La Métropole aux côtés des femmes victimes de violences

Le 25 novembre, c'est la journée de lutte contre les violences faites aux femmes. La Métropole de Lyon se mobilise au quotidien pour accueillir des victimes dans les maisons de la Métropole de Lyon et pour soutenir les associations spécialisées.

Informations pratiques

  • Les Maisons de la Métropole
  • Le 25 novembre 2022

Les violences, ce ne sont pas juste des coups. Elles peuvent prendre une multitude d’apparences dans l’espace public, au travail et à la maison. Moqueries, insultes, menaces, humiliations, harcèlements, et plus grave encore.

En 2021, 122 femmes ont été tuées par leur (ex-)conjoint. Alors parlons-en et agissons ! Le 25 novembre 2022, lors de la Journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes, et toute l’année. Les 57 maisons de la Métropole de Lyon sont ouvertes aux femmes victimes qui trouveront une écoute bienveillante et un accompagnement pour se mettre à l’abri en cas d’urgence.

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Femmes victimes : quelles sont les violences ?

  • psychologiques : par exemple du harcèlement, ou des paroles ou des gestes qui déstabilisent l’autre, le blessent, le contrôlent ou le rabaissent. Abuser d’une position d’autorité ou de confiance est aussi une violence psychologique ;
  • économiques : surveiller le compte en banque d’une personne, lui imposer des décisions dans la manière de dépenser son argent ou même lui voler de l’argent, cacher des factures ou ne pas lui donner d’informations sur les dépenses de la famille ;
  • administratives et institutionnelles : utiliser les papiers d’une personne à son insu ou les cacher, lui confisquer ses documents administratifs pour bloquer ses demandes de droits… ;
  • professionnelle : faire pression sur la personne pour qu’elle n’aille plus au travail, qu’elle soit en retard, qu’elle refuse une promotion, qu’elle change de travail alors qu’elle ne le souhaite pas… ;
  • médicales : faire subir à une femme des actes douloureux ou non-consentis. Par exemple, une épisiotomie sans le lui avoir demandé lors d’un accouchement, ou la non-utilisation de l’anesthésie pour des interventions douloureuses ;
  • physiques : des coups, des bousculades, ou tout ce qui crée une douleur ou une blessure ;
  • sexuelles : on pense aux viols, mais les violences sexuelles commencent bien avant ça. Tout contact non désiré, commis par la contrainte, sous la menace ou par surprise, est aussi une violence sexuelle.

Femmes en danger, comment réagir ?

Deux numéros de téléphone sont à votre disposition :
– Le 3919, ouvert du lundi au samedi de 8h à 22h. Ce numéro est gratuit depuis un poste fixe. Il est invisible sur les factures.
– Le « 08 victimes » ( 08 842 846 37) est un numéro ouvert tous les jours sur de 9h à 21h. Il est dédié à toutes les victimes de violences, quelles qu’elles soient. Vous êtes victime ou témoin d’une agression, de harcèlement, ou de n’importe quel type de violence ? Appelez.

Et surtout, en cas de danger immédiat, contactez le 17 (ou le 3919 pour les personnes mineures).

Le violentomètre : un outil pour mesurer la violence dans son couple

Le violentomètre, c’est un outil très simple qui permet d’évaluer la toxicité de sa relation amoureuse. Présenté sous une forme de règle gradué, il rappelle ce qui revêt ou non des violences dans le couple. Objectif : aider les femmes victimes de violences à sortir de la spirale infernale.

Accéder au violentomètre 

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