Lutte contre l'ambroisie

Rhinites, conjonctivites, trachéites, asthme, eczéma… On ne compte plus les troubles que provoque l'ambroisie chaque été !

Devant l'ampleur du problème, le Grand Lyon et le Département du Rhône mènent depuis 15 ans des actions de lutte pour :

  • contenir l'expansion de la plante : arrachage, fauchage, et techniques de végétalisation adaptées
  • sensibiliser le public aux risques d'allergie, l'aider à reconnaître la plante : supports de communication diffusés dans le territoire, 0 972 376 888 (N° Vert ® - Appel gratuit) ouvert tout l'été en partenariat avec le Département, réseau de référents répartis sur tout le territoire...

Les grains de pollen sont dispersés par le vent en août et septembre et ils peuvent parcourir des dizaines de kilomètres, provoquant des allergies, parfois invalidantes, qui atteignent :

  • les yeux (conjonctivites)
  • le nez et la gorge (rhinites, asthme, trachéites)
  • la peau (eczéma, urticaire)

Que faire en cas de symptômes ?

  • Consulter un médecin qui prescrira un traitement adapté.
  • Consulter un allergologue pour confirmer le diagnostic d'allergie à l'ambroisie (test cutané).
  • Éviter les sorties par temps chaud, sec et venteux. Préférer le soir ou après la pluie.
  • Consulter les bulletins polliniques.
  • En cas d'allergie handicapante, quitter si possible la région en août-septembre.

La plante, en quelques mots :

  • Tige : droite, vert vif, recouverte de poils blancs. Peut prendre une couleur rougeâtre à maturité.
  • Feuilles : minces, très découpées et d'un vert uniforme sur les deux faces.
  • Fleurs : apparaissent en juillet-août, regroupées en longs épis vert-jaune. Ce sont elles qui portent le pollen provoquant les allergies.
  • Taille : peut atteindre 1 mètre en été.

Elle colonise essentiellement :

  • les terrains défrichés
  • les chantiers de construction
  • les parcelles agricoles
  • les terres à l'abandon
  • les lotissements
  • le long des axes de communication…

Empêchez-là de pousser en occupant l'espace à sa place (méthode préventive) :

  • éviter de tondre trop ras
  • éviter les désherbants qui mettraient le sol à nu et faciliterait la pousse de l'ambroisie
  • semer du gazon de septembre à octobre
  • planter une végétation dense sur des paillages en toile, copeaux de bois ou en écorce (de mi-novembre à fin février)
  • l'année d'après, si le terrain le permet et que l'ambroisie ne repousse pas grâce aux plantations et aux semis, éviter de faucher

Détruisez-la si vous venez de faire des travaux et que vous ne pouvez pas encore semer ni planter, en général jusqu'à fin août (méthode curative) :

  • si vous avez de petites surfaces et que le sol est meuble : arrachez-la.
  • si vous avez de grandes surfaces : fauchez-la.

Dans les deux cas :

  • surveiller l'apparition des boutons floraux et intervenir avant qu'ils n'émettent leur polle
  • porter un masque et des gants pour vous protéger.

Sur un terrain résidentiel, chaque habitant (propriétaire ou locataire) est responsable des plants d'ambroisie qui se développent.

Sur un chantier, constructeurs et entreprises, maîtres d'ouvrage et maître d'œuvre, sont responsables de la prévention et de l'élimination de la plante.

Sur un terrain agricole, chaque exploitant agricole doit veiller à l'élimination des plants.

Si vous détectez de l'ambroisie sur votre terrain, le premier réflexe doit être de l'arracher ! Si les quantités sont trop importantes, ou si vous repérez un terrain infesté, vous devez prévenir immédiatement le propriétaire, locataire, gestionnaire ou la municipalité afin qu'une action soit entreprise.

L'arrêté préfectoral n°2000-3261 du 20 juillet 2000 est très clair : les propriétaires, locataires, ayant-droits ou occupants à quelque titre que ce soit, les exploitants agricoles, les maîtres d’œuvre de chantiers et les gestionnaires de domaines publics sont tenus de :

  • prévenir la pousse d'ambroisie (sur les terres rapportées ou remuées)
  • nettoyer et entretenir les espaces où pousse l'ambroisie

Attention : en cas de non respect de cette règle, les maires sont autorisés à intervenir à la place des personnes concernées et à leurs frais.