Les écologistes - septembre 2025

  • Le MET'   n°56

2020-2026 : mieux accueillir nos collégiens et préparer l’avenir

70 000 collégiennes et collégiens ont repris le chemin du collège dans la Métropole de Lyon. Pour certains élèves de 6e et 5e de Saint-Fons et Vénissieux, direction le tout nouvel établissement exemplaire Katia Krafft. 
Ce nouveau collège métropolitain est à l’image de la feuille de route que notre majorité s’est fixée : créer des infrastructures sur les territoires où il en manque en priorité, améliorer le confort thermique des bâtiments pour répondre au défi climatique, sécuriser les abords des collèges, garantir une alimentation saine et locale, et renforcer la participation des élèves à la vie de leur établissement.
290 millions ont été investis pour créer, rénover, végétaliser, adapter, et rattraper les retards pris sur les mandats précédents. 5 années dédiées à la transition des collèges pour le bien‑être de nos collégiennes et collégiens. 

Confort : bâtir et rénover face aux canicules
Le diagnostic réalisé dès 2020 a permis d’établir un plan de mandat en transparence et de prioriser les territoires et infrastructures nécessitant les premiers investissements. 
5 nouveaux collèges ont été planifiés et construits pour désengorger ceux existants et accueillir les effectifs supplémentaires. Gilbert-Chabroux à Villeurbanne, Simone-Veil à Saint-Priest, Gisèle-Halimi à Lyon 7e, Katia-Krafft à Vénissieux et d’ici 2027 le collège Marie-Marvingt à Albigny. 
Mais ce sont surtout des constructions exemplaires sur le plan écologique, adaptées au dérèglement climatique, avec de faibles consommations énergétiques, un confort thermique, de faibles consommations d’eau et une qualité de l’air intérieur. 
En juin dernier, les collégien·nes et l’ensemble du personnel ont à nouveau souffert de la chaleur, avec des températures dépassant 32 °C dans certaines salles de classe, améliorer leur qualité de vie est une priorité. 
En plus de ces collèges nouvelle génération, des rénovations énergétiques importantes ont été menées dans tous les territoires, notamment à Saint-Fons, Vaulx-en-Velin, Tassin, Grigny, Givors ou encore Fontaines-sur-Saône. Au programme : isolations biosourcées, menuiseries performantes, remplacement des chaudières et modernisation des équipements.
Des désimperméabilisations, végétalisations de nombreuses cours de collèges ont aussi été réalisées pour y recréer de véritables îlots de fraîcheur. Près de 9 000 élèves bénéficient ainsi d’une baisse de température ressentie jusqu’à 5 °C. 
L’ensemble de ces aménagements et travaux permettent aux élèves, enseignants, personnel de travailler, de gagner en confort de vie. Une transformation d’ampleur, pensée pour durer, et qui montre que l’adaptation au changement climatique ne s’improvise pas : elle se planifie.

Sécurité : apaiser les abords, encourager les mobilités actives
Pendant trop longtemps, les abords des collèges ont été pensés pour la circulation automobile, au détriment de la sécurité des élèves. Depuis 2020, la Métropole a engagé une véritable métamorphose de l’espace public : là où l’on trouvait autrefois des voies étroites et dangereuses, on voit aujourd’hui des trottoirs élargis, des pistes cyclables sécurisées, des zones de rencontre et des entrées d’établissement repensées. Ces aménagements permettent aux élèves de rentrer, sortir, se retrouver et circuler en toute sécurité. Et ils participent concrètement à une baisse de l’accidentologie, qui a diminué de 28 % en moyenne sur l’ensemble du territoire de la métropole.
Pour aller plus loin, la Métropole accompagne également les changements de pratiques de déplacement : 350 arceaux vélo ont été installés et le prêt gratuit de FreeVélo’v est désormais accessible dès 14 ans, facilitant l’autonomie des jeunes et leur accès à la mobilité douce.
Enfin, 68 collèges sont équipés de dispositifs de vidéosurveillance, à leur demande. L’objectif est de prévenir les intrusions, lutter contre les actes de malveillance et rassurer les équipes. Chaque installation s’inscrit dans une démarche partenariale avec les établissements et les communes, pour que sécurité rime avec apaisement, liberté et confiance.

Alimentation : reprendre la main pour mieux nourrir
Bien manger, c’est une question de santé publique et d’égalité. La Métropole de Lyon a fait un choix politique clair : reprendre progressivement et dès que possible la gestion des cantines en régie publique. Cela permet des repas préparés sur place, par des agent·es formé·es au fait-maison, avec des produits bios, locaux ou de saison, en proposant une alternative végétarienne quotidienne.
La restauration scolaire devient un levier de santé et de justice sociale. La régie agricole métropolitaine approvisionne les collèges avec des légumes produits localement, bientôt complétés par la ferme urbaine de Chassieu et la ferme semencière, gages d’adaptation climatique et de souveraineté alimentaire à l’échelle locale.
En 2022, notre majorité a fait le choix d’adapter ses tarifs de repas avec toujours cette volonté de justice sociale. En augmentant sa participation à la prise en charge des repas, il a été possible de maintenir les tarifs pour 72% des familles, garantir les repas à 1 euro pour les familles modestes tout en augmentant la qualité des repas. Une politique cohérente, qui place la qualité, la durabilité et l’accessibilité au cœur de l’alimentation des collégien·nes.

Participation : des élèves actrices et acteurs du quotidien
Impliquer les élèves dans la vie de leur établissement, c’est leur permettre de devenir acteurs et actrices du changement. La Métropole en a fait une priorité, en lançant des outils concrets de démocratie scolaire.
Le budget participatif collégien, doté d’1 M€, permet aux élèves de proposer et de concrétiser des projets utiles pour leur quotidien : studios radio, potagers, espaces de repos... 30 projets ont déjà vu le jour, 14 autres seront réalisés en 2025. Cette démarche d’implication directe prolonge une volonté plus large : reconnaître les jeunes comme actrices et acteurs à part entière de leur environnement scolaire.
Le Conseil métropolitain des jeunes, composé de 40 élu·es issu·es de l’ensemble du territoire, renforce cette dynamique. Climat, culture, égalité : ces jeunes élu·es font entendre leur voix sur des enjeux qui rythment leur quotidien. Plusieurs de leurs propositions nourrissent déjà les réflexions métropolitaines, notamment sur l’accès à la culture ou l’amélioration de la vie dans les collèges.
Cette volonté de donner toute leur place aux collégien·nes s’accompagne de dispositifs de sensibilisation et de transmission des valeurs. Le Parcours Mémoire, suivi par plus de 160 jeunes par an, leur permet de découvrir les lieux et les récits de la Résistance, des camps de concentration et d’extermination, pour comprendre l’histoire et affirmer les principes démocratiques face aux discours de haine.
Enfin, la Métropole agit concrètement contre la précarité menstruelle, encore trop souvent tabou. Chaque collège est désormais équipé d’un distributeur gratuit de protections périodiques, et une bande dessinée pédagogique sur les règles, élaborée avec des professionnel·les de santé, est diffusée dans les établissements. Parce que l’égalité commence aussi par le droit à l’information et à la dignité.

Et la différence se voit
Le travail engagé porte déjà ses fruits : des classes plus fraîches, des repas plus sains, des cours végétalisées, des abords et établissements sécurisés. Malgré un cadre budgétaire contraint, notre majorité poursuit cette transition écologique et solidaire des collèges.
Offrir aux collégiennes et collégiens un cadre de vie sain, sûr, durable et équitable est et reste, pour nous Écologistes, une ambition écologique et sociale à la hauteur des générations qu’elle accompagne.

Les écologistes (Vinciane Brunel et Benjamin Badouard Coprésident·e du groupe “Les Écologistes”)

Dernière mise à jour le 06 novembre 2025
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