Le projet d’une Cité internationale des arts du cirque dans la métropole de Lyon se dessine. Les élus de la Métropole ont approuvé le projet qui prévoit la création de ce futur lieu totem de la filière cirque au sein de la zone urbaine Puisoz – Grand Parilly à Vénissieux.
Cette Cité internationale des arts du cirque, initié en 2021 par l’École de cirque de Lyon et la Compagnie les Mains les Pieds et la Tête Aussi (MPTA), vise à devenir un lieu référent dans la pratique de cette discipline artistique autour de plusieurs actions : découverte et pratique du cirque tous publics, formation et professionnalisation des artistes, mais aussi lieu de rencontre international autour de la discipline.
« Ambitions d’inclusion sociale"
Cette Cité se destine à devenir à terme un lieu-filière pour répondre aux « ambitions d’inclusion sociale par la pratique et la diffusion des arts du cirque ».
Le projet est construit autour du festival biennal les utoPistes, porté par la compagnie MPTA. Cet événement figure comme l’un des axes forts du programme de la Cité internationale, porté par l’Association de préfiguration de la Cité internationale des arts du cirque (APIAC). La Métropole de Lyon a voté lundi 24 juin 2024, une subvention de 435 000 euros à l’association pour préparer l’édition 2025 du festival et développer les actions de formations et de soutien à la pratique des arts du cirque.
Concours d’architecture lancé
Estimé à 15 millions d'euros au total, le projet a bénéficié d'une subvention du ministère de la Culture de 7 millions d'euros. Ce projet prévoit à horizon 2028 la construction d’un bâtiment hébergeant des activités circassiennes. Un concours d’architecture restreint sur esquisse est lancé et portera sur la totalité du projet. Côté calendrier, la phase de concours se poursuit jusqu'à l'été 2025, avant douze à quinze mois d'études. Suivra ensuite la phase de consultation et de travaux pour une inauguration attendue en 2028.
C’est un projet d’équipement structurant pour le territoire et pour l’ensemble de la filière cirque. Il va permettre de renforcer le développement d’une discipline artistique extrêmement riche et d’apporter un équipement culturel métropolitain au sud de notre agglomération.
Cédric Van Styvendael,
vice-président en charge des politiques culturelles.