Voies de covoiturage : les contrôles radar débutent

À partir de ce lundi, les radars des voies de covoiturage sur l'axe M6-M7 entre Dardilly, Limonest et Pierre-Bénite sont activés.

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Vous l'avez sans doute aperçu si vous êtes familier de l'axe routier M6-M7 entre Dardilly, Limonest et Pierre-Bénite. Le losange blanc au dessus de la voie de gauche indique aux automobilistes, lorsqu'il est allumé, que la voie est réservée aux covoitureurs ou véhicules électriques. En place depuis la fin de l'année 2020, ce dispositif vise à inciter les automobilistes à covoiturer.

À partir de ce lundi 29 juillet, les radars installés vont être activés permettant d'engager des contrôles pour vérifier la bonne application de la règlementation.

Qui peut utiliser les voies de covoiturage?

Seuls les véhicules (autos et motos) composé d'au moins deux personnes et véhicules Crit'Air 0, ainsi que les taxis et bus pourront emprunter cette voie réservée.

Quelles voies sont concernées ?

Aujourd'hui, 16 kilomètres de voies rapides sont concernées :

  • sur la M6 entre Dardilly (sortie 33) et Tassin-la-Demi-Lune (sortie 36) ;
  • sur la M7 entre le Musée des Confluences et l'A450 (Pierre-Bénite).

Depuis mars 2023, une voie dédiée au covoiturage entre Pierre-Bénite et Ternay sur l'A7 est en place, à l'initiative de la Direction interdépartementale des routes (DIR) Centre-Est. D'autres projets sont à l'étude sur l'A6 au nord de la M6, sur l'A42 et sur l'A43.

Quand sont activées les voies de covoiturage ?

La voie de gauche réservée est active tous les jours 24h/24h dans l'agglomération lyonnaise. En cas d'accident sur les deux voies de droite, le losange s'éteint et les automobilistes peuvent emprunter exceptionnellement la voie de gauche pour fluidifier le trafic.

Comment les véhicules sont-ils contrôlés ?

Les voies réservées ont été équipées de caméras infrarouges permettant de comptabiliser le nombre d'occupants dans l'habitacle d'un véhicule, sans pour autant identifier les individus, en application du Règlement général pour la protection des données.

Quelle sanction prévue ?

En cas de présence d'un seul individu dans un véhicule, les images sont analysées par un policier municipal qui pourra alors dresser un procès-verbal électronique. Le contrôle pourra se faire également par des motards de la police nationale directement lors de l'interception du véhicule. L'amende forfaitaire pour cette contravention de 4e classe est de 135 euros.

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