Perrache : ouvre-toi !

Au sud de la Presqu’île, le centre d’échanges de Perrache est un lieu mal-aimé des habitants. Son rôle est pourtant essentiel : c’est là que se croisent le métro A, les trams T1 et T2, une multitude de bus, de cars et de taxis. Le transformer sans le démolir : c’est tout l’enjeu du chantier colossal qui s’ouvre dès 2024.
L'objectif : en faire un lieu où l’on pourra s’arrêter — et plus seulement un espace que l’on traverse le plus vite possible, en essayant de ne pas se perdre. La rénovation mise sur des matériaux locaux, peu polluants et issus du réemploi. Avec en prime des espaces dédiés aux livraisons et à l'économie sociale et solidaire.
Les toits de l’échangeur seront transformés en terrasses-jardins, avec une vue à 360°. La démolition de la passerelle entre la gare TGV et la gare routière marque le coup d’envoi de cette réhabilitation de grande ampleur. Programmée pour septembre 2024, elle va durer un an. Les accès à la gare sont maintenus pendant le chantier.
Rives de Saône : jardin en vue !

L’ancien parking Saint-Antoine a été démoli. À sa place, la Métropole aménage les Terrasses de la Presqu’île. Un espace public de 8 500 m² — plus grand que la place des Terreaux — avec 400 mètres de promenade et de jeux au bord de l’eau, pour profiter de la vue sur le Vieux Lyon et la colline de Fourvière.
Le chantier du jardin fluvial bat son plein et fait appel à des métiers très variés, des tailleurs de pierre aux jardiniers qui vont démarrer les plantations courant février. Un jardin fluvial ? En effet, la végétation plantée est typique des bords de rivière et pourra être inondée au rythme des crues de la Saône : un phénomène naturel à contempler depuis le quai et l'aire de jeux, à 1,40 m au-dessus. Sauf aléa de crues, le chantier devrait être terminé au mois de mai et le jardin ouvert dans la foulée.
Vidéo : on vous emmène dans le chantier des Terrasses de la Presqu'île
Garibaldi : la vie sans trémie
La Métropole attaque la troisième phase de chantier sur Garibaldi : un tronçon de 630 mètres entre les rues d’Arménie et de la Guillotière.
Très attendus par les riverains, les travaux vont permettre de transformer cette route très minérale en boulevard ombragé et sûr, avec 156 arbres plantés et 30 % de voitures en moins, à l'horizon 2026.
La démolition de la trémie, ce mini-tunnel qui plonge sous l'avenue Félix-Faure et le cours Gambetta, va démarrer en mars pour une durée de sept mois. Le temps nécessaire pour consolider les fondations, protéger le métro D qui passe juste en dessous, détruire la trémie et enfin la reboucher. La circulation sera maintenue en surface pendant le chantier.
