La transition écologique exige sérieux et transparence. Or, le “budget vert” présenté par la majorité n’est qu’un affichage, loin de l’urgence climatique.
Rappelons que ce budget, exigé par l’État, doit analyser toutes les dépenses publiques selon leurs effets sur le climat et la biodiversité. Il devrait permettre d’identifier ce qui favorise la transition, ce qui y nuit ou reste neutre. Mais sans critères partagés ni méthode claire, l’outil se réduit à une opération cosmétique.
Un tableau chiffré sans explications, des marges d’interprétation opaques : voilà ce qui a été produit par l’exécutif de la Métropole. Comment évaluer l’impact réel des dépenses ? Pire encore, certaines politiques estampillées “vertes” présentent des bénéfices environnementaux insignifiants. Le décalage entre communication et réalité saute aux yeux.
Nous pouvions espérer exemplarité et rigueur. Force est de constater que l’exécutif préfère la vitrine aux résultats. Cette méthode brouillonne ne crédibilise pas l’action publique et n’entraîne pas nos concitoyens.
Plus grave : aucune démarche collective. Pas de groupe de travail, pas d’association des oppositions, pas de débat. La Métropole aurait pu être pionnière en construisant un outil partagé et exigeant. Elle s’en tient à un exercice solitaire et opaque. Un tel budget devrait au contraire reposer sur la transparence scientifique et l’implication démocratique.
Nous demandons une méthodologie claire, un bilan transparent et l’ouverture d’un cadre collectif. Sinon, ce “budget vert” restera un slogan de plus, sans effet réel.
Alliance sociale démocrate et progressiste (Vos élus : F. Bouzerda – D Kimelfeld P. Chambon, I Doganel, B Jannot, M Le Faou, C. Panassier, M. Picot, E. Prost, D. Vullierme)