Avant de participer à cette convention, quel regard portiez-vous sur la question climatique ?
Depuis que je suis petite, on nous en parle. Durant mes études, les interrogations autour de l’environnement ont toujours été présentes. Et dans ma sphère privée, le changement climatique est un débat récurrent, donc ça m’a tout de suite parlé.
Qu’espériez-vous de cette convention ?
Franchement, je ne m’attendais pas à grand-chose. Je connaissais un peu le mode de fonctionnement des conventions citoyennes. Je connaissais aussi le format et les grandes lignes et je trouvais intéressant de le faire à une échelle locale. Cette initiative a piqué ma curiosité.
Aviez-vous des craintes particulières ?
Au début, j’étais dubitative : comment la Métropole avait‑elle décidé de cadrer les débats, les sujets, les thématiques ? Est‑ce qu’on allait échanger de manière constructive, sans une éventuelle récupération politique ?
Que retenez-vous de ces six mois de travail ?
L’intelligence collective. Alors qu’il existe un sentiment général d’une société fracturée, qu’on n’arrive pas à se mettre d’accord, j’ai vu ici tout autre chose. Malgré des divergences politiques, des milieux sociaux différents, sans compter que nous n’étions pas d’accord sur tout, on est arrivé à en sortir quelque chose de constructif. C’est ce qui m’a le plus marquée.
Quelles sont vos attentes à l’issue de cette expérience ?
J’ai pour habitude de ne pas trop avoir d’attentes pour ne pas être déçue. Mais s’il ne devait y en avoir qu’une, ce serait de prendre en compte régulièrement l’avis des citoyens dans les processus politiques, surtout à l’échelle locale. Il faudrait faire la même chose sur d’autres thématiques. J’ai senti que ce type de format pouvait permettre à chacun d’entre nous de se réapproprier la chose publique, de se reconnecter à la vie politique.