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Socialistes, la gauche sociale et écologique et apparentés - juin 2022

Le MET' n°30

Socialistes, la gauche sociale et écologique et apparentés


Pour le pouvoir de vivre

Au premier trimestre, l’indice de référence des loyers, qui sert de base à la révision annuelle, a bondi de 2,49 % ; une première depuis 2008. Déjà durement affectés par l’inflation des prix de l’énergie et des denrées alimentaires de base, nos concitoyens verront leur pouvoir de vivre à nouveau raboté. Jusqu’à quand, jusqu’à quel point ?

À l’heure où est écrite cette tribune, la configuration politique qui ressortira des élections législatives de juin 2022 est encore des plus incertaines. Quel que soit le visage de l’Assemblée nationale qu’auront décidé d’élire les citoyens français, la priorité immédiate devra aller vers ce pouvoir de vivre. Hausse des salaires, dégel du point d’indice des fonctionnaires, aides pour l’énergie, le logement, etc., le gouvernement qui sortira de ces élections aura à prendre de front ce problème. Et ce par des mesures de long terme, donnant ainsi une visibilité dans l’avenir qui fait aujourd’hui défaut tant la pression inflationniste s’accroît et avec elle la pauvreté qui chaque année depuis l’élection de Monsieur Macron en 2017 gagne du terrain.

Cette visibilité de long terme est essentielle pour l’épanouissement de chacun, en ce qu’elle donne la capacité de prévoir et planifier sa vie : c’est là le sens du pouvoir de vivre. Car c’est bien cela que dont nos concitoyens ont besoin.

Vivre n’est pas uniquement consommer : se loger dignement, se laver quotidiennement, se chauffer convenablement, se nourrir suffisamment, se vêtir correctement, tout ça dépasse de très loin la simple notion de pouvoir d’achat et la logique consumériste qui la sous-tend. À cela s’ajoute la prise en compte de l’impératif écologique, qui, qu’on le veuille, bouleversera en profondeur les habitudes et modes de vie issus des 30 Glorieuses.

La majorité plurielle de la Métropole a commencé ce travail, en investissant dans le logement, en créant le RSJ, en adoptant des tarifs réduits et la gratuité ciblée pour les transports, ou encore en investissant dans l’énergie. Mais la Métropole ne peut tout faire et ne doit pas se substituer à l’État, qui devra prendre rapidement des mesures fortes pour le pouvoir de vivre.

  • Jean-Michel Longueval

Socialistes, la gauche sociale et écologique et apparentés