Les Balcons de Sermenaz, c’est le nom de cette opération de renouvellement urbain qui s’étale sur plus de sept hectares. À l’est de la Ville nouvelle, elle prévoit la construction de logements et d’aménagements d’espaces publics. À l’abandon depuis une dizaine d’années, cet espace en friche entre dans une nouvelle ère avec ce projet situé aux portes de l’Espace naturel sensible (ENS) de Sermenaz, un site préservé.
Un projet débuté en 2012
Afin de mieux comprendre l’ampleur du chantier, il suffit de préciser que cette opération débutée en 2012 s’achèvera en 2026. Au total 480 logements seront construits, dont 49 % en accession libre, 26 % en accession sociale et 25 % de logements locatifs sociaux.
Trois programmes ont été livrés depuis 2019 et deux autres sont en cours de construction comprenant huit bâtiments. L’opération Premières loges prévoit 54 logements, avec de larges baies vitrées, prolongés de terrasses en cascade, alors que d’autres appartements sont directement connectés au parc. Une autre résidence de 44 logements, appelée Vert domaine, se dresse à l’orée du parc naturel.

Priorité au logement
Six cents logements seront construits sur l’ensemble du secteur élargi Velette/ Balcons de Sermenaz. Une centaine pour la Velette qui complètera les 480 logements des Balcons de Sermenaz. À noter que 356 appartements ont d’ores et déjà été réhabilités sur le patrimoine historique du quartier. Le projet urbain va se poursuivre sur Velette sud avec 107 réhabilitations et 18 logements démolis. À terme, l’ensemble des bâtiments du secteur sera réhabilité ou neuf.
De nouveaux accès au parc
Les derniers logements des Balcons de Sermenaz sont dans la phase permis de construire, là encore avec une mixité d’offres : accession libre, accession sociale et locatif social. Enfin, les espaces boisés seront valorisés jusqu’au cœur des futurs îlots d’habitat. Trois accès au parc permettront de privilégier les déplacements à pied ou à vélo. Des places de stationnement à l’entrée nord du parc sont également prévues.
Chiffre clé
11,5 M€ le montant total de l'opération dont 617 000 euros portés par la Métropole de Lyon
