Aller au contenu Aller au menu principal Aller à la recherche Aller au menu contextuel

Progressistes et républicains - avril 2024

Le MET' n°42

Chute des recettes : la Métropole doit réagir vite


La crise immobilière qui impacte notre pays n’épargne pas notre Métropole.

Nous enregistrons l’une des baisses des droits de mutation à titre onéreux (DMTO) les plus élevées de France. Pourtant les DMTO, issus des frais de notaires, sont une recette stratégique pour les collectivités territoriales et particulièrement notre Métropole. En constante augmentation depuis 2014, leur dynamisme permettait de venir compenser en partie la révision des dotations de l’État mais aussi de contrebalancer l’augmentation des dépenses.

Malheureusement, avec la chute des ventes immobilières que nous constatons depuis des mois, les 21,2 % de baisses constatés en 2023 voient désormais des prévisions plus pessimistes encore.

Cette chute des recettes qui se confirme impose d’évaluer la capacité de la Métropole à finaliser ses projets. Pourtant, alors que nous parlons au minimum de 150 millions de pertes, l’exécutif métropolitain s’obstine à maintenir son cap initial sans interroger ses volumes de financement.

Malgré un effet ciseau négatif créé par cette baisse des produits qui s’accentue d’un côté et une hausse constante des dépenses de fonctionnement de l’autre, aucune priorisation des projets n’est envisagée. Aucune interrogation sur les 500 millions d’euros prévus pour le développement des Voies Lyonnaises. Aucune remise en question des 72 millions d’euros budgétisés pour le lancement du projet de Rive droite du Rhône si cher au Maire de Lyon.

Dans un tel contexte de tension, refuser ainsi de réviser les arbitrages budgétaires, c’est prendre le risque de faire appel à l’impôt pour financer des projets dont on peut douter de l’urgence dans la situation actuelle. C’est une option que nous n’accepterons pas car nous ne pouvons envisager de faire peser cette stratégie sur le pouvoir d’achat déjà très impacté des Grands Lyonnais et des Grandes Lyonnaises.

 

Progressistes et républicains (David Kimelfeld, Yves Blein, Guy Corazzol, Jean-Luc Da Passano, Alain Galliano, Brigitte Jannot, Michel Le Faou, Catherine Panassier, Isabelle Perriet-Roux, Myriam Picot, Emilie Prost, Thomas Rudigoz, Didier Vulli)