

Les entreprises ont créé, avec des associations de consommateurs et de l'environnement ainsi que des représentants des élus, le Conseil National de l'Emballage pour développer une démarche de prévention.

Elles sont également incitées financièrement, au travers de l’écotaxe qui s’applique sur les emballages qu’elles mettent sur le marché et versée à l’éco-organisme Citeo, à utiliser des matériaux les plus faciles à recycler. La loi les oblige aussi à incorporer des matières premières dites secondaires issues du recyclage.

Pour réduire le gaspillage, la Métropole de Lyon a créé 14 donneries sur le territoire (au sein des déchèteries) et favorise la réutilisation d’objets pouvant encore servir.

Les déchèteries mobiles disposent également de zones de dons.

À l’exception des vêtements, du linge et des chaussures de maison pour lesquels la collecte est déjà organisé via les bornes de collectes sur l’espace public ou privé, la plupart des autres objets « en bon état ou réparables » peut être donnée : consoles et jeux vidéo, vélos et pièces détachées, vaisselle, objets de décoration, équipements bébé, meubles…

L’ensemble des dons collectés est acheminé vers des associations relevant de l’économie sociale et solidaire.

Trouver une donnerie

Non. Il est inutile de laver les emballages et surtout de les passer au lave-vaisselle :

  • les usines de recyclage lavent les matériaux en fonction de leur traitement derrière donc votre geste serait un doublon ;
  • l'eau est une denrée rare à ne surtout pas gaspiller ;
  • en lavant les emballages gras, on envoie ce gras vers les stations d'épuration des eaux usées ce qui peut gêner leur bon fonctionnement.

Il est toutefois important de bien les vider.

Tous les documents sur le tri dans le Grand Lyon sont disponibles dans la rubrique Ressources documentaires.

La plupart des déchets que nous produisons se recycle : emballages plastique et en métal, papiers, cartons. Recycler ces déchets permet de leur donner une seconde vie. L'acier des boites de conserves est réutilisé dans l'industrie sidérurgique. L’aluminium est fondu pour la fabrication de pièces automobiles. Les papiers et cartons repartent en boucle dans les papeteries qui utilisent majoritairement des vieux papiers et vieux cartons. Le verre est recyclable à l'infini et sert à fabriquer de nouvelles bouteilles ou des matières isolantes pour la rénovation thermique des bâtiments (laine de verre).

Pour pouvoir être recyclés, ces matériaux ne doivent pas être mélangés avec les ordures ménagères. En présence d’ordures, les déchets recyclables ne sont plus récupérables. C'est pourquoi il faut séparer ce qui est recyclable de ce qui ne l'est pas. 

Le recyclage permet de préserver notre environnement en économisant des matières premières. Cela permet aussi de limiter les coûts d'élimination des déchets car l'incinération et l'enfouissement sont des solutions plus coûteuses. 

Les pots de yaourt vont dans le bac de tri. Il faut qu'ils soient bien vidés mais il n'est pas nécessaire de les rincer. 

Les sacs poubelle ou de caisse empêchent le tri des déchets en centre de tri en rendant leur contenu difficilement identifiable. Il ne faut donc pas mettre vos déchets recyclables dans un sac en plastique mais il faut les jeter en vrac dans le bac de tri.

Tous les sacs en plastique vides peuvent être jetés dans votre bac de tri. Ces sacs seront triés, mis en balle et expédiés dans des usines spécialement dédiés à leur traitement et à la régénération de nouvelles résines plastiques.

Les centres de tri ne sont pas en capacité de récupérer les emballages en verre. Mis dans le bac de tri, ils seront regroupés avec les autres refus de tri et renvoyés dans les incinérateurs. Ce verre perturbe également le tri des autres matières en usant prématurément les équipements mécaniques des centres de tri.
En outre, les morceaux de verre peuvent blesser les agents en charge de la collecte et du tri.

Tous les papiers et emballages en plastique, en carton et en métal doivent être jetés dans la poubelle de tri.

Pensez aussi à : 

  • mettre tous les emballages en vrac dans la poubelle verte à couvercle jaune ;
  • ne pas mettre les emballages dans un sac plastique ;
  • bien vider tous les emballages ;
  • ne pas laver les emballages ;
  • ne pas les imbriquer : jeter chaque emballage séparément.

Les cartons de livraison peuvent être mis dans le bac de tri s’ils ne gênent pas la fermeture du bac. Il est préférable de les plier plutôt que les découper.

Consultez la page sur les bons gestes de tri pour plus de détails. 

Oui.
Tous les papiers se recyclent. Ils interviennent dans la fabrication des bobines de papiers utilisées par les imprimeries de presse, des papiers hygiéniques (papiers absorbants, papiers toilette, mouchoirs, serviettes, …)  ou pour refaire de nouveaux emballages.
Il est important de ne pas froisser les papiers afin de faciliter leur tri.

Oui mais les emballages papiers / cartons peuvent être triés, même s'ils sont tâchés, mais sans autres résidus alimentaires. Ils doivent être préalablement vidés.

Par exemple, la boîte à pizza est à trier quand il n'y a plus de morceau de pizza dedans.

Oui. Sauf si vous souhaitez les remettre auprès d'associations de récupération des bouchons plastiques. Aujourd'hui les techniques de recyclage permettent de séparer simplement les bouchons de la bouteille. Chacun suit ensuite sa propre filière de recyclage.

Pour en savoir plus sur le recyclage des bouteilles plastiques : www.valorplast.com

Voici les coordonnées de deux associations à but humanitaire :

Collectif 69 Assoc "Un bouchon, un sourire"
Ateliers artisanaux - Local n° 3 - 35 bis rue Claude Farrere, 69800 Saint-Priest
associationcollectif69(at)gmail.com
www.collectif69.sitew.com

Bouchons d'amour
bouchonsdamour69(at)gmail.com
www.bouchonsdamour.com

Oui vous pouvez compacter les bouteilles. Ca permet de gagner de la place dans sa poubelle de tri. À choisir, écraser de préférence la bouteille dans sa longueur plutôt que par ses extrémités.

Oui, il est possible de recycler les bouteilles en plastique ayant contenu de l'huile. Elles peuvent donc être jetées dans les bacs de tri  mais complètement vides et bouchon fermé.

Oui, depuis le 1er janvier 2020 vous pouvez jeter vos capsules métalliques ou plastiques de café et de thé dans le bac de tri (poubelle verte à couvercle jaune).

Il est considéré comme un emballage et va dans le bac de tri. Par contre, la vaisselle et les couverts en plastique vont dans le bac gris.

Vous pouvez vous procurer un autocollant Stop Pub Métropole de Lyon :

  • à l’accueil :
    • des mairies ;
    • des Maisons de la Métropole de Lyon ;
    • de la Maison des étudiants.

Vous pouvez également vous procurez d’autres Stop Pub :

  • auprès d'une association de défense de l'environnement ou des consommateurs ayant créé son autocollant (exemples : ANCIELA, Mouvement de palier, Zéro Déchet Lyon, Collectif ça déborde, l’ALEC - Agence locale de l’énergie et du climat)
  • soit en l'imprimant depuis le site du ministère de la Transition Ecologique ;
  • en le confectionnant soi-même ;
  • à l’accueil de votre mairie ;
  • à l'accueil ou à la caisse centrale de votre grande surface habituelle : certaines enseignes proposent leur propre autocollant.

L’association ActionStopPub a créé le site internet ActionStopPub.fr qui permet, à partir d’un simple code postal, de trouver un autocollant Stop Pub.

Pour aller plus loin, consultez la page dédiée Objectif Zéro Déchet.

Pour un particulier, il existe plusieurs solutions pour se débarrasser de ses déchets électriques :

1. Si cela concerne un achat, votre distributeur doit vous reprendre l’appareil électrique dans le cadre du « un pour un » (c'est-à-dire un appareil repris pour un appareil acheté). C’est à cela que sert l’éco-contribution payée aux distributeurs par le consommateur lors de l’achat d’un produit électrique ou électronique.
À noter, le « un pour un » devient « un pour zéro » pour tous les petits appareils électriques et électroniques comme les smartphones qui peuvent être déposés dans les bornes installées dans les points de vente : aucun achat n’est nécessaire pour y accéder.

2. Si l’appareil peut être encore utilisé, vous pouvez :

Oui, l’accès des piétons est autorisé. Toutefois, l’agent d’accueil peut refuser l’accès à un piéton lorsqu’il s‘agit d’un moyen détourné pour ne pas respecter le règlement intérieur comme par exemple :

  • s’il refuse de patienter dans la file d’attente ;
  • lorsque son véhicule étant de catégorie payante, pour éviter de s’acquitter du tarif d’accès à la déchèterie, le piéton a déchargé ses déchets de son véhicule à proximité de la déchèterie et effectue plusieurs passages successifs dans la déchèterie ;
  • un véhicule interdit en déchèterie, le piéton a déchargé ses déchets de son véhicule à proximité de la déchèterie et effectue plusieurs passages successifs dans la déchèterie.

L’accès est également autorisé aux vélos.

Le site Pass déchèterie permet l’achat en ligne d’un droit d’accès en déchèterie pour un véhicule ou une remorque de catégorie payante. Les droits d’accès sont valables pendant un an et dans la limite de quatre passages par mois. Pour cela, il vous suffit de créer votre compte Pass déchèterie et de vous rendre sur la boutique en ligne.

Si vous avez un véhicule de location de catégorie payante, vous pouvez acheter jusqu’à deux droits d’accès valable pendant 48h.

Non, les déchèteries sont fermées les jours fériés et le lundi de Pentecôte.

Non, les bouteilles de gaz sont consignées et reprises par les distributeurs de bouteilles neuves. Seules les petites bouteilles de gaz, recharges ou cartouches vides, de contenance inférieure à 3kg sont acceptées.

Non, les extincteurs sont à rapporter chez les distributeurs.

Non, vous devez les déposer chez les distributeurs de pneumatiques ou d’engins équipés de pneumatiques (garages, centres autos…) qui ont l’obligation de les accepter gratuitement.

Les distributeurs de pneumatiques sont tenus de reprendre gratuitement les déchets de pneumatiques dans la limite des  tonnages et des types de pneumatiques qu'il a lui-même vendus l'année précédente (article R543-142 du code de l’environnement modifié par Décret n°2011-828 du 11 juillet 2011 - art. 23)

Oui, quatre déchèteries de la Métropole de Lyon disposent d’une benne spécifique pour la collecte des fenêtres : Genas, Francheville, Pierre-Bénite et Rillieux-La-Pape.

La déchèterie mobile est un rendez-vous mensuel qui permet aux personnes principalement non motorisées de bénéficier des mêmes services (ou presque) que ceux proposés dans les déchèteries de la Métropole.

Les déchèteries mobiles sont réparties sur Lyon et Villeurbanne, sur un lieu fixe, le même jour de chaque mois et avec des horaires identiques, de septembre à juin.

Pour en savoir plus, consultez la page dédiée Trouver une déchèterie mobile.

Dans les déchèteries mobiles il est possible de déposer les métaux, le bois, le cartons, les meubles, les encombrants et les petits appareils électriques et les dons (hors vêtements, linge de maison et chaussure).

Par contre, les déchets verts, les gravats et déchets de chantier, les déchets dangereux et les gros appareils électroménagers ne sont pas acceptés.

Pour en savoir plus, consultez la page dédiée Trouver une déchèterie mobile.

Les déchèteries mobiles sont un service gratuit et réservé aux particuliers, accessible à pied, en vélo ou en voiture.

Les véhicules et remorques de grand gabarit (assimilés à du véhicule utilitaire ou professionnel) ne sont pas acceptés.

Pour en savoir plus, consultez la page dédiée Trouver une déchèterie mobile.

C'est déchèterie et c'est l'Académie Française qui a tranché.

En choisissant la forme déchèterie, l’Académie française a marqué sa préférence pour la forme la plus simple et la plus conforme à l'esprit de la langue. Force est de constater en effet que les termes féminins comportant le suffixe -erie et directement dérivés de substantifs en -et, ne comptent qu’un seul t : c'est le cas de termes entrés dans l'usage depuis fort longtemps comme bonneterie (XVe siècle), gobeleterie (XVIIIe siècle), mousqueterie (XVIIe siècle) ou parqueterie (XIXe siècle). Le mot billetterie, créé très récemment (1973) pour remplacer l'anglais ticketting, fait figure d'exception (la graphie billeterie, bien qu'elle ne soit enregistrée par aucun dictionnaire, est d'ailleurs assez largement usitée). D'autre part, l'Académie a tenu à ce que déchèterie comporte un accent grave afin d'en indiquer clairement la prononciation, conformément à l'esprit des Rectifications de l'orthographe de 1990 car, à la différence de la plupart des termes cités ci-dessus où deux prononciations du e sont possibles (è ou eu), le terme déchèterie ne connaît que la prononciation è. Précisons également que le terme déchetterie était à l'origine un nom déposé et que le choix de la forme déchèterie permettait, au moment où elle est entrée dans le Dictionnaire, d'éviter le risque que l'usage de ce terme puisse être limité.
Il faut néanmoins reconnaître que la forme déchetterie s'est très largement répandue dans l’usage : il est probable que l'Académie étudiera à nouveau le terme lors de la prochaine édition de son Dictionnaire et réfléchira à la possibilité de signaler les deux graphies.

Le compostage

La matière séchée est aussi appelée matière carbonée ou structurante.

Il s’agit de tous les déchets bruns, durs, secs du jardin qui apportent beaucoup de carbone et qui aèrent le compost.

Du plus grossier au plus fin, on trouve : le broyat de branche, les feuilles mortes, les tontes de gazon séchées, les copeaux de bois.

L’équilibre des apports dans le composteur doit respecter une proportion de principe : l’apport d’un bioseau plein d’épluchures dans le bac de remplissage, équivaut à l’apport d’un tiers de seau de broyat prélevé dans le bac de matière sèche.

Non, les tontes de gazon fraîches sont très riches en azote et humides. Si elles sont stockées et laissées en tas, elles montent en température, fermentent et deviennent nauséabondes.

Les déchets issus de viandes et de poissons (os, gras, arrêtes, etc.) risquent d’attirer certains animaux indésirables (rats, souris, mais aussi animaux domestiques du quartier).  

 De plus, en cas de gestion irrégulière du composteur, ils peuvent entraîner de mauvaises odeurs.

Oui, en découpant ses apports, on augmente la surface de contact des matières organiques qui est  ainsi plus grande. Les micro-organismes peuvent alors plus facilement les attaquer et les digérer.

De plus,  ces matières humides se mélangent mieux à la matière sèche lors du brassage, ce qui active une transformation bien oxygénée et inodore.

Oui, les peaux d’agrumes sont comme tous les autres épluchures de fruits sont biodégradables et compostables.  Ils se décomposent juste plus lentement.

Il faut veiller à recouper en quatre les agrumes, afin d’éviter qu’ils ne forment "un bol" et que d’autres déchets se stockent à l’intérieur et fermentent.

  • démarrer le compost à même le sol en pleine terre pour que les micro-organismes ensemencent naturellement :
  • installer le bac ou le tas de préférence à mi-ombre à l’abri du vent pour ne pas que le compost se dessèche notamment l’été ;
  • équilibrer les apports dans le composteur avec la bonne proportion : 2/3 de déchets verts/mous/humides pour 1/3  de déchets bruns/durs/secs ;
  • étaler vos apports en surface et aérez à chaque apport à l’aide d’une petite griffe ;
  • brasser de temps en temps en surface sur une hauteur de fourche.

Voir la vidéo sur le compostage facile

Non, un site de compostage bien géré ne sent pas mauvais. En effet, en ajoutant de la matière sèche (broyat, feuilles mortes, etc.) à chaque apport de déchets frais et en brassant régulièrement le compost, il n’y a pas de mauvaise odeur.

Et même, après la phase de dégradation, la matière est recombinée et se transforme en compost qui a une bonne odeur. Le compostage est un processus naturel qui recycle les matières organiques pour les restituer à la terre.

S’ils cherchent à y rentrer c’est parce qu’il y a des choses qui ne devraient pas y être (viande, poisson, fromage, etc.) ou qu’ils y trouvent un environnement confortable.

Le bac à compost est une cage à l’envers : les rongeurs ne peuvent pas y pénétrer ni par le fond grillagé, ni par les parois du bac. Il ne peut donc pas y avoir de gros rongeurs (rats) dans le bac à compost.

Oui, en période estivale. Mais il existe des moyens pour éviter leur prolifération.

Il faudra veiller à ce que les apports de déchets frais soient recouverts de suffisamment de matière sèche ou enfouir suffisamment les déchets frais pour éviter que les insectes viennent pondre dans le bac.

Une autre solution consiste à recouvrir le compost d’un carton une fois les apports effectués.

Le compost mûr présente une texture fine et homogène, sans décomposeurs (vers, cloportes…) encore présents. Il est obtenu après huit à dix mois de compostage. Il a une couleur très noire/brun foncé, une structure grumeleuse et friable. Il dégage une agréable odeur caractéristique de sous-bois.

Le compost mûr peut être utilisé en surface, pour du semis/rempotage ou mélangé au sol et convient à de nombreuses plantes.

Le compostage est un long processus complexe et naturel qui s’établit grâce des micro-organismes qui ont besoin d’oxygène pour vivre. Enfouir le compost dans le sol asphyxie et tue ces micro-organismes qui travaillent le compost et la litière à la surface du sol.

Le compost peut être utilisé en surface, pour du semis/rempotage ou mélangé au sol et convient à de nombreuses plantes.

Les légumes gourmands comme les cucurbitacées (courgettes, courges… ) et les solanacées (tomates, aubergines, patates…), les arbustes fruitiers (framboisiers, fraisiers…), les rosiers et de nombreuses vivaces aiment le compost apporté de préférence au printemps et à l’automne. Chaque plante a des besoins différents et donc sera plus ou moins consommatrice de compost.

Les plantes succulentes et grasses n’ont pas besoin de compost, elles poussent naturellement dans le sable ainsi que les plantes aromatiques de rocailles (thym, romarin, sauge, etc.) et toutes les plantes à feuillage gris (lavandes, etc.) qui  poussent dans des sols pauvres et caillouteux.

Deux référents, habitant la copropriété ou du quartier auront la responsabilité du site. Il suffit d’être volontaire et motivé. Ils sont formés dès le départ et sont accompagnés par un maître composteur tout au long du premier cycle de compostage (environ neuf mois).

Mais les référents ne font pas tout, c’est une gestion collective ! C’est tous les participants au site de compostage qui sont accompagnés. Ainsi, un noyau dur de cinq à sept habitants et habitantes permet une gestion du quotidien plus partagée, plus conviviale et surtout plus pérenne.

Un site de compostage partagé est composé à minima de trois bacs :

  • un bac d’apport ;
  • un bac de stockage de la matière sèche ;
  • un bac de maturation.

Pour les sites de compostage en copropriété est simple : il faut utiliser la matière sèche issue de l’entretien de vos espaces verts. Pour cela, adressez-vous à l’entreprise d’espaces verts et demandez-leur d’approvisionner votre bac de matière sèche.

Pour les sites de compostage de quartier, il également possible de s’adresser aux professionnels pour approvisionner vos bacs de matière sèche avec leurs surplus. Pour cela, vous pouvez utiliser la plateforme de mise en relation.

Dans les deux cas, vous obtenez un compost de qualité en suivant les cycles de la nature et le tempo des saisons.

Le tas démarre à même le sol et se monte très facilement sans matériel. Il s’adapte aux quantités et aux espaces du jardin.  

Le bac à compost est une maison de recyclage qui s’apparente à la cabane, à l’abri. Il a l'avantage d'être compact et ergonomique.

Il est recommandé d'utiliser un bac de 400 L pour recycler les épluchures d’une famille de quatre personnes.

Son emprise est de moins d'1 m2 au sol (0,60 m²). Un cube de 80 cm par 80 cm est facile à fabriquer avec des planches, du bois de palettes. Pensez toujours à laisser un accès en façade pour récupérer facilement le compost. Il est également nécessaire de penser à équiper le bac d’un couvercle.

Consulter le tuto pédagogique : Fabriquer un bac de compostage, c'est facile ! (pdf - 59 Ko)

Tous les déchets verts du jardin (feuilles, broyats, etc.) peuvent être stockés dans des grands sacs en craft ou des "big bag"en toiles dans votre cabane. Il est possible de stocker des matières sèches sur les sols de plantation et de massifs, en constituant d’épais paillis à l’automne.

Cela dépend de la contenance du vermicomposteur. Il faut plutôt penser en volume : "apportez un demi-volume de votre bac ou plateau de remplissage". Donc, si vous avez un bac de 10 litres apportez 5 litres de compost de jardin truffé et grouillants de vers rouges.

Un autre calcul possible : vous évaluez 500 grammes de vers pour décomposer 100 grammes de déchets par jour.

Le vermicompostage consiste à produire du compost grâce au travail de transformation des vers rouges, Eisenia fétida. Ce sont ainsi les vers qui ingèrent et digèrent les matières organiques apportées régulièrement et produisent un amendement équilibré très riche en éléments minéraux.

 Il faut compter une capacité en moyenne de 30 litres pour un foyer de deux personnes… mais tout dépend aussi de votre coup de fourchette et de la quantité de déchets alimentaires à recycler, selon le mode de vie et l’alimentation de chacun. Démarrez petit et rajoutez des plateaux si besoin.

Consulter le tuto pédagogique pour fabriquer un vermicomposteur : Fabriquer un vermicomposteur, c'est facile ! (pdf - 220 Ko)

Le vermicomposteur a besoin d’un lieu ventilé et peut trouver sa place dans votre cuisine, cave, cellier, garage ou toute autre pièce aérée.

Le vermicompostage se pratique également en extérieur sur un balcon ou une terrasse, veillez à le protéger de le protéger de la pluie et de la chaleur.

Les vers ont besoin de quelques jours pour s’adapter à leur nouveau milieu. Une température à 20°C est idéale. Il ne faut pas leur donner des biodéchets tous les jours, ils ont besoin d’apports modérés, bien coupés et réguliers (deux fois par semaine par exemple). Les vers vont s’adapter et trouver leur rythme…

Il faut appliquer la règle des "deux tiers pour un tiers". En effet, pour deux volumes d’épluchures (riches en azote et en eau), il faut apporter un volume de papiers déchirés brun (matières sèches et riches en carbone) comme des cartons, des boîtes à œufs, des rouleaux de papier toilette, les sachets d’emballages en craft.

Le vermicompostage se fait grâce aux vers rouges qui digèrent parfaitement la plupart des épluchures, les marcs de thé et de café, les papiers. Mais attention, les vers ne consomment pas les noyaux, fruits à coques, les oranges, les oignons…

Il ne faut surtout pas mettre dans le vermicompost la viande et le poisson (les os et les arêtes) ni aucunes protéines animales comme les produits laitiers, restes de sauces. Sinon gare aux mauvaises odeurs.

Non, les vers rouges sont photophobes : ils détestent la lumière. Ils se développent en milieu humide dans la matière en transformation. Ils ne peuvent donc vivre et survivre que dans le vermicomposteur.

Le jus de vermicompost se dilue : un volume de jus de compost pour dix volumes d’eau. Il suffit d’arroser les plantes tous les dix jours avec cet engrais naturel selon leurs besoins et la saison. Le jus de compost se récolte régulièrement au moins deux fois par mois.

Vous pouvez l’utiliser sur votre balcon, pour vos plantes d’intérieur, dans votre jardin.

Pour les bacs à fleur et les cultures en pleine terre, faites un apport en surface de 5 cm au printemps. Pour les plantes vertes en pot, faites un apport en surface de 2 cm à 5 cm.

Les bornes à compost sur l'espace public

Une fois le déploiement du service sur le territoire terminé, la Métropole ne fait plus de distribution de bioseaux. Vous pouvez tout de même emmener vos déchets alimentaires dans les bornes en utilisant vos propres solutions : contenant de récup’, saladier, pot de sauce ou de crème fraîche récupéré dans un restaurant… En récupérant un seau plastique et en lui évitant ainsi d’être jeté, vous contribuerez encore plus activement à la prévention des déchets.  

Seuls les commerçants assimilés aux ménages peuvent utiliser le service de collecte. Vous êtes assimilés si vous produisez moins de 840 litres de déchets par semaine, tous flux confondus. En pratique, vous pouvez utiliser les bornes si vous produisez moins de 120 litres de déchets alimentaire par semaine (soit environ 50 couverts pour un restaurateur).

Non, l’utilisation est ouverte à tous les habitants et le service accessible 24h/24.

Le service de collecte des déchets alimentaire, grâce aux bornes à compost, vient en complémentarité du compostage de proximité et permettra principalement de desservir la population n’ayant pas accès à un composteur. Ce service est ouvert à tous.

Nous vous encourageons à continuer votre pratique du compostage de proximité, qui reste plus vertueuse : cette pratique permet une gestion des déchets sur place et réduit ainsi les pollutions liées au transport des déchets. De plus, le compostage de proximité vous permet de bénéficier d’un fertilisant naturel et gratuit (le compost) à utiliser dans vos espaces verts, vos plantes, un jardin partagé, etc. Enfin, si vous pratiquez le compostage de proximité à plusieurs (dans votre copropriété ou votre quartier) cela vous permet de partager un moment convivial avec vos voisins.

Vous pourrez également utiliser les bornes à compost en complément de votre composteur, notamment pour les déchets qui ne sont pas acceptés dans votre composteur (viande ou poisson, restes de plats cuisinés, pain, etc.).

Si vous souhaitez utiliser des sacs pour déposer vos déchets dans les bornes, ils doivent être uniquement en papier. Ces sacs sont biodégradables et permettront de produire un compost de qualité sans résidu de plastique. Aucun sac en plastique, même biodégradable/compostable, ne doit être déposé dans les bornes à compost.

Vous pouvez réutiliser les sacs en papier issus de vos courses de fruits et légumes au marché ou dans les supermarchés. Seule condition : qu’ils soient entièrement en papier, sans aucune matière plastique. Si vous souhaitez avoir des sacs kraft neufs, il est possible d’en acheter dans certains supermarchés.

La Métropole a fourni jusqu'à début 2024 un premier jeu de sacs kraft aux habitants pour aider au démarrage de la pratique. Par la suite, vous pouvez réutiliser les sacs en papier issus de vos courses de fruits et légumes au marché ou dans les supermarchés. . Il est également possible d’acheter des sacs kraft dans certains supermarchés. Seule condition : qu’ils soient entièrement en papier, sans aucune matière plastique.

Vous pouvez aussi déposer vos déchets alimentaires en vrac dans la borne, si vous utilisez votre propre seau non ajouré (contenant de récup’, saladier…).

Les bioseaux sont distribués par la Métropole gratuitement à tous les usagers qui souhaitent s’engager dans le tri de leurs déchets alimentaires au moment du lancement du service sur un nouveau territoire. Des distributions ont lieu en porte-à-porte et des stands sont tenus sur les marchés, dans les mairies et sur tout évènement pouvant être pertinent au moment du déploiement du service sur le territoire.

Il est également possible d’utiliser un contenant de “récup’” : il faut un contenant avec couvercle et anse, vous pouvez donc réutiliser tout type de contenant ayant ces caractéristiques et ainsi participer encore plus activement à la prévention des déchets. Par exemple, vous pouvez récupérer des pots de sauce ou de crème fraîche dans les restaurants, ils sont parfaitement adaptés.

Une cartographie des points de collecte est en ligne :

Trouver une borne à compost

Les bornes sont collectées au minimum deux fois par semaine, et plus si nécessaire notamment en période de forte chaleur.

Les bornes sont régulièrement nettoyées et les fréquences de collecte adaptées pour minimiser les risques de nuisance.

Les bornes sont nettoyées régulièrement, intérieur et extérieur, entre une et deux fois par mois selon les saisons, et plus si nécessaire notamment en période de forte chaleur.

Le terme biodéchets englobe tous les déchets organiques/biodégradables, et notamment les déchets de jardin. Le service qui collecte les déchets alimentaires (bornes à compost) n’est pas destiné à collecter ces déchets de jardin. Seuls les déchets issus de l’alimentation doivent être déposés dans les bornes. Les déchets de jardin, eux, doivent être déposés en déchèteries, broyés ou compostés dans son jardin. 

Lorsque vous jetez vos déchets alimentaires, qui représentent environ ¼ de votre poubelle grise, ceux-ci sont brûlé, ce qui conduit à la production de gaz à effet de serre alors qu’ils pourraient être valorisés de manière plus adaptée. La valorisation permet de faire retourner au sol ou de transformer des matières organiques brutes en une matière valorisable, adapté aux besoins agronomiques des sols. Ces engrais naturels permettent de limiter le recours aux engrais chimiques de synthèse, dont la fabrication est très énergivore et repose notamment sur des ressources minières non renouvelables et non disponibles en France (phosphore et potasse). 

Les déchets alimentaires déposés dans les bornes à compost sont collectés par la Métropole ou ses prestataires pour être traités sur des installations spécifiques de valorisation organique (plateformes de compostage). Les déchets alimentaires sont dégradés par des micro-organismes dans ces installations, dans des conditions contrôlées et mécanisées. Le résultat de cette transformation donne un amendement organique de qualité (le compost) qui, épandu sur les sols, permet d’améliorer la structure et la fertilité de ces derniers.

Ils sont traités sur des plateformes de compostage professionnelles délocalisées, situées sur le territoire de la Métropole ou à proximité (Vénissieux, Lyon, Ternay, Lentilly). Les débouchés agricoles sont déjà possibles en lien avec la production de compost par ces plateformes de compostage.

Dans le cadre d’une étude menée avec la chambre d’agriculture, une analyse du territoire et des débouchés du compost a permis de s’assurer que ce gisement pourrait être utilisé par la filière agricole locale.

La Métropole souhaite maitriser la filière de traitement des biodéchets et transformer ceux-ci localement. Dans le cadre du schéma directeur déchets voté en 2022, elle a ainsi décidé de développer d’ici 2030 ses propres plateformes de compostage en proximité des zones de collecte.

Les sites de compostage collectif sont des projets portés par les citoyens qui se regroupent au sein d’une association pour les sites de quartier, ou au sein de la copropriété pour les composteurs en pied d’immeuble. Au niveau de ces sites de compostage de proximité, toutes les étapes sont gérées sur place par les habitants (pas d’intervention de la collectivité dans la gestion quotidienne, pas de collecte des déchets alimentaires ou du compost). Ainsi, le compost fabriqué est utilisé directement par les compostant.e.s dans leurs espaces verts ou dans des jardins partagés, donc au plus près de la production.  

Les bornes à compost disposées sur l’espace public sont collectées régulièrement par la Métropole. Les déchets alimentaires sont acheminés vers des installations de traitement de plus grande échelle, délocalisées par rapport à la production.

Le compost produit à partir des bornes n'est pas distribué aux particuliers.

Le compost mûr peut être demandé auprès des sites de compostage collectif de quartier. Et vous pouvez créer un site de compostage avec d’autres habitants de votre quartier ou d’immeuble, afin de pouvoir produire et récupérer votre propre compost : rendez-vous sur la page Composter ses déchets, c'est quoi ?

Le compost produit grâce aux déchets alimentaires collectés dans les points d’apport volontaire sert à des maraîchers urbains, agriculteurs, paysagistes, particuliers ou services techniques des communes, qui l’utilisent comme amendement organique sur leurs sols.

Restes de repas, épluchures, café, thé, coquilles d’œufs, os de poulet, fruits abîmés, produits périmés, pain rassis… Tous les déchets alimentaires sont acceptés dans les bornes à compost, mais seulement les déchets alimentaires, déposés en vrac ou dans des sacs en papier : surtout pas de sac en plastique (même biodégradable) et aucun emballage.

Les consignes diffèrent entre le compostage de proximité et la collecte des déchets alimentaires sur le sujet des produits carnés (viande ou poisson) et des restes alimentaires (restes cuisinés, produits laitiers, pain).

Ces déchets ne sont pas acceptés en compostage de proximité pour éviter tout risque de nuisances, notamment les odeurs (liées principalement à un manque d’oxygène dans le processus de décomposition) et la présence de nuisibles (attirés par ces déchets, notamment quand ils sont déposés en masse). En effet, les sites de compostage de proximité permettent le traitement sur place des déchets de nombreux foyers et cela est fait par un collectif de bénévoles. Ainsi, pour faciliter la gestion hebdomadaire du site de compostage et limiter les risques de nuisances, ces déchets y sont interdits.

Sur des installations de plus grosse échelle, où seront traités les déchets alimentaires collectés dans les bornes, ces paramètres sont régulièrement contrôlés, et la matière est retournée plus régulièrement et de manière mécanique.

Les bioseaux sont ajourés sur le couvercle et laissent donc passer l’air, ce qui permet aux déchets de s’assécher au lieu de fermenter, et donc de limiter les odeurs. Afin d’éviter tout désagrément, il est conseillé de refermer le couvercle de son seau entre chaque utilisation et de le vider régulièrement (au minimum une fois par semaine).

Vous pouvez également mettre un peu de carton au fond de votre seau pour absorber les jus. Si vous craignez un développement d’odeurs, notamment en période de forte chaleur, vous pouvez glisser votre seau ponctuellement dans votre réfrigérateur pour ralentir le processus de fermentation.

Seul le contenu de la boîte de conserve ou du yaourt peut être déposé dans les bornes à compost. La boîte en elle-même et le pot de yaourt sont à jeter dans le bac de tri (bac vert/jaune).

Les boîtes de conserve peuvent se consommer encore après la date limite d’utilisation optimale indiquée.

Le jambon peut être jeté dans la borne à compost, mais la barquette doit être jetée dans le bac de tri (bac jaune).

Oui, elle peut être mise entièrement dans la borne.

Oui, elles sont prises en charge sur les installations de traitement.

Non, les capsules de café en aluminium sont à déposer dans le bac de tri (bac jaune).

Non, la vaisselle compostable n’est pas autorisée dans les bornes à compost.

Les essuie-tout, mouchoirs et serviettes en papier, bien que n’étant pas des déchets alimentaires, sont compostables. Ils peuvent donc être mis dans les bornes à compost, en petite quantité.

Ces déchets, bien que n’étant pas des déchets alimentaires, sont compostables. Ils peuvent donc être mis dans les bornes à compost, en petite quantité.

Non, pour des raisons réglementaires, ces déchets ne doivent pas être déposés dans les bornes à compost. Ils sont à ramasser dans un sac et à déposer dans la corbeille de rue ou bien dans un sac fermé dans le bac gris.

Non, les déchets d’hygiène tels que les couches ou serviettes hygiéniques ne sont pas acceptés dans les bornes à compost. Ils sont à déposer dans un sac fermé dans le bac gris.

Toutes les demandes concernant les déchets et la propreté sont à réaliser sur Toodego, la plateforme des démarches de la Métropole de Lyon.

Faire une demande

Dernière mise à jour le 26 juin 2025
Haut de page