Vallée de la Chimie : future usine à énergie verte de la métropole ?

Pour atteindre les 20 % d’énergies renouvelables consommées d’ici 2020 et réduire sa dépendance au pétrole, la Métropole de Lyon s’engage pour une industrie écoresponsable tournée vers le futur. C’est pourquoi elle veut faire de la Vallée de la chimie son « usine énergétique du futur » : un site qui consomme moins de carbone et stocke les énergies renouvelables.

L’Usine énergétique produira 15% de l'énergie de la Métropole en 2030

À 25 km au Sud de Lyon, la Vallée de la Chimie produit près de la moitié des énergies renouvelables de la métropole. De nombreux sites industriels producteurs et consommateurs d’énergie, y sont installés. Avec un avantage considérable : ils sont tout proche des réseaux de chaleurs urbains (un ensemble de chaufferies qui consiste à raccorder le maximum d’installations de chauffage et/ou d’eau chaude sanitaire centralisées). De quoi alimenter plus facilement les logements des Grand Lyonnais.

Pour aller encore plus loin dans cette démarche, la Métropole veut faire de la Vallée de la Chimie l’Usine énergétique du futur, un lieu de production d’énergies vertes tournées vers le futur. Objectif d'ici 2030 : fournir l'équivalent de 15 % de la consommation d'énergie de la Métropole.

Plusieurs projets en cours ou à l’étude

  • Le gaz vert

En 2017, le groupe Engie a construit Gaya à Saint-Fons, une plateforme construite à partir de gaz vert, un gaz issu de bois, végétaux, palettes... Il peut être injecté dans le réseau de distribution du gaz naturel, et alimenter la Métropole.

  • Plus de panneaux solaires

Dès 2019, 49 000 m2 de panneaux solaires seront installés sur des parkings et toitures industrielles de la Vallée de la Chimie. Grâce à ces panneaux, l’énergie annuelle produite sera équivalente à la consommation électrique annuelle d’une ville de 4 000 habitants !

  • Des déchets dangereux transformés en énergie renouvelable

Une plateforme est à l’étude pour valoriser les déchets dangereux (solvants, hydrocarbures, peintures, batteries aérosols…) produits par les industriels de la vallée et qui pourraient générer des nuisances pour l’homme ou l’environnement, en énergie renouvelable.

  • Un réseau de chaleur verte

L’idée : relier les sites industriels de la Vallée de la Chimie entre eux et avec les réseaux de chaleur urbains. Le surplus d’énergie produit par les industries de la chimie (la chaleur émise pour l’incinération des déchets par exemple) servira directement à alimenter le réseau de chauffage de la Métropole. Une énergie verte qui profitera tout à la fois aux industriels et aux habitants.

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