3 questions à Hélène Duvivier Dromain, vice-présidente en charge du tourisme

Dans la métropole de Lyon comme ailleurs, le tourisme a des bienfaits économiques, mais également des conséquences sur le climat ou le pouvoir d'habiter. Alors, comment développer un tourisme responsable ? Les réponses d'Hélène Duvivier Dromain, vice-présidente en charge du tourisme.

Comment le tourisme impacte-t-il la métropole et ses habitantes et habitants ?

Globalement, les habitants sont plutôt fiers que leur territoire attire des touristes. Toutefois, il y a toujours un risque que le Vieux Lyon, par exemple, devienne un quartier-musée. Voilà pourquoi la Métropole limite désormais les meublés de tourisme, type Airbnb. L’objectif, c’est de garder des quartiers vivants, même dans l’hypercentre.

Comment développer un tourisme responsable, avec une empreinte carbone réduite ?

Le principal impact carbone d’un touriste, c’est la façon dont il est venu. Donc on essaie de promouvoir Lyon auprès de visiteurs qui peuvent venir en train : des gens de la région, des Français, des étrangers de pays voisins… Et même auprès des habitants eux-mêmes, car ils connaissent rarement leur métropole par cœur !

Vous avez mis en place cette nouvelle stratégie fin 2021. Est-ce qu’on en voit déjà les résultats ? 

Tout à fait : on constate que les touristes étrangers viennent de plus en plus de Suisse, de Belgique, d’Italie ou d’Espagne. Les professionnels du tourisme font également évoluer leurs pratiques : on a de plus en plus d’hôtels labellisés en tourisme durable, par exemple. C’est à la fois un engagement sincère de leur part et une nouvelle attente de leur clientèle.

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