Que fait la Métropole de Lyon contre le sans-abrisme ?

Pour que plus personne n'ait à vivre dans la rue, dans un squat ou un bidonville et que chacun et chacune ait accès à un logement digne, la Métropole agit contre le sans-abrisme.

Informations pratiques

  • Palais de la Bourse - Lyon 2e
  • Du 18 au 21 novembre 2021
  • Entrée 4,5 – 9 euros, gratuit pour les moins de 18 ans

2500 personnes sans-abri dans la métropole

Dans la métropole de Lyon, on compte 20 000 personnes mal logées, dont 2 500 sans-abri. Et être sans-abri, c’est souvent vivre en marge de la société, sans pouvoir travailler, se soigner ou aller à l’école. En plus, vivre dans la rue provoque souvent des problèmes de santé physique ou mentale, d’addictions…

Alors lutter contre le sans-abrisme, ce n’est pas que trouver un toit pour les personnes qui en ont besoin. C’est aussi :

  • s’assurer que les personnes aient un logement décent (sain, sécurisé, avec les équipements essentiels…) ;
  • accompagner et orienter les personnes sans-abri vers les associations et les services qui pourront les aider, sur le plan alimentaire, sanitaire… ;
  • permettre aux personnes sans-abri d’accéder à leurs droits (RSA, RSJ, logements sociaux…) ;
  • faire en sorte que les personnes sans-abri ne restent pas en marge des autres habitants de la métropole…

Face au sans-abrisme, le logement d’abord

Pour la Métropole, la priorité est claire : le logement d’abord. L’idée est d’aider les personnes sans-abri à obtenir un logement décent, dans lequel elles pourront se projeter à moyen et long terme. C’est une première étape essentielle pour les aider à faire face aux autres défis qui les attendent : régulariser sa situation, traiter ses problèmes de santé, (re)trouver un travail…

Et ça marche ! Grâce à cette situation plus stable, les personnes sans-abri sont mieux accompagnées par la Métropole et ses partenaires : l’État, les mairies et les associations du territoire.

Les actions de la Métropole contre le sans-abrisme

Accueillir et héberger

Certaines personnes sans-abri ne peuvent pas tout de suite recevoir un logement. Elles n’ont pas de papiers, connaissent des situations administratives compliquées, doivent trouver un toit en extrême urgence…

Pour toutes ces personnes, il existe des solutions comme le centre d’hébergement d’urgence des Grandes Voisines, géré par deux associations humanitaires à la limite de Francheville et Craponne, avec le soutien de la Métropole de Lyon.

Et les innovations ne manquent pas ! La Métropole de Lyon s’est associée à plusieurs associations pour ouvrir des “tiny houses” à Lyon 3e, Lyon 9e et Villeurbanne. Ces “micro-maisons”, sortes de bungalows très fonctionnels de 20m², peuvent abriter jusqu’à 4 personnes. L’objectif est triple :

  • accueillir décemment, et avec beaucoup de souplesse, des mères isolées et leurs enfants en bas âge ;
  • former des petites communautés (50 personnes environ) pour regoûter à la vie sociale ;
  • mieux accompagner sur le plan social, médical et administratif.

Aller au contact des personnes qui souffrent de sans-abrisme

La Métropole et ses partenaires organisent des maraudes pour aller à la rencontre des personnes sans-abri, qui vivent dans des squats ou des bidonvilles. L’objectif : voir la situation de chacun, identifier les problèmes et orienter les personnes vers les bons services.

Équiper les lieux d’occupations

Même si des centaines de personnes sont mises à l’abri chaque année, la lutte contre le sans-abrisme prend du temps. Alors la Métropole de Lyon soutient des associations qui sécurisent et équipent les endroits occupés par les personnes sans-abri :

  • grâce la Croix-Rouge, des sanitaires ont été installés dans un bidonville à Villeurbanne ;
  • grâce aux Compagnons bâtisseurs, les conditions de vie dans certains squats sont améliorées, avec notamment des bâtiments sécurisés.

L’objectif : permettre aux personnes dans ces sites précaires de vivre plus dignement, en attendant une solution plus stable.

Réintégrer les personnes sans-abri dans la société

Les personnes sans-abri ne sont pas abandonnées une fois installées dans un centre d’hébergement. En plus de l’accompagnement social, médical et administratif, des associations soutenues par la Métropole intègrent les personnes sans-abri dans la société :

  • l’association Culture pour tous, par exemple, propose des activités culturelles, notamment aux plus jeunes ;
  • l’association Singa, de son côté, organise des rencontres entre des personnes qui viennent d’arriver en France et des habitantes et habitants de la métropole, pour faire du sport ou aller au cinéma, par exemple.

En chiffres

  • la Métropole s’est donnée pour objectif de réduire de moitié le nombre de personnes sans-abri ;
  • en 2021, la Métropole et ses partenaires ont mis à l'abri 1500 personnes, notamment dans le cadre du plan “zéro remise à la rue” ;
  • en 2021, la Métropole a voté plus de 8 millions d’investissements pour héberger plus de personnes et bien les accueillir.

En chiffres

  • La Métropole s’est donnée pour objectif de réduire de moitié le nombre de personnes sans-abri ;
  • en 2021, la Métropole et ses partenaires ont mis à l'abri 1500 personnes, notamment dans le cadre du plan “zéro remise à la rue” ;
  • en 2021, la Métropole a voté plus de 8 millions d'euros d’investissements pour héberger plus de personnes et bien les accueillir.
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