M ontrer l'exemple. La construction même de cette Halle illustre la volonté de mettre le réemploi au cœur du projet et d'en faire une solution d'avenir.
D’abord parce qu’il favorise la réduction des déchets dans le secteur de la construction, et puis, parce qu’il offre aussi un nouvel horizon à des personnes éloignées du monde de l’emploi.
Un bâtiment unique en France
Le projet veut être une référence en matière de construction à faible empreinte carbone. Ainsi des plateaux de la SNCF ont été réutilisés pour faire l’entresol, tout comme du bois provenant d’un bâtiment construit par Tony Garnier près du parc de la Tête d’Or.
Plus généralement, ce sont 300 tonnes de matériaux qui ont été récupérés sur des lieux de déconstruction et réemployés sur le site. Les 3 000 m2 de la Halle intègrent des matériaux biosourcés et du bois local (80 % de bois régional, 20 % de bois français).
Enfin, le bâtiment sera autonome en chauffage avec une chaudière qui brûlera tous les déchets de bois non traités.
Accompagner des personnes vers l’emploi durable, développer un pôle de formation aux métiers de la transition et devenir un lieu phare du réemploi est l’autre objectif
À terme 90 emplois seront créés. Lorsqu'il ouvrira ses portes, le bâtiment regroupera des salles de réunion, des bureaux, une ressourcerie, un service espaces verts et une collecte d’encombrants.
Reed, l’association d’insertion qui pilote le projet
Reed est membre fondatrice et adhérente du Groupe emplois innovations métropole (GEIM). Les travaux de construction sont l’occasion d’accueillir un chantier d’insertion avec une dizaine de personnes, deux encadrants et un conducteur de travaux grâce à un partenariat avec Les Clés de l’Atelier, un organisme de formation spécialisé dans les métiers du bâtiment. Un partenariat avec l’éco-organisme Valdelia permettra également de recycler et de réutiliser dans le nouveau bâtiment du mobilier professionnel usagé.