2021-2026 : une relance écologique et solidaire

En début de mandat, les nouveaux élu·es décident des grands investissements sur les six prochaines années.
Lundi 25 janvier 2021, le conseil de la Métropole de Lyon a ainsi voté un plan de 3,6 milliards d’euros pour la période 2021-2026. C’est ce qu’on appelle la programmation pluriannuelle d’investissements ou PPI. C'est une programmation concrète des projets qui seront mis en œuvre durant 5 ans.

Votée en pleine crise sociale, économique et écologique, cette programmation a été élaborée pour engager la relance et la transition écologique de la Métropole autour de trois grands principes :

  • la transition écologique ;
  • la solidarité ;
  • les partenariats avec les 58 communes qui la composent, les collectivités voisines, les habitantes et habitants, les acteurs du privé et le monde de la recherche.

 3,6 milliards sur 6 ans, c’est une réponse engagée pour faire face aux défis posés par le dérèglement climatique et par la crise sociale. Ce sont aussi des réponses concrètes : déplacements moins polluants, plus de végétalisation, plus d’énergies renouvelables, moins de déchets, accélération de la construction de logements sociaux, soutien aux projets innovants dans l’insertion, aux entreprises locales…

Ces investissements doivent aussi répondre à un autre défi : réduire les inégalités territoriales qui sont fortes aujourd’hui dans le domaine de la santé, de l’accès au logement ou encore de l’activité économique.

9 axes représentatifs des compétences et actions de la Métropole ont ainsi été retenus dans le cadre de la PPI 2021-2026.

Déplacements et mobilités actives, intermodalités et voirie (579,9 millions d’euros)

Objectif : des déplacements moins polluants pour une meilleure qualité de l’air. Pour cela, il faut faciliter les déplacements à pied et à vélo et le développement des transports en commun avec le Sytral. C'est l'enjeu de ce mandat.

Pour le vélo et la marche à pied (200 millions d'euros)

  • un Réseau express vélo ou Rev : 200 à 250 km de voies cyclables larges, rapides, sécurisés qui vont mailler tout le territoire d’ici 2026. Pour faciliter les déplacements des cyclistes entre villes de la périphérie et le cœur de l’agglomération mais aussi entre la plupart des villes de la première couronne ;
  • + de voies cyclables sur tout le territoire pour atteindre en 2026 1700 à 2000 km de voies ;
  • la création de 15 000 places de stationnement vélo, notamment à proximité des pôles d’échanges multimodaux et la multiplication par 4 du nombre d’arceaux. Objectif : 120 000 places d’ici 2026 ;
  • un plan piéton ambitieux avec élargissement des trottoirs et multiplication des zones piétonnes, zones 20 et zones 30.

Transports en commun (95 millions d'euros)

Un budget de 95 millions d'euros pour financer la requalification des espaces publics autour de la création de nouvelles lignes : T6 Nord (Hôpitaux Est- La Doua), T8 (Bellecour- La Doua), T9 (La Doua-Vaulx-en-Velin la Soie), T10 (Gerland-Saint Fons-gare de Vénissieux). Deux autres lignes fortes feront l’objet d’un cofinancement : le BHNS Ebus à haut niveau de service-Part-Dieu – Genas) et le BHNS Ouest (Part-Dieu-Écully, dont les travaux seront engagés d’ici la fin du mandat).

L’accompagnement du Sytral se traduira aussi par l’aménagement de dix corridors prioritaires pour les bus.

Intermodalités, réseau ferroviaire et logistique urbaine (46 millions d'euros)

La zone à faibles émissions (ZFE) va être étendue et renforcée  pour améliorer la qualité de l’air dans le centre de la Métropole.

En 2022, un tarif métropolitain unique TER-TCL sera mis en place pour faciliter les trajets entre les 35 gares du territoire métropolitain. Plusieurs parcs-relais vélos et voitures seront créés ou développés à proximité des stations et arrêts TCL et/ou des gares TER.

Ouvrages d’art et gestion du domaine public (239 millions d'euros)

Pour entretenir les ponts, les tunnels et les grands axes.

Développement économique, emploi, insertion, enseignement supérieur et recherche, tourisme, systèmes d’information (392,2 millions d'euros)

Priorité est donnée en matière d’investissement aux projets et productions qui permettent de réduire l’impact carbone sur le territoire tout en maintenant et créant des emplois de tous niveaux et non-délocalisables.

Par ailleurs, la Métropole soutiendra les actions économiques en développant un plan d'achat responsable pour la commande publique, exigeant sur le plan écologique et en matière de solidarité

Cette politique se décline en 8 axes :

1 – Accompagner la création d’entreprises via la création de 2 nouveaux pôles entrepreneuriaux sur le territoire

Il existe déjà 3 pôles d’entrepreneurs LYVE à Neuville, Lyon 9ème et Givors. Ce sont des lieux ressources qui apportent une réponse de proximité aux porteurs de projet et entrepreneurs. La Métropole de Lyon complète ce maillage territorial et va créer 2 nouveaux pôles dans l’est lyonnais pour un investissement global de 14 millions d’euros.

2 - La "transition écologique" au cœur de la nouvelle ambition métropolitaine

L’alimentation, le BTP et le textile sont des filières très consommatrices de ressources et elles génèrent beaucoup de déchets. Il y a de nombreux besoins identifiés par les entrepreneurs pour développer des offres d’économie circulaire. Par exemple, pouvoir louer des locaux à un tarif inférieur au prix du marché au démarrage de leur projet. La Métropole de Lyon veut donc investir 5 millions d’euros pour créer des Halles de l’économie.

Ces Halles de l’économie circulaire pourraient aussi accompagner la création d’entreprises ou la transition environnementale des entreprises.

3 - Se mobiliser en faveur des grands enjeux de santé globaux.

Le Centre international de recherche contre le cancer ouvrira en 2022. Et la Métropole confirme financer la création de l’Académie de santé de l’OMS (Organisation mondiale de la Santé) à hauteur de 10 millions d’euros.

4 - Favoriser la transition durable des entreprises avec la création d’un fonds d’amorçage industriel à impacts positif

Son objectif : apporter une solution de financement à des industries innovantes principalement à leurs débuts. Cette phase d’amorcage demande en effet de gros moyens financiers peu disponibles. En partenariat avec la Métropole de Saint-Etienne, ce fonds financera les phases de pré-industrialisation de 80 à 100 jeunes industries et aura une durée de vie de 12 à 14 ans pour les accompagner durablement. La Métropole investira 17 millions dans un premier temps dans ce fonds de 60 millions d’euros.

5 - S’engager pour l’enseignement supérieur et la recherche avec la création d’un nouveau Schéma de Développement Universitaire.

Le nouveau schéma de développement universitaire (SDU) aura notamment pour ambitions de lutter fortement contre la précarité étudiante en développant l’offre de logements sociaux, améliorer l’insertion des étudiants, ouvrir l’université sur la Cité et mieux équilibrer le développement des sites universitaires.

6 - Accélérer la transition écologique de la Vallée de la Chimie

La Métropole de Lyon va accélérer la transition de la plateforme industrielle Lyon Vallée de la Chimie vers un territoire décarboné et reconnecté à son territoire et à ses habitants.

7 - Agir pour une économie de proximité et soutenir les centres-bourgs

Un dispositif d’aides directes pour les petits commerces, commerces de proximité et artisans notamment pour rénover, sécuriser leurs locaux ou encore développer le numérique est prévu à hauteur de 2,5 millions d'euros. La Métropole va aussi soutenir les entreprises d’insertion par l’économie grâce à la création d’un fonds dédié.

8 – Soutenir le tourisme responsable

Un Schéma de Développement du Tourisme Responsable sera élaboré en coopération avec les acteurs de la filière et notamment l’Office du Tourisme. De nombreux professionnels du tourisme souhaitent s’engager vers un tourisme plus responsable (circuits-court, rénovation énergétique, engagement sociétal…). Des solutions concrètes ont été proposées, comme le développement d’un réseau métropolitain réservé aux modes actifs, la mise en valeur des savoir-faire locaux et d’expériences locales authentiques ou encore des dispositifs plus efficaces pour faciliter le tri et la gestion des déchets.

En matière de coopération internationale, une Maison de l’Europe et de l’International, destinée à fédérer les initiatives du territoire et à associer les habitants, sera créée.

Environnement, énergie, agriculture, eau, déchets (517 millions d'euros)

Réduction des déchets et élargissement du service public de la collecte

Objectif : réduire les déchets à la source et en faire des ressources durables en améliorant la collecte, le tri, les consignes, le traitement et le recyclage des déchets.

Chaque habitant de la Métropole produit en moyenne 414 kg de déchets par an. Plus de 60 % de ces déchets sont aujourd’hui directement incinérés. Le recyclage et la valorisation matière ne représentent que 25 %. L’objectif est de  réduire l’incinération de 50% d’ici 2026.

32,1 millions d'euros en faveur du tri des biodéchets et de leur valorisation par :

  • des points d’apport volontaires de biodéchets (16 millions d'euros) ;
  • la mise en place de nouveaux composteurs collectifs, et la distribution de composteurs individuels (3,6 millions d'euros) ;
  • des petites plateformes de compostage pour valoriser les biodéchets (12,5 millions d'euros).

Pour faciliter le tri : des silos de collecte d’emballages et des nouveaux bacs jaunes de tri pour les particuliers (7,8 millions d'euros) seront mis en place.

Par ailleurs, 21,1 millions d'euros vont permettre d’investir dans des motorisations propres pour les véhicules de collecte. Par exemple avec des bennes à ordures ménagères au gaz naturel de ville (GNV).

Sobriété énergétique et énergies renouvelables

4 grands objectifs énergétiques ont été fixés :

  • réduction de 20% de l’énergie consommée sur le territoire ;
  • multiplication par deux de la part d’énergies renouvelables et de récupération dans la consommation énergétique ;
  • multiplication par dix de la production d’énergie solaire ;
  • multiplication par trois du nombre de logements alimentés par le réseau de chaleur urbain.

Sur un budget total de 25 millions d'euros :

  • 9 millions d'euros pour la mise en œuvre du réseau de chaleur de la Zone d’aménagement concerté de la Saulaie, alimentée grâce à la récupération de la chaleur d’un collecteur d’eaux usées ;
  • 4,7 millions d'euros pour l’extension des réseaux de chaleur et de froid urbains existants ;
  • 3,8 millions d'euros pour les travaux de récupération de la chaleur fatale des industriels de la Vallée de la Chimie ;
  • 6,2 millions d'euros pour le déploiement (et la prise de participation dans des structures ad hoc) de panneaux photovoltaïques sur les toitures des bâtiments de la Métropole et des bâtiments communaux ;
  • 1,3 millions d'euros pour le déploiement de stations GNV et électriques.

Autre investissement important : 4 millions d'euros pour lutte contre la pollution de l’air avec :

  • le renforcement de la "prime air-bois" cheminées pour aider les particuliers à changer leur cheminée peu performante et lutter contre la pollution aux particules fines (4 millions d'euros) ;
  • l'élaboration du Plan de protection de l’Atmosphère (PPA) territorial en partenariat avec les services de l’État.

Un service public de l’eau

Sur un budget total eau de 270 millions d'euros, 81 millions d'euros sont consacrés à l’eau potable. La reprise en régie du service de production et de distribution de l’eau est en cours et se concrétisera le 1er janvier 2023. Déjà, des premières acquisitions foncières sont lancées pour sécuriser les périmètres de protection du champ captant : Crépieux-Charmy et Saint-Priest.

Pour favoriser l’infiltration des eaux pluviales : 23 millions d'euros pour la désimperméabilisation et la gestion des eaux pluviales à la source. Là-dessus, 1,5 millions d'euros seront consacrés à la désimperméabilisation des cours de collèges.

156 millions d'euros pour la rénovation des stations d’épuration, aujourd’hui en fin de vie, et le renouvellement des canalisations d’eaux usées.

Environnement et biodiversité

Pour favoriser la biodiversité et lutter contre les îlots de chaleur, la Métropole prévoit  37 millions d'euros pour :

  • la plantation d’arbres d’alignement et de forêts urbaines (14,6 millions d'euros) ;
  • la restauration des continuités écologiques détruites par l’urbanisation (5 millions d'euros) ;
  • la plantation de prairies fleuries pour les insectes pollinisateurs.

Agriculture et alimentation

La Métropole va augmenter l’autonomie alimentaire du territoire. Pour réduire la vulnérabilité en cas de crise, relocaliser la production et encourager l’emploi local.

9,3 millions d'euros pour l’agriculture et à l’alimentation avec notamment :

  • des mesures de soutien pour l’agriculture biologique (1 million d'euros) ;
  • un office foncier agricole (2,5 millions d'euros) pour sanctuariser du foncier agricole métropolitain et créer des espaces-tests de nouvelles pratiques de cultures, notamment pour alimenter les cantines des collèges ;
  • une centrale d’achat commune entre la Métropole et certaines communes du territoire pour les cantines scolaires (1,5 millions d'euros) ;
  • des menus 100% bio et 50% local avec une option végétarienne quotidienne dans les cantines scolaires de la Métropole.

Santé, social, éducation et cadre de vie (335 millions d'euros)

Santé, autonomie, protection de l’enfance et de la famille (60 millions d'euros)

27 millions d'euros pour aider les établissements pour personnes âgées et pour personnes handicapées, qui lancent des projets de réhabilitation, de reconstruction ou de mise en sécurité.

500 000 € pour lancer une réflexion partenariale autour d’un plan de mobilité de filière favorisant les modes doux (TC, abonnements Vélov’) et le bien-être au travail pour les salariés du domicile, et de 200 000€ pour l’adaptation des logements des accueillants familiaux.

En matière de protection de l’enfance et de la famille, la Métropole de Lyon investira 33 millions d'euros dans des travaux de rénovation, de réhabilitation et de mise en accessibilité des établissements dont elle a la compétence et d’autres qu’elle soutient.

Côté aide sociale à l'enfance et à la jeunesse 3 axes sont retenus :

  • diversifier les modes de prises en charge des enfants afin qu’ils correspondent mieux à leurs besoins ;
  • assurer l’accès à l’autonomie des jeunes de l’aide sociale à l’enfance et les accompagner dans leur passage à la majorité ;
  • prévenir les ruptures et soutenir la parentalité. Un projet de centre parental est en cours de réflexion.

Éducation (247 millions d'euros)

Un programme de végétalisation et de désimperméabilisation des cours de collèges avec 5 premiers collèges concernés est lancé.

Cinq collèges, au moins, seront livrés d’ici la fin du mandat : à Villeurbanne, Saint Priest, Lyon 7e, Albigny-sur-Saône et Vénissieux. Leur conception architecturale répondra pleinement aux défis de l’urgence climatique.

Culture (23 millions d'euros)

La Métropole porte un projet de Cité internationale des arts du cirque, la mise en valeur des sites du patrimoine archéologique romain et le développement du parcours permanent du Musée Lugdunum.

La Métropole de Lyon soutient également les enseignements artistiques, la structuration de la filière culturelle, ainsi que la lecture publique.

Vie associative et politiques sportives (5 millions d'euros)

Objectif : promouvoir le sport pour tous et toutes.

Les principaux projets financés seront :

  • les équipements sportifs pour activités physiques adaptées (sport santé) - 1,757 millions d'euros,
  • les appels à projets sur les activités sportives - 0,75 millions d'euros.

Habitat (518,1 millions d'euros)

Attractive, la Métropole accueille de plus en plus d’habitantes et d’habitants  et la pression sur logement est très forte. Pour répondre à ce défi, la Métropole va utiliser plusieurs leviers : la production de logements sociaux, l’encadrement des loyers, la révision du PLU-H... Autres priorités : accélerer la lutte contre l’habitat indigne et la précarité énergétique

Développer une nouvelle offre d’habitat abordable, de logement social et spécifique (399 millions d'euros)

La Métropole de Lyon se fixe des objectifs ambitieux en termes de productions de logements sociaux et abordables :

  • Une production de logement locatif social qui tendra vers les 5 000 logements produits par an en fin de mandat
  • Une offre abordable dissociant le foncier du bâti, par la montée en puissance du bail réel solidaire (BRS) porté par la Foncière Solidaire du Grand Lyon. Objectif : 1000 logements abordables par an d’ici 2026.

Rénover le parc existant, lutter contre l’habitat indigne et la précarité énergétique (119,1 millions d'euros)

La Métropole privilégiera la réhabilitation ou la transformation des bâtiments existants sur la démolition dans les quartiers anciens comme dans les quartiers en politique de la ville.

Le dispositif Ecoréno'v sera renforcé.

Urbanisme (944,6 millions d'euros)

Développer et construire une Métropole respirable, tournée vers le bien-être et la qualité de vie de ses habitant.es est au coeur des projets de la PPI. Une ambition qui concerne tous les quartiers et toutes les communes. Les dimensions écologiques et sociales seront intégrées à toutes les échelles des projets d'urbanisme et des aménagements d'espaces publics.

Des opérations d’urbanisme pour répondre aux enjeux de transition écologique (939,6 millions d’euros)

Il s’agit de créer, avec les communes et les habitants, des espaces publics végétalisés, partagés et apaisés. Ces espaces publics doivent être pensés pour tous et toutes quel que soit l’âge, le mode de vie ou le genre.

Le développement urbain doit se faire autour des gares et en lien avec les axes forts de transports en commun.

Les projets de la Part-dieu, de Confluence, de Gerland, Carré de Soie ou la réalisation du Vallon des Hôpitaux à Saint-Genis-Laval, de la ZAC de la Saulaie à Oullins, de Grand Clément ou Gratte-ciel à Villeurbanne seront redéfinis pour répondre à ces enjeux.

Les programmes de renouvellement urbain sont un des leviers majeurs pour transformer des quartiers issus de la géographie prioritaire. Plusieurs nouvelles lignes de tramway et de bus à haut niveau de service desserviront à la fin de ce mandat plusieurs quartiers en politique de la Ville : le T10 à Saint Fons Carnot-Parmentier, le T9 Vaulx-Grande île, Villeurbanne-Saint Jean…

Les projets urbains seront conduits dans une démarche participative de co-construction et une implication citoyenne, de la conception à la réalisation, jusqu’au suivi après livraison et à la gestion des nouveaux espaces. La conception des espaces publics intégrera la prise en compte du genre dans les aménagements, afin que les femmes se sentent en sécurité et qu’elles puissent s’approprier l’espace public.

La Métropole va engager également la modification du PLU-H pour qu’il réponde mieux aux enjeux écologiques et sociales : espaces agricoles, mixité de l’habitat.

Cimetières (5 millions d’euros)

L'investissement sera principalement porté à la création d’un troisième cimetière métropolitain et à l’agrandissement du cimetière de Bron.

Enveloppes territorialisées (200 millions d'euros)

Réalisation d’opérations d’aménagement du domaine public dans les communes de la Métropole

118 millions d’euros pour des aménagements de rues, routes ou places publiques dans les communes de la Métropole : pour les rendre plus accessibles, faciliter les déplacements à pied et à vélo, les sécuriser, aménager des zones apaisées, végétaliser, désimperméabiliser…

Financement des projets de territoire

82 millions d’euros pour des projets de territoire qui s’inscrivent dans les axes stratégiques du pacte de cohérence métropolitain : revitalisation des centres-bourgs ; éducation ; modes actifs ; trame verte et bleue ; alimentation ; logement ; développement économique responsable, emploi et insertion.

Patrimoine et moyens généraux (98,5 millions d'euros)

Un plan de rénovation énergétique du patrimoine bâti sera engagé afin de traiter les sites identifiés comme des passoires thermiques, et une réflexion globale sera portée sur l’équipement en véhicules de la Métropole, afin d’accompagner des mobilités plus actives.

Participations extérieures (15 millions d'euros)

Ce montant est destiné principalement à la remise à niveau financière du syndicat mixte pour l’aménagement et la gestion de l'île de Miribel Jonage (SYMALIM) qui est une structure essentielle à la qualité de conservation de ce site nature.

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