Dans le cadre de la Fête du livre jeunesse de Villeurbanne, les écoliers, de la petite section au CM2 ont travaillé avec l’auteur-illustrateur Vincent Pianina. Pendant une semaine à quatre reprises, il a été en résidence à l’école Édouard Herriot, pour créer avec les élèves cette ville de Villeurbanane, exposée à la Maison du livre, de l’image et du son jusqu’au 13 avril.
Tout est parti du thème de l’édition 2024 de la Fête du livre jeunesse : la ville. Dans le travail de l’auteur et illustrateur d’origine lyonnaise, tout part toujours du jeu et souvent ceux de mots.
De Villeurbanne à Villeurbanane, il n’y a donc qu’un pas ou plutôt une lettre. La consigne donnée aux enfants a ensuite été d’imaginer Villeurbanane, une ville où tout est possible, leur ville rêvée.
Chaque classe a construit en papier une maquette d’un quartier de cette ville imaginaire. « C’est intéressant de voir qu’à chaque niveau, ils ne s’intéressent pas aux mêmes choses. En CM2 leur quartier est très loufoque alors qu’en maternelle, ils sont très terre-à-terre. Ils sont en train de développer leur vocabulaire et leur relation au monde réel donc il faut des camions poubelles pour ramasser les poubelles, des magasins pour faire les courses etc. », souligne Vincent Pianina.
Un ensemble visuel et sonore
Les enfants ont aussi dû imaginer la vie du quartier. Avec l’auteur-illustrateur, à travers des BD, dessins, peintures, textes écrits, ils ont donc brossé le portrait des habitants de Villeurbanane et son histoire. Certains ont aussi fait un peu d’animation ou ont prêté leurs voix pour incarner les habitants de cette ville. Tout un ensemble visuel et sonore à découvrir lors de l’exposition.
Au-delà de Villeurbanane, les visiteurs pourront aussi découvrir au travers du « Pas.sage Pianina », l’œuvre de l’illustrateur. « On présente chacun de mes livres à travers le jeu qui a servi de point de départ à leurs créations. »
Pour Vincent Pianina, une expérience comme celle de Villeurbanane est aussi l’occasion de rester connecté dans son travail à ceux à qui ses histoires sont destinées. « Quand je retourne en classe, des évidences me reviennent. Cela me sert pour le ton également, car ma façon d’écrire est très orale. Ils ont une spontanéité, une fraîcheur. C’est toujours bien de la côtoyer et de ne pas l’oublier ».
Informations pratiques
Maison du livre, de l’image et du son (Mlis) 247 cours Émile Zola, 69100 Villeurbanne