Ce mandat qui s'achève aura été marqué par une frénésie cycliste. Le déploiement des pistes, parfois nécessaire pour rééquilibrer les pratiques de mobilité, s’est trop souvent fait sans réelle concertation avec l’ensemble des usagers et des travaux mal maîtrisés.
Alors que la phase de mise en œuvre des réseaux structurants avec les communes arrive à son terme, il apparaît plus que jamais essentiel de replacer les déplacements de proximité au cœur des mobilités quotidiennes.
Le déséquilibre entre les priorités actuelles se ressent chaque jour : près de 500 millions d’euros sont consacrés au Plan Vélo, contre seulement 25 millions pour le Plan Piéton. Cette disproportion traduit une hiérarchie implicite entre les usages, éloignée de la réalité des besoins.
Favoriser des alternatives à la voiture dans nos villes toujours plus denses et polluées demeure une urgence. Mais cela suppose un véritable rééquilibrage entre les modes de déplacement. La place accordée aux piétons reste insuffisante.
L'urgence pour le prochain mandat est claire : renforcer massivement la priorité donnée aux piétons et aux transports en commun, afin de répondre véritablement aux besoins de tous les habitantes et habitants de la métropole.
Alliance sociale démocrate et progressiste (David Kimelfeld (Président), Delphine Borbon, Brigitte Jannot, Michel Le Faou, Catherine Panassier, Myriam Picot, Émilie Prost, Didier Vullierme)